La prison

Un couloir, long, obscur, informel, semblant presque sans fin...

Et des grilles de fer, rouillées, rongées par le temps, disposées de chaque cotés du couloir, à intervalles réguliers. Un sol en pierre, qui fait resonner chacuns de vos pas, dont le son se repercute sans fin contre les murs...

Une prison, aucun doute possible. Des cellules, froides, humides, exigües... Certaines vides, d'autres encore habitées des squellettes de leurs anciens locataires enchainés aux murs.

Ca et là, les nouvelles propriètaires des lieux ont tissé leurs toiles, belles, magnifiques et collantes à souhait. Certaines ayant même atteinte des dimensions suffisante pour prendre au piège des proies bien plus interessante que de simples insectes...

Tout au fond du couloir, une derniere porte, close...

Auteur : Aénoria

A force de marcher d'un si bon pas le groupe constitué par la force des choses se retrouve dans une grande pièce circulaire...
(hrp: sorry... je modifie ici quelque peu la description des lieux...)
Plafond haut formé d'arcades tel une église... quelques bancs installés épars dans la pièce... et 3 grands tunels s'enfonçant dans l'obscurité...

ils se retrouvent donc là au milieu de la pièce.... des couloirs formants une étoile y menant... un a gauche... un devant... un a droite.... et derrière celui qui les a mené là...

Avançant avec précaution et admiration pour la grandeur des lieux torak approche sa torche du couloir face a eux... au bout de celui-ci l'on peut distinguer une porte...

(hrp: le couloir décrit dans l'intro du post...)

*KROM! KROM! KROM!

*HU!?

*ça résonne ici?

Cherchant autour de lui slanesh repère un banc suffisamment large que pour y allonger La belle au bois dormant... heu... que dis-je...

Voilà que dans un instant de lucidité Slanesh se rend compte de la beauté de la belle transportée... la chevelure longue et soyeuse.... un corps fin si... féminin... assez menue que pour trouver n'importe lequel de ces bancs à sa taille...

Déposant doucement la jolie Felysse a terre Slanesh s'emploit a déposer le corps qu'il transporte sans heurts ... dans son sac il attrape une couverture et l'utilise pour envelopper yassinda...

d'un coup d'oeil rapide il observe la réaction de Sheena... pour ensuite se concentrer sur le confort de sa protégée...

Sa gorge la serrait étrangement, comme si une main invisible et haineuse faisait pression. Les choses autour se mouvaient de plus en plus vite et le sol semblait bizarrement se renverser, un léger étourdissement la fit vaciller. Yassinda ferma les yeux, le visage caché dans le creux d’un cou robuste.

Yassinda reprit conscience, mais garda les yeux clos, son cou lui faisait terriblement mal. Le barbare la transportait sans aucune difficulté ce qui l’agaçait un peu, n’aimant habituellement pas avoir l’air faible, la voilà qui était a moitié consciente, dans les bras d’un homme qui plus est. Ce fut lorsqu’elle sentit qu’on la bordait d’une couverture que son agacement fut a son comble, elle décida alors d’ouvrir les yeux au prix d’un énorme effort.

D’abord interloqué par l’aspect de la pièce, son regard ambré se posa sur Slanesh, elle lui offrit une mine renfrognée en grommelant quelques paroles pour la plupart incompréhensibles. On pouvait néanmoins distinguer des phrases qui se résumaient à «Pas besoin qu’on me borde», «Je suis encore capable de marcher…» et «Arrête de me regarder comme ça». Puis, elle reporta son attention sur Sheena, sa féline sœur avait raison, l’endroit n’était guère hospitalier, et ce sentiment d’être constamment observé ne faisait qu’accentuer son malaise.

Elle repoussa la couverture et entreprit de se mettre sur ses jambes, il n’était aucunement question de s’appuyer sur qui que ce soit et encore moins de tomber, son orgueil en avait déjà assez pris comme ça. Elle chassa de son esprit les lèvres décharnées, la vision floue d’un homme en colère et le fait qu’elle ressemblait à une vieille dame dans cet accoutrement de dentelle blanche. Yassinda hésitait entre essayer de sortir de cet affreux manoir et tenter de retrouver l’hôte pour lui faire payer son affront.

«Que fait-on maintenant? Quelqu’un a une idée?»

"Slanesh???"

"Mmmmmmh"

** BunKKK **

"Ca c'est pour le coup de boule!!! Bon on est ou içi??? Oh, une prison"

Il jeta un oeil près des cellules, une main sur sa plaie, l'autre tenant sa massue au cas où un de ces foutus squelettes décidaient de jouer encore avec ses pieds ou autre chose

"Eh ben, il ne devait pas s'embêter l'hôte, il ne sait pas ce que c'est que d'avoir des amis, ahah !!!"

Yassinda a écrit:

«Que fait-on maintenant? Quelqu’un a une idée?»

"Je doute fort que les cellules mènent quelque part, on va se farçir la porte

Ouch, personne n'a des bandages ou des dons de soins içi?"

Slanesh remarque le sourire de sheena.... un sourire qui lui fait penser a une sorte de vampire..... petites canines découvertes....

*aurait-elle faim de moi?

Cette façon d'être précieuse plait...

Citation :

«Que fait-on maintenant? Quelqu’un a une idée?»

eheh... en voilà une qui aime porter la culotte! interressant.... je suis sur qu'il y a moyen d'en "tirer" quelque chose.... a titre expérimental....
ceci dit... sa question est pertinente...

Citation :

Ouch, personne n'a des bandages ou des dons de soins içi?"

* Torak! demande a Aenor... elle a sut faire des miracles sur la miss que j'ai du porter....

se dirige doucement vers Sheena...

*excusez-moi... j'espère que le trajet n'a pas été trop... cahotique?
la regarde en penchant doucement la tête sur le côté... un regard tendre et inquiet...

quand tout a coup ce satané squelette réapparait

Citation :

Suis moi seul si tu l'oses!!!

*hein? quoi? comment? oh mais et! il est fou ce mec! y a 3 nanas canons ici et tu voudrais que je te suive?
*c'est pas une question d'oser! mais de vouloir... je n'ai aucun interet a suivre un decati qui n'a même plus la peau sur les os!

Le visage de Slanesh avait viré au rouge vif.... l'agacement plus que la colère l'habitait et il n'était pas enclin a suivre ce tas d'os.... il était venu pour faire la fête... ripailler, chanter et B"tuuuuuut" (du a une censure tardive du contenu nous sommes forcé de modifier le script...)

ripailler, chanter et vivre une expérience sentimentale incomparable...

"Bon à défaut de soins, un petit massage, mesdemoiselles, mmmmmh???"

Il chercha des restes de vêtements ou du moins quelque chose pour pourrait faire office de bandage.

L'hideux fit de nouveau son apparation

L'hideux a écrit:

"MUUUUUUAAAAAAAHHHHHHHAAAAAAHHHHH !!!!!!!
Tu es bien sûr de toi Torak !!!!
Les cellules mènent-elles vraiment nulle part?
Tu crois encore pouvoir jouer aux osselets avec moi les tripes à l'air?

"Oh, gaillard, je ne la ramènerai pas trop non plus!!! J'ai encore un oignon à peler avec toi!!!! Je me rafistole et t'as intérêt à t'accrocher à ton slip ou à ce qu'il t'en reste car je vais m'arranger pour qu'on ne puisse même plus jouer aux osselets avec tes restes!!!!!!!!!"

Ses yeux s'enflammèrent et il sentait la rage monter en lui. Cela lui empéchait de trop penser à la douleur qui augmentait et à sa baisse de tension car il commençait à perdre beaucoup de sang.

Il commençait à avoir la tourniole, il posa une main sur le mur pour éviter qu'il perde l'équilibre

"Brancardiers!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Jamais là quand il faut, ceux là"

Il regarda sa blessure. Certes, il n'avait pas son intestin grèle qui sortait au point qu'il puisse sauter à la corde. L'entaille n'était pas si profonde et Krom merci, sa ceinture de muscles abdominaux avait empèché une catastrophe fatale.
Néanmoins, fatale, cela risquait de le devenir, le sang continuait à couler dans ses mains et il commençait à sentir le froid l'envahir, l'engourdissement et la fatigue

"c'est l'heure de la sieste, là..........

Slanesh, laisses-moi z'en une, penses à ton frère d'arme............"

Ses yeux se révulsèrent légèrement, il eut le temps de découper un morceau de sa peau de bête pour la plaquer sur son ventre

"une si belle peau, quel gâchis"

** SblaFFFFFFFFFFFFFFFFFFF **

Il s'écroula par terre

Voyant que Yassinda était entre de bonnes mains, elle avait silencieusement suivi le groupe.
Elle s’était tenue en retrait jusqu'à maintenant n’aimant pas ce retrouvée entourée par des personnes qu’elle ne connaissait pas.
Soudain, elle remarqua que le barbare vacillait. Elle s’avança afin de lui demander si tout allait bien mais il s’écroula avant qu’elle n’ait eu le temps de s’approcher.

Elle leva les yeux au ciel.

Je l’avais bien dit qu’il fallait le soigner mais on ne m’écoute jamais, tssss !

Elle s’accroupit à côté du barbare inanimé et souleva la peau dont il avait recouvert sa blessure.
Elle se retourna vers le barbare en kilt.

Je ne sais pas si j’arriverai à le soigner…je n’ai jamais fait ça auparavant ! Mais bon on va toujours essayer…

Elle enleva alors totalement la peau qui recouvrait la blessure et ferma les yeux afin de se concentrer. Elle eut alors une vision précise des différentes veines que le couteau avait sectionnée. Elle s’apprêtait à poser ses mains sur le ventre du barbare lorsqu’elle hésita.
Si elle voulait le soigner, il faudrait qu’elle le touche. La peur vint alors troublé son esprit. La peur des hommes, la peur d’un homme et de ce qu’il lui avait fait.

« Allons, reprend-toi…Tu peux le toucher…Il ne pourra pas te faire de mal puisqu’il est inanimé ! » pensa-t-elle.

Elle prit une grande inspiration et retrouva sa sérénité. Elle posa ses mains sur la blessure et aussitôt la lumière dorée sembla coulé sur la blessure. Elle referma les veines ainsi que la peau. La plaie sanguinolente ne fut qu’un souvenir, aucune trace ne restait.
Elle sourit, contente que cela ait marché.

Et voila…Un barbare remis à neuf, un !

Le barbare ouvrit un oeil et tout était flou et une ombre penché sur lui apparaissait

"Mmmmmmmmmmmmmh, C'est toi, Mamie ???"

Il tendit une main vers l'ombre

"Oufti, quel cauchemar............."

Slanesh entendait délirer Torak et se mit à ricaner doucement, il s'approcha d'Aenor

"Vas-y, fais-toi passer pour Mamie, on va rire deux secondes"

La demoiselle, inteerloquée ne savait plus quoi faire, d'un côté un sadique lubrique avide de révélations, de l'autre, un pauvre petit être sans défense masqué dans un corps de barbare qui réclamait presque sa mère en suçant son pouce.

"Mais que.. flebede, quoi, que uh ?"

"Dis-lui que tu es Mamie, calînes-le, rassures-le"

Aénor porta sa main au visage du barbare allongé. Il sentit la douceur de la main et la châleur de la caresse sur son visage, tudieu!!! Avait-il déjà goûté à autant de tendresse ??

Il mit sa main sur celle d'Aénor, bascula son corps sur le côté et se lova autour de cette main chaleureuse

"Mmmmh, Mamie?? Deux sucres dans mon café, s'il te plaît.........."

Immédiatement, elle retira sa main, quelque peu choquée de cette réponse et se leva

"Je veux bien soigner mais de là à faire la nounou!!!!!"

"Que de ??? quoi??" Torak ouvrit ses yeux et vit la supercherie avec Slanesh qui rigolait de plus belle

"Allez, vieille bouse de behemoth, lèves tes fesses, on a du pain sur la planche"

Le barbare se leva et se rappela les évenements, regarda son ventre et ne vit aucune trace

"Mais, je n'ai pas rêvé"

"Non, c'est moi qui vous ai soigné, barbare" fit remarquer Aénor quelque peu encore vexée du petit jeu auquelle elle s'était prettée en toute innocence et bonne volontée

Torak redevint le barbare qu'il était. Sa constitution lui permit de retrouver rapidement la pleine capacité de ses moyens, son regard devint plus acéré et le planta dans celui de la donzelle....

"Mais comment vous remerçier, gente dame???" dit-ll en prenant la main salvatrice et en l'embrassant délicatement tout en gardant son regard de celui de la soigneuse

Yassinda s'apprêtait à déchirer sa robe pour en faire un bandage quand Aenor prit les choses en main. Le pauvre barbare avait l'air minable ainsi, entrailles pandouillantes, blanc comme un drap. Sa soeur présentait des dons assez puissants depuis l'apparition de ses ailes, Yassinda était assez impressionnée mais ne souffla mot sachant Aenor sensible sur le sujet, elle l'a regarda donc soigner Torak.

"Dis-lui que tu es Mamie, calînes-le, rassures-le"

Sourcil levé, sourire mi amusé mi agacé, elle fixait le petit jeu qui se déroulait, elle en oubliait presque les paroles de l'Hideux.

Quant à vous mes damoiselles, vous seriez bien avisées, si vous quittiez la compagnie de ces deux barbares, qui sait ce que leur odeur répugnante peut attirer vers eux?"

Torak remit sur ses pieds, elle se dirigea vers le couloir mais arreta net a son entrée. L'affreuse chose commençait à l'énerver sérieusement.

«La chose la plus répugnante qu'ils auraient pu attirer ici, c'est toi espèce de vieux tas d'os!!! Je vois pas ce qui pourrait être pire qu'un baiser venant de ta part!!!!

Elle avait crié d'un ton méprisant a l'entrée du couloir et l'écho lui renvoyait ses propres paroles sur un air de défi.

"Grumblgrumbl!!!! Nom d'un orque puant!!!
Qu'est ce qui m'a pris de venir quand même ici?
Je tourne en rond depuis que j'ai abandonné mister oreilles pointues dans son trou...
Tiens des voix!
Je vais les suivre, enfin du monde!!!
Je me demande si je fais bien de me réjouir là...
Enfin je verrai , il y aura peut être de quoi manger, il a eu de la chance que je ne digère pas l'elfe..." c'est en maugréant que Ténébryss apparut par une des entrées de la prison.

Aucune réponse de l'hideux, Yassinda en est plutôt soulagé. Dieux savent ce qu'il aurait pu lui faire encore, l'embrasser une fois de plus, la tuer, la violer ou pire encore la décoiffer!!!

Plus renfrognée que jamais, elle avait l'impression d'être prise au piège, personne n'avait envie de partir... Les barbares décidément... ça ne pense pas plus loin que le bout de leur... *toussote* C'est avec dédain qu'elle regarde la chose de compagnie de sa féline soeur. Quelle idée d'avoir «ça» pour tenir compagnie... Ça bave, faut les laver, pas capable de faire à manger et ça ne donne pas d'argent... bref, inutile!

Yassinda savait que son sale caractère reprenait le dessus, mais c'était plus fort qu'elle, elle avait envie de tuer tout le monde, même pas un verre d'alcool pour la calmer, inacceptable. Une silhouette au fond d'un des couloirs retint son attention, en plissant les yeux, elle devina dans l'obscurité un corps de femme qui regardait dans sa direction. Mains sur les hanches, voix arrogante et méprisante.

«Eh ho! On espionne?»

Avant de faire remarquer sa présence Ténébryss examina à qui elle aurait à faire.

"Ralalalala !!! Quelle compagnie!!!
Un gugusse en jupe, un autre gros plein de soupe, une petite minette avec un bidule non identifié sur l'épaule, une humaine avec des ailes????
Et une espèce de pétasse aux cheveux verts...
Bon ben on va faire avec!!!
Je vais bien m'amuser avec eux!!!" pensa Ténébryss

"Obscura !! Darkness!!!
Je vous ordonne de me faire apparaître une besace avec des fioles d'alcool elfique drogué, et des provisions de bouche." leur ordonna -t-elle silencieusement.

Le sac venait à peine d'apparaître à ses pieds que sa présence fut remarquée.

«Eh ho! On espionne?»
C'était la bimbo avec des algues sur la tête.

"On se calme ma jolie l'apostropha Ténébryss
On me parle sur un autre ton poupée, si tu tiens à ce que ton joli nez ne soit pas ruiné par un coup de boule!!!
J'ai l'air d'espionner d'après toi ???
Je suis Ténébryss Guerrière des steppes et toi qui est tu pour me prendre de si haut?" lui dit Ténébryss d'un air peu amène, se plantant devant elle et laissant tomber son sac sur les pieds de l'impudente...

Au moment où Yassinda allait répondre, le sac de Ténébryss se mit à grésiller puis à flamber.

"Pousse toi espèce de nouille où ta robe va prendre feu!!!!
C'est quoi ce rire? J'ai l'impression que quelque chose me frôle..."

Dans les cendres du sac un parchemin intact apparut, Ténébryss s'en saisit vivement et lu ces lignes:

« Cher convive, j’ai l’immense honneur de vous inviter dans mon domaine, loin des frasques de mon époux. Vous y accèderez par un passage dans la salle aux murs de sang, qui s’ouvrira pour vous et seulement vous.
Vous trouverez dans ma dépendance, de quoi vous restaurer et vous divertir.

N’oubliez pas en en passant de saluer mon cher mari, qui vous croiserez certainement en chemin.

Votre dévouée… Emma »

"Bon, je crois que les choses se précisent, j'y vais, ceux qui le veulent peuvent me suivre!"
Et sur ses paroles ténébryss fit demi tour et partit dans l'obscurité en quête de la fameuse salle... Slanesh sur les talons, allez savoir pour quoi...

L'hideux apparait subitement par une porte dérobée jusque là invisible au fond d'une cellule.

"TORAK !!!!!!!!!!!

Si tu as fait le bon choix tu me suivras!!!!!!!!!"

Façe aux hurlements de l'Hideux, le sang du barbare ne fit que 654554135 tours

"Ah mais Cornediou!!!!!!!!! Alors que je fais preuve d'un minimum d'éducation en remerçiant la donzelle qui m'a soignée de tes blessures, tu me demandes de te suivre!!!!!!!!!"

** Pensif **

"Sans compter que le peu de demoiselles errant içi, il faut toujours que quelqu'un me sépare d'elles........... didju........"

Se reprenant à voix haute

"Toi, gaillard, tu vas regretter ton état hideux!!!!!!!!"

Il se mit à poursuivre l'être en courant au fond de la cellule vers la porte dérobée, sa masse tournoyant dans les airs au-dessus de sa tête