L’arrivée des invités

Arf, je rêve ils m'ont ignoré! Hormis le bossu... Et encore son message s'adressait à l'ensemble des invités. Tss, me mêler à la vermine..

Trop! Il se retourne près à quitter ce village, jurant de ne plus répondre à ces invitation. Elle s'énnerve. L'hésitation, les murmures... Il grogne. Soit, une fois de plus il se laisse aller à un de ses caprices.

Tien, une parias? nan? Si c'est le cas, peut être que la sangsue ou l'autre larve traîne dans le coin, ca expliquera la présence de la Felys aussi. Après tout elle le suis partout...
Hum... Finalement l'entité avait peut être pas tord.

Mais ils partent sans moi! Courage...

Seigneur protège nous de cette créature qui ressemble plus à un suppot du malin qu'à un bossu, valet de je ne sais quel maître. Je m'attends presqu'à le voir sortir une langue fourchue de sa bouche à chacun de ses bégaiements. Signe de la croix.

Il propose de nous rendre à la taverne, lieu de débauches. Et eux sans réfléchir, l'écoute et y vont d'un pas guilleret. Ce village, ces gens... Pourquoi n'y suis-je pas à l'aise. Aucun ne se pose cette fameuse question : Pourquoi sommes-nous là ? Il s préfèrent tous et toutes vendre leur âme pour un verre d'alcool, quelques caresses interdites, se vautrer dans le pêché.

Je rechigne à aller dans la taverne. Mais rester seule dehors alors que le soleil se couche, n'est guère rassurant. Je cherche une église mais n'y en voit aucune. Voilà ce qui me turlipinait depuis tout à l'heure ! Quel village n'a pas sa petite chapelle ou église ? aucune !

Frissons. Signe de croix. Oh seigneur, quel pêché ai-je commis pour que tu m'envoies dans l'antre même de ton plus farouche adversaire. Me crois-tu assez forte pour ne pas succomber à la tentation du malin ? J'ai foi en toi mon dieu.... mais je crains que tu ne m'ais mal jugé.

Frissons. Signe de croix. Je me mets en marche pour rejoindre la catin, la simple d'esprit,les félidés, l'elfe, le reitre, la souillon, le barde, et la seule à mes yeux qui soit digne de voir son âme sauvée.

Hiémain avait trouvé le papier dans le fond du tiroir de la cabine du capitaine. Il saisit sa chance de s'evader des griffes du pirate. A la prochaine escale, il fallait se rendre dans un certain village au nord reconnaissable entre tous.

Mais voilà, deux jours après, les compagnons du bateau fouillèrent ces affaires personnelles. Ils prirent le billet et ne trouvèrent pas mieux que de le jeter par dessus bord.

Hiémain ne réagit pas et laissa le papier se noyer dans l'océan.

Hièmain ne perdit pas courage, il eut la chance de faire parti des heureux elus qui étaient autoriséés à descendre à terre.
Par respect de soi même, il reprit ces vêtements de prêtre qu'il cacha dans un balluchon. Descendant avec sa tenue de mousse, il fit bien attention de n'eveiller aucun soupçon et accompagnat les marins dans le quartier des plaisirs reservé aux étrangers.

IL ne but que très peu et reussit à s'equiver quand ces compagnons commençaient à être bien entamé par l'alcool.

Il suivit le dédale des ruelles pour passer la porte nord du port. Des gardes étaient effectivement postés. Il fallait se cacher. Hièmain cherchait autour de lui une solution quand un petit garcon l'accosta.
"Tu veux quitter la ville, donne moi ton balluchon et je te fais passer par un passage secret"

Hièmain était décontenancé, il y avait sa tenue de moine et son argent. Il ne voulait pas quitter ces biens ni louper sa chance de passer la porte.

"Ecoute petit, je veux bien te donner ce baluchon mais après que tu me montre le passage, si tu le veux bien, j'ajoute même cette bague." Il lui montra la bague dérobé le jour même dans le coffre du pirate. Vengeance personnel pour non respect de sa personne et de ses services.

Et oui, Hièmain était devenu pirate malgrè lui.

"par contre, il me faut ue autre tenue."

Le petit garçon emerveillé par la bague accepta et l'emmena dans une maison collée au mur de la porte nord. Il lui présenta des vêtements étranges que Hièmain n'avait jamais portés et celui-ci se sentit comme déguisé en magicien d'oz.

Puis le passage, petite porte dissimulée au sol. Ils passèrent tous les deux à travers un souterrain assez long puis ressortir dans l'orée de la forêt derrière le port.

" Merci petit garcon prend bien soin du contenu de ce sac, il te guidera peut-être vers Sâ" Il lui tendit son balluchon.

Puis demanda : "Connais tu un village .." lui décrivant le peu que ces souvenirs lui offraient.

Le petit garçon lui indiquat la route et hièmain partit le long du sentier. Après deux jours de longues marches, il arriva à ce qui devrait être le village. Bien qu'en retard d'un jour par rapport à la date du rendez vous, Hièmain tenta sa chance.

C’était les derniers préparatifs, j’avais enfin mis cette robe qui était parfaite, d’un blanc resplendissant. La servante venait de finir mon chignon. Il ne restait plus qu’à enfiler les gants et mettre le voile. Tout aurait du aller pour le mieux, pourtant ce n’était pas le cas...

Quelqu’un frappa à la porte.

« Je t’ai déjà dit que ça porte malhe... »

Je n’eu pas le temps de continuer que la personne ouvrit la porte. Ce n’était pas celle à qui je m’attendais : c’était un messager. Il avait une invitation pour moi.
Le temps que je jette un œil à cette invitation, il avait déjà disparu. J’étais conviée à me rendre dans un village dont je n’avais jamais entendu parler.

Etait-ce là l’échappatoire que je cherchais ?

Je ne me fis pas priée, j’enfilais un châle sur mes épaules que la robe laissait nues, et sortis à la hâte de la pièce, ne laissant derrière moi aucune indication quant au lieu où j’allais.

Je marchais dans la campagne, loin des rues passantes, suivant le plan se trouvant au dos de l’invitation.

Au bout de longues heures, j’arrivais enfin dans ce fameux village. Quelques invités étaient déjà arrivés d’après les cartons d'invitation qu’ils avaient tous en main. Ils se dirigeaient tous vers la taverne, je décidais de les suivre, cette longue marche m’avait donné terriblement soif...

Un voile, une vision trouble..
souvenirs d'orgie somptueuse, liqueurs enivrantes, stupre et verbe haut..

lueurs rouges, vision trouble, mes pensées s'emmèlent, mes souvenirs incertains..

Orgie dans la villa familiale sur les hauts plateaux, tout le gotta invité, jeunesse dorée, noblesse débauchée..
Sublime décadence, orgie bestiale, un voile devant mes yeux.. Cette femme...

Les hommes de père m'ont laissé en haut de la colline, ce mystérieux village localisé, je leur ai dit de rebrousser chemin, moi seul suis convié, et je compte bien percer le mystère de cette invitation..
sa vision me hante, et je ne sais même pas si me trompe, mais je vais de l'avant et comprendrai...


Les yeux imbibés de liqueurs diverses, je me prète à ces jeux libertins, voile rouge, cette femme, cette vision m'obsède, je perd le fil, le voile se fait plus opaque et mes forces m'abandonnent.. elle est là, m'envoute, je ne suis plus moi, l'absinthe et l'opium se joue de mon jugement, est elle réelle ? Je veux la toucher, la posséder, le voile m'obstrue, trou noir, plus de force, j'ai perdu connaissance..

Au petit matin un vilain mal de caboche, je fais peine à voir, les convives sont partis, je trébuche dans les vestiges de la fête.. J'y repense soudain, cette femme.. qui était-elle..
Plus rien, sauf cette lettre, posée sur la table de marbre, théâtre la veille de fornications mondaines de première classe...


J'ai tout d'abord cru à un canular.. Puis me suis pris au jeu, me voilà répondant à l'invitation..
Ce village ne figure sur aucune carte, j'arpente seul sur ma monture le sentier qui descend au bourg..
Il semble y avoir du monde, du beau monde ? Rien n'est moins sûr.. Quelle étrange invitation.. Nouveau jeu mondain ? traquenard hostile ? Qu'en sais je...

Je pose pied à terre et pars à la recherche de renseignements, mon cheval en bride...

Allons bon... Qu'est ce que c'est que cette histoire ?! Je commence à regretter m'être aventuré dans cette mascarade.
Mon cheval en bride, je recule de quelques as à l'apparition de.. De cette.. Chose..

Traquenard ?

MMmmh.. La mise en scène est lugubre en tous cas.. S'il s'agit d'un nouveau genre de surprise mondaine, de jeu libertin, c'est d'un goût incertain..
Vais-je partir ?


Cette femme, vêtue de dentelles rouge, de bandes de soies, elle qui mena la fête ce soir là.. Elle qui lança l'orgie dans une éblouissante démonstration décadente.. Elle serait à l'origine de.. ça ?

Je ne partirai pas et j'en saurai plus, j'avance plus en avant dans le bourg, la chose a semblé m'indiquer une direction, mais laquelle ? Le premier ? mmmh..
Je vois quelques personnes, bien réelles celles là, elles se dirigent vers une bâtisse.



Je les suis...

L'homme parvint à ouvrir l'oeil gauche, pas completement car sa paupière était un peu tuméfiée. Ses braies trempées de sa propre pisse avaient refroidi sous lui depuis qu'il avait perdu conscience. Des frissons convulsifs ébranlaient la moindre parcelle de sa peau, et le froid de ses vêtements trempés n'en était pas la cause.

Je m'appelle Egon Balrogsen lui dit l'inconnu.

Sa voix grave et minérale semblait résonner de l'écho millénaire des combats que les roches avaient dû livrer aux roches pour façonner les montagnes noires au pied desquelles on l'avait trouvé, nouveau né. Egon parlait avec un calme presque surnaturel qui fit se hérisser le poil du commerçant, aggravant encore ses frissons.

Je suis content que tu te sois réveillé, petit homme, mais je suis déçu que tu te sois endormi. Je te punirai pour cela. J'aurais aimé que tu assistes à ce que j'ai fait à ta servante, c'est pour ça que je ne t'ai crevé qu'un oeil d'ailleurs.

L'homme voulut gémir, de douleur autant que d'angoisse, mais seul un vague murmure put traverser la bourre de tissu qui emplissait sa bouche, retenue par un baillon serré qui lui cisaillait la nuque. Un marchand d'étoffe, Egon n'avait eu que l'embarras du choix pour trouver ici un baillon, là un lien, ou un fil à couper...la viande. Il avait solidement attaché sa victime, couchée sur le dos, sur le comptoir de la petite boutique, les bras et les jambes pendant de part et d'autre, tirés vers le bas par des liens qui passaient sous le comptoir.

Ta servante est morte, je te l'apprends, mais rassure-toi, elle est morte avec ce qui lui restait de vertu, ce n'est pas ce qui m'intéresse, chez mes... partenaires. Moi, je me nourris de la douleur et de la peur, je trouve l'extase lorsque je plonge le regard dans les yeux d'un homme qui sent ce crochet arracher ses entrailles. Ta servante n'avait plus d'yeux quand j'ai ouvert son ventre, car je lui avais fait faire un long baiser aux braises de ton âtre, qu'à cela ne tienne, elle pouvait encore gémir est se tordre, elle m'a beaucoup satisfait.

Alors qu'Egon approchait son crochet pour arracher le nez de son hôte d'un soir, on tambourina à la porte. Egon interrompit son mouvement, posa le crochet, se défit de la cape qui protégeait son habit du sang et autres humeurs de ses partenaires, et se glissa dans l'étroit couloir, vers la porte de la boutique. Un petit parchemin, plié et non roulé, avait été glissé sous la porte. En tendant la main pour s'en saisir, Egon entendit les pas du messager s'éloigner, comme si celui-ci savait, mais comment, que le message était bien parvenu à son destinataire.

Nous allons faire un peu de lecture, mon ami,... tu a reçu un courrier.

Egon déplia le petit parchemin, et le menton lui tomba sur la poitrine alors que ses yeux parurent vouloir fuire ses orbites. Le message était pour lui. Egon Balrogsen. C'était impossible, plus personne qui fut encore en vie ne pouvait connaître son véritable nom, pas même ceux qui le lui avaient donné, à cause de son regard qui faisait peur aux habitants de son village d'adoption.

Le Village, par tous les démons, il était invité au Village. Ce village qu'il avait tant cherché. Tout à la joie de découvrir l'itinéraire très clairement détaillé, il oublia l'étrangeté de ce que son nom fût connu d'un mortel.

Désolé l'ami, je vais devoir écourter le délicieux accueil que tu me fais, car voilà qu'on m'invite en un lieu que j'espère visiter depuis mon enfance. Tu as de la chance, le sais-tu, beaucoup de chance.

En disant ces mots, et tout en poursuivant sa lecture, Egon Balrogsen ouvrit le ventre de l'homme de part en part, sans un regard pour le flot de viscère que vomit le monstrueux sourire qu'il venait d'ouvrir de son large couteau de boucher.

Le village était impossible à trouver, sans les indications de l'invitation, mais grâce à celles-ci, Egon en parvint sans encombres à la porte .

Un jeune elfe emmitouflé dans une cape d'un noir d'ébène était accoudé au comptoir de son bar , attendant une quelconque client..
Les heures passaient et se ressemblaient... La solitude était à son paroxysme quand l'angoisse prit le dessus.
La brise devena rafale , les volets claquaient violemment , le vent provoqua des bruits inquietants .
La peur parcourait l'elfe , il se réfugia sous le comptoir et attendait , tout en frissonant , la fin de cet étrange évênement .
Quelques minutes plus tard , la pluie commençait à tomber , ce qui marqua la fin de ce phénomène .

Néanmoins , le barde gardait la peur au ventre , il se releva doucement et....
Il s'aperçut qu'une lettre était déposée devant lui...

De multiples questions l'assaillirent

*Comment est-elle arrivée ici ?Qui a bien pu déchainer les éléments ? Que contient-elle*

La curiosité fut trop forte , il décida d'ouvrir la lettre :

"Vous êtes invité au village
Monsieur Vahn Fanel"

"Qui cela pouvait-il bien être... Enfin... ici on s'ennuit.. Je vais y aller , ça ne pourra pas me faire de mal"

Il prépare un sac , quelques vivres , son bâton , des potions en tout genre.. surtout de l'alcool et le voila prêt désormais .
C'est ainsi que le mélodiste décida de parcourir un bout de chemin pour rencontrer ce village qui semble être une utopie.

Non loin d’un village isolé du monde, perdu loin de tout, une petite boule blanche frissonne, esseulée en plein milieu d’une prairie jaunie par les herbes asséché d’un été trop chaud.

La créature s’ébouriffe soudainement, un nuage de plumes blanches se soulève autour de l’animal. Une bosse apparaît au sommet de la boule de plume qui réorganise son plumage. Deux gros yeux blanc, vifs et luisant apparaissent, surmonté d’une crête rouge. Une bavette sous un bec court et large se laisse apparaitre.

Le poulet s’agite…

PPPAAAAAAAAAh Popopopo… !! COCORICOOOO !!!

La bestiole semble agacée, la prairie ne lui plait plus. Le poulet se dresse sur ses pattes et entreprend de courir. Il ne tarde pas a trébucher, et voilà le poulet qui roule, roule, roule comme une pierre, qui dévale une pente pour

BBBAAAAAMMM !

…S’écraser contre un talus

Le temps de reprendre ses esprits, le poulet regarde aux alentours. Des habitations se dressent comme des montagnes autour de lui, ce qui ne semble pas perturber l’animal qui continue à regarder les lieux hébétés.

Voilà distraction plaisante pour le petit poulet qui s’ennuyai.
Il secoue ses plumes, se débarrasse de la terre qui assombris son plumage, et le voilà qui avance fièrement au travers de la ville, dodelinant de la tête. Les yeux mi-clos, il se pavane comme le plus grand des paon

Il avait beau le relire une nouvelle fois, il n'arrivait toujours pas a comprendre le pourquoi de ce parchemin.
Juste quelques mots de griffoner : "Nous vous attendons au village" s'en suivait un plan indiquant le moyen de trouver ce dit village. Ni explications ni signature, pas moyen d'en savoir d'avantage puisque l'homme emcapuchonné avait bien évidement disparu juste apres lui avoir remis le mot.

Une invitation mais pourquoi? Cela n'avait guere de sens et donc cela aiguisait sa curiosité.
Bon cela ne pouvait surement pas etre un piege, c'était bien trop grossier et il y avait de moyens bien plus simple que celui ci.
A quoi bon allait perdre son temps dans un trou perdu au fin fond des montagnes?
En meme temps le messager ne se serrait pas donner la peine de parcourir tout ce trajet si il s'était s'agit d'une simple plaisanterie.

Le parfum de mystere que dégagait cette lettre était trop entetant pour etre ignoré.
C'était décidé, il devait allé voir par lui meme.... et c'est ainsi qu'ils voyaga des jours et des jours pour arriver au lieu-dit.
Quelle idée de constuire un village aussi loin de la civilisation, cela dit il fallait bien reconnaitre que le bourg était acceuillant......trop peut etre meme.

Bien il fallait maintenant voir si quelqu'un pouvait le renseigner, d'autre que lui se trouvaient la mais avaient l'air tout aussi perdu.
Bon il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre pour le moment.
Il s'adossa contre un petit muret et attendit en regardant les autres personnage présent en ces lieux.

J'espere que je ne suis pas venu pour rien, pensa il.

*Comme à son habitude, Beregorn profitait de son instant de libre pour recompter encore une fois ses pièces d'or qu'il avait amassé toute la journée. Son travail de mercenariat lui rapportait beaucoup, c'est ainsi qu'il avait put s'acheter la fagnifique villa dans laquelle il résidait maintenant. Il prenait tous les contracts qui lui passaient sous la main: vol, espionnage, enlèvement, assassinat... Et ainsi amassait une fortune considérable! Il ne ratait jamais une occasion de s'enrichir. Mais il était très timide avec les dames, ce qui lui valait parfois bien des ennuis.
Alors qu'il commencait à s'ennuyer, un majordome lui apporta une lettre cachetée*
"AH, encore un autre contract? Chic, je vais pouvoir gagner encore un peu avant la fin de la journée, qui sait?"
*Il regarda l'envellope à son nom, puis l'ouvrit. A l'intérieur, une lettre d'invitation, et un plan. Ni adresse, ni nom.*
"Pfff... encore une demande d'aumône à tous les coups.
*Il lu la lettre*
"Rendez vous au village, le plan est joint avec. Mouai, sympa. Qui sait, peut être y a-t-il
moyen de gagner quelques pièces. Bon, je tente le coup..."
*Il prit sa grosse épée qu'il mit dans son fourreau, enfila sa longue cape violette et fit appeler son serviteur*
"Selle moi mon meilleur cheval, je pars pour quelques jours. Dit à Etherius de bien veillier sur les affaires, moi je pars pour aller faire quelques bénéfices..."
*Une demi heure plus tard,vêtu de somptueux mais néanmoins discrets vêtements, comme il avait l'habitude d'en porter il enfourcha un cheval puissant, et partit tranquillement*
"J'espère pouvoir bien profiter de ce petit séjour...Et en faire grand profit!"
*Lorsqu'il arriav en vue du village, il remarqua que celui-ci ne semblait pas très riche ni très grand*
"C'est ca le fameux village? Ca ne mérite même pas le détour!"
*Il voulut s'en retourner, mais une puissante tempête de neige se leva*
"Allons bon, encore ma chance. Bon, ben pas le choix, va falloir aler dans le village".
*Il entra péniblement dans le village. Son cheval mourrut de froid à quelques pas d'une grande bâtisse qui ressemblait à un hôtel*
"Bon, j'espère trouver du monde là dedans"
*Il entra, et refermant la porte, il se tourna, et vit l'hôtel magnifique. Remit de son émotion, il se décida à fouiller un peu la bâtisse...*

La nuit tombe lentement, deux yeux brillent de dans le noir intense de la chambre. Rien d'ouvert, pas une bougie allumée, seuls les ombres l'entourent... Seulement les ombres... Informes, ressemblants a un chaos oublié... Le jeune homme pose sa main sur son oreille droite, le bourdonement commence. Quelque chose bouge de dans la chambre. Une ombre? Une ombre s'anime, s'approche furtivement du supposé humain.

BLAMM

L'ombre attrape l'humain et le plaque contre un des murs de la chambre, le souffle sentant le souffre émoustille les sens de l'humain. Il étouffe. Soudain, un grincement, quelqu'un ouvre la porte et l'ombre disparait. L'humain retombe sur le planchet, furieux. Il se lève, et se dirige rapidement vers l'humain a l'entrée, l'attrape par la gorge et dit, avec un ton revêche:

- Qui t'envois! Tu viens de me faire rater mon allé en enfer!
- Je Groumfff Groumff.

L'humain éttoufe, le jeune homme relâche celui qui est entrée quelque minute avant.

- Une nouvelle?
- Une lettre, messire, de la part d'Hébé. Et une autre...
- De qui?
- D'un messager.
- Donne et part.

L'humain pose les lettres dans la main du jeune homme et part en courant. Il regarde la lettre d'Hébé et l'ouvre en premier.

"Belial, mon ami,

As-tu toi aussi reçu la lettre? J'en aie reçu une quio me convie a un certains village, un paradis qu'il dise. Je suis très intéréssée, et toi? Cela me botterait d'y aller avec toi. Si oui, répond moi. Ne tue pas le messager, j'ai insisté et l'es payer cher pour un aller et un retour.

Ou alors, tue le et envoie moi Sipiyu. Je voudrais bien le revoir celui là. Enfin, j'espère que tu m'accompagneras, si oui, pars demain matin et rejoins moi là bas. Si l'un de nous deux arrivent en premier, il n'attends pas l'autre, d'accord?

A bientôt,
Hébé."

Avec un petit sourire, Belial ouvrit l'autre lettre:

"Cher Belial,
Vous êtes conviés au Village.
La carte qui suis, vous aidera..."

Belial sourit, il y ira! Dès maintenant! Il attrape un bout de papier, ainsi qu'une plume noire et écris rapidement sur une lettre:

"J'y serais Hébé, dépêche toi!"

------
Quelques heures plus tards.

Sur sa cavale noir bleuté, Belial avance rapidement, suivant les quelques instructions de la carte, évitant les lacs, trop peur de tomber dans les lymbes, évitant les falaises, peur d'être attrapé par un dragon infernal ou de rencontrer les monstres des abîmes... La cavale, plus énergétique qu'un dragon, courait a en perdre halleine, jusqu'à se stabiliser.

BAMM

Un pied a terre, Belial descend de son cheval qui part aussitôt, plus loin. Il regarde autour de lui, rien que des personnes, sûrement conviés aussi. Mais il ne se pose pas beaucoup de question, a quoi bon s'il n'a pas les réponses et qu'il ne veut pas les chercher...

Il regarde une jeune femme, une vampire en vu de l'odeur de sang qui se dégage d'elle et du désir qu'elle a, lequel? Aucun idée, Belial ne voit pas tout. Cette chevelure noire corbeau, ces fichues courbes, Hébé? Il se dirige vers elle et pose sa main sur la hanche de la jeune fille, mais au toucher, ce n'est pas elle.

Il se stop, retire sa main, ne rougis pas, il ne peux plus depuis un petit bout de temps...

"Je... Je suis désolé.... Je vous aie confondu avec quelqu'un d'autre..."

Il regarde la jeune fille, et non, ce n'est pas Hébé.

"Je suis Belial, et vous?"

(Ce petit passage s'adresse a Nini )

*AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH*
*BOUM*
*PAF*


"Mais tais-toi, espèce d'imbécile !!!"

Une jeune féline sort alors de derrière le poivrot d'orc qu'elle venait d'assomer, à coup de pierres et de griffures en tout genre. Elle laissa échapper un miaulement désapointé. Sirah n'aimait pas en arriver là... Mais ce lourdeau ne lui avait pas laissé le choix...
Quelle idée d'écouter les gens qui écoutent au porte aussi ?

Sirah soupîre, un long et profond soupir.
Que faire ? Rendre utile sa petite démonstration de force, ou passer son chemin, comme si souvent...
Elle décida d'aller là où l'envie était la plus grande, au moins, elle n'aurait pas jouer l'espionne pour rien. On dit ainsi que des hommes et des femmes, une élite sans doute, puisqu'il se répand des invitations, sont invités dans un Village. Là où il y a des gens, il y a de l'argent.

Il n'en faut pas plus pour la décider.

Mais Sirah fronce les sourcils... Elle n'a qu'entre-aperçu un plan... Tant pis, elle fera avec ! Reste à régler le souci de la discrétion, elle arrivera surement en retard !

...

Un rapide passage à l'auberge, et la voilà prête. Une tenue noir de velours, sobre et chic à la fois, près du corps et tout en finesse.

La Voleuse part alors en quête de ce lieu mystérieux, mais au combien prometteur financièrement. Des heures de marche et de course suivirent son départ, mais sans se perdre, elle arrive, fière de son instinct félin qui ne l'avait pas trahi. Des gens étaient bel et bien présent malgré le mauvais temps qui faisait rage... Et ça sentait l'or à plein nez. Sirah arbora un large sourire, avant de se fondre dans le dédale des ruelles, cherchant la tranquilité pour décider de ce qu'elle va faire... totalement étrangère, pour l'instant, à l'animation qui règne parmi les "invités"...

(Kikou soeurette Sha va t'il?)

Elle dors comme une masse, mais le furet noir aux yeux rougeâtre qui vient de pénétré dans la chambre de celle-ci n'est pas d'accord. Pas dodo. L'animal se glisse sous la couverture en peau de loup et piunce la vampire qui sursaute, hurle, et joint a ce cirque un joyeux tintinmart d'injures plus violentes les unes que les autres.

Elle attrape l'animal, l'observe et enfin, le sert contre elle.

"Sipiyu... Je t'attendais... J'ai dût m'endormir!"

Elle regarde la patte de l'animal et y détache un petit message de Belial. Aussitôt lu, elle saute de son lit, toute habillée, d'une armure noire et légère, ainsi que d'un long katana aussi noire. Elle prend sa cavale noire et pars aussitôt, elle aurait dut partir plus tôt...

Mais quelle loire! Elle cavale dans les plaines, le furet dans la besace, le katana à la ceinture..

---

La sombre jument s'arrête, enfin arrivée! Mais voilà que Monsieur l'Ami d'Hébé drague?! Mais s'en est trop dit donc! Elle saute du cheval, les crocs bien en vu, l'air furieux, et pose sa main sur le katana... Se faire remarqué dès le début? Très peu pour elle, elle se stop a mi chemin, et exasgère un toussement...

Elle regarde autour, pas un mâle digne de ce nom? Dommage, elle reste plantée là, a réfléchir d'une certaine veangeance envers ce GentilHomme... Pas très gentil au fond.. Mesquin et perfide... Nyahh!

Ma douce rêverie s'interrompt, adieu belle volaille... Un personnage vient de surgir et de me toucher...Me toucher ? Combien de temps cela fait-il que... La hanche ? Je l'ai senti arriver, il m'évoque quelque chose d'agréable. Surprise par son geste, je n'ai pas le temps de réagir, et n'aurais rien fait par ailleurs... Décidément j'ai vécu bien trop longtemps en dehors de la civilisation, avec un troll pour compagnon principal... Comment font les gens du monde dans ces cas-là ?... Pas le temps d'y réfléchir, il me parle.

"Je... Je suis désolé.... Je vous aie confondu avec quelqu'un d'autre..."

Ah bon... Ainsi il y en a qui me ressemblent à ce point... Cette idée me réjouit et me déçoit en même temps.

"Je suis Bélial, et vous ?"

Tiens donc, j'ai bien fait de venir, enfin quelqu'un qui ne me fuit pas et n'a pas les yeux injectés de terreur en me voyant. Il me demande mon nom en plus... Et il a des gestes amicaux. Ah je pourrais repartir à l'instant même, je suis comblée. Que me réserve donc la suite... J'ai eu raison de lustrer mes dents... Mais non, je ne vais pas sourire, après tout j'ignore comment il pourrait réagir. Je m'essuie le dégoulis par réflexe, et, yeux baissés, lui réponds de ma voix la plus rauque :

Nini, je me prénomme Nini... Nini la Vorace...

Je me sens observée, mais n'ose bouger la tête et regarder les gens, j'ai trop peur de faire peur... J'espère que Sh'prouff ne se fait pas remarquer non plus...

[hrp... Je m'en vais à la taverne alors ]

- Msieurs-Dames...

Une jeune fille au nez retroussé criblé de taches de rousseurs, sort à l'instant d'un bâtiment voisin. Elle est vêtue d'une chaude fourrure pour se prémunir de la tempête de neige, qui, même un peu calmée, fait toujours rage et hurle entre les maisons basses.

- Entrez vite ! Si vous restez là vous allez geler à mort ! On vous a préparé un vin chaud ici, ça vous fera du bien ! Si vous voulez bien me suivre...

Elle se détourne et rejoint la porte qui est restée ouverte derrière elle. Une chaude lumière accueillante vous appelle à sa suite.

[hrp : rendez-vous dans la taverne... Dépêchez-vous, le grog va déborder...]

Une silhouette, chevauchant sous un superbe ciel étoilé dégagé, éclairé par les lueurs de la pleine lune... Pas de vent... Le temps semble figé... Nul bruit...

Une homme sur une jument à la robe couleur de feu... Une crinière argentée... Qui semble très vigoureuse...

Le jeune homme, d'apparence adulte, ses cheveux marrons lui recouvrant la moitié du visage, et descendant en tresse dans le bas de son dos...

Une veste noire, assez courte, avec un col de fourrure blanc, un haut tirant sur le gris, une chaine en argent au bout de laquelle trône un pendentif semblant représenter une tête de lion surplombant une épée, un pantalon noir brodé de runes argentées semblant onduler, une ceinture en cuir, marron, et des bottes en cuir noires, remontant jusqu'au genoux, semblent être ses habits...

Attachés à la selle repose une très longue épée, gravée de rune entrelacée argentée semblant représenter un lion, un dragon et un phénix, ainsi que le soleil et un pentacle.
Sa garde est en fait une robuste crosse recourbée, avec un mécanisme sur lequel on peut appuyer, mécanisme relié à des sortes de tubes, présent à la jointure entre la lame et la garde. L'épée doit faire 1 mètre 15 au total...

De l'autre côté se trouve un sac imposant, semblait très chargé, et contenir de nombreuses affaires... On peut voir dépasser une manche de chemise, ainsi qu'un saucisson, un rouleau de papier et une corde...

Le jeune homme est concentré sur un bout de papier, qu'il tient dans sa main...

Hum... Où est donc ce village où je suis convié? J'ai encore du me perdre...

Dans la nuit, deux yeux rouges déchirent la pénombre...

Sous le ciel étoilé, une silhouette se dessine...

Sous la pleine lune, une ombre, un homme apparait...

Vêtu d’un ensemble noir, avec une ceinture de cuir marron, une longue cape rouge sang reconvrant son corps et cachant sa bouche.
A sa main droite, une mitaine en cuir, tandis que son avant bras gauche est recouvert d’un cylindre de métal doré, qui recouvre aussi sa main tout en finissant en longues griffes au bout de chaque doigt...
Ses longs cheveux, d’un bleu foncé, faisant penser au ciel nocturne, descendent jusqu’en bas de son dos et pourraient cacher son visage et ses yeux sans le bandeau rouge sang les retenant...

Il avance, semblant flotter légèrement au dessus du sol, démarche irréelle et fantastique.

Sa cape flotte autour de lui, semblable à des ailes, malgré un vent absent...

Il s’aperçoit soudain que pas loin devant lui se trouve un cavalier...

Il s’approche et l’avise...

Messire? Excusez moi de vous déranger, mais je suis perdu... Où sommes nous, et où est le village le plus proche? dit-il, tout en le détaillant de ses yeux couleur sang...

*Tss... Tous ces gens, bons qu'à être vider. Je les hait! Surtout elle, elle... Elle a osé toucher a Belial, devant moi. Ou es ce lui? Aucune importance, je vais le rendre jaloux a un point que nul ne saurait imaginé. Il ne me manque plus que le pantin qui va m'aider... Ou une pantin. Après tout, ne serais pas plus mal.*

La vampire prend sa besace et va en direction de la taverne, le poing fort sérré, les sourcils fronçés. Si tôt arrivé et déjà fâché! Mais peu importe, Hébé sait elle, qui il est, le sait elle elle?

[Etape suivante: La Taverne]