L'exterieur de l'Auberge

Ad'Min Nombre de messages : 188 Date d'inscription : 05/06/2005

Sortant de l’auberge, je mis un dernier coup de pied colérique dans une barrique qui traînait opportunément sur mon chemin.

Ainsi débarrassé des furies de ma tribu, je décidais de faire le tour de cette étrange auberge, sortie de nul part.

La bâtisse était immense, et semblait renfermer quelques pièces soigneusement camouflées, restait à les découvrir ; pour l’heure, je décidais d’observer l’extérieur.

Faite de pierres habilement disposées et de pannes en bois formant une charpente harmonieuse, sur laquelle reposée un toit de chaumes. L’auberge présentait peu de grandes fenêtres, en dehors de la salle principale où se trouvaient l’estaminet.
Mais plusieurs façades disposaient d’une série de lucarnes décorées et fumées, dissimulantes aux regards indiscrets.

Cette auberge paraissait encore plus étrange vue de l’extérieur. Que pouvez donc dérober ces lucarnes…

Sur le devant, des bancs en pierres épaisses s’alignaient justement et invitaient à siéger.

D’immenses arbres arboraient tout le pourtour et conféraient à l’endroit un caractère particulièrement enviable.

Encore quelques bancs, disséminés ça et là, et sous chacun des arbres.

Ne m’attardant pas plus sur l’auberge, à proprement parler, je promenais mon regard alentour et aperçu une grange fraîchement édifiée et je pouvais en apprécier l’odeur du foin.

Un arbre, un banc, un tonneau, une invitation à s’asseoir en bonne compagnie…

Fausse brune Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2005

Chimeric sortit de la taverne

"Ah de l'air pur, il fais bien frais et le ciel est clair"

Son odorat s'était rétablis.
Par contre, étrange situation pour sa vue... Son père était la bas, un peu plus loin.

"il n'a pas besoin d'avoir peur, comme toute "petite fille" qui cela dis a 17 ans, je vais rentrer chez moi."

Elle s'approcha de Phileas le pas léger, il semblais rêveur, et elle aussi a présent.
Elle lui fis un petit bisous sur la joue et disparus en courant, criant joyeusement

" Tu sais que je t'aime
a bientot"

Ad'Min Nombre de messages : 188 Date d'inscription : 05/06/2005

Las, je m’étais assis au pied du banc, à même le sol, le dos appuyé sur la pierre froide.
La tête basculée en arrière, je contemplais la nuit, enfin paisible.

Solitaire par exigence, mélancolique par foi, j’aimais ces moments calmes et fertiles en pensées.
Je m’étayais dans mon refuge intérieur et me laisser porter au gré d’un vent tiède et léger, prenant la mesure de l’immensité, en émoi, je me faisais petit homme et humilité.

La nuit aux habitudes sombres s’enorgueillit d’une lune rousse, rendant à la pénombre une luminosité saupoudrée et merveilleuse, volée par les nuits sans lune.

Enivré du baisé d’adieu, donné avec tendresse par Chimeric, je partais en songes, accompagné du merle moqueur. Bucolique d’un instant, je flânais dans les cieux obscurs d’un spleen, ivre d’alcool et de désarrois.

Je basculais peu à peu, malgré moi, dans un sommeil profond.

Depuis mon retour des enfers, je redoutais chaque endormissement, enclin à des rêveries terrifiantes et abyssales, dragons et chimères hantaient mes rêves.
Fatalité intangible et violente, je me réveillais transpirant et haletant, la poitrine me brûlait.
Je me relevais brutalement pour arracher ma robe, dévoilant ce tatouage de dragon qui barrait mon torse devenu feu et je hurlais de douleur et d’incompréhension.
Puis, je tombais à genoux, les bras portés au ciel, implorant une réponse vaine.

Anéanti, je m’adossais à un arbre et glissais à son pied. Rapprochant mes genoux contre mon buste, taisant le dragon incrusté, j’enfouis ma tête dans mes mains. Mes cheveux coulèrent entre mes doigts et tombèrent lentement le long de mes jambes.
Habillé de bleu et de blanc, les cheveux longs et fins, je ressemblais à une image abattue et pathétique, figée par les peurs de ce qui n’est pas expliqué, statue immobile et imprécise.

Un sanglot, peut-être. Je ne sais plus ; la souffrance des origines bouleversait ma magie, je ne maîtrisais plus mes pouvoirs et je haïssais les anciens qui m’ouvrirent les chemins de la résurrection.

Enfoncé dans l’incertitude, je sentis un effleurement, caresse délicate et légère, lanterner affectueusement sur ma chevelure coulante.
Je relevais la tête et passais une main sur ma figure pour rejeter en arrière les mèches qui masquaient mon visage et obstruaient ma vue…

Blonde Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 18/06/2005

C’est enfin a nouveau souriante que Sheena arpente les toits. Sa balade nocturne a été fructueuse et ça ne fait pas de mal pour une fois !
Ces derniers temps, elle a du être victime d’un mauvais charme mais ses cambriolages se finissaient tous de la même manière : fourbue, blessée, énervée, elle déguerpissait sans même avoir pu prendre quoi que ce soit, des gros cerbères ou autres loups de gardes lui courant après avec hargne. Elle ne compte plus le nombre de nuits qu’elle a passé, en haut d’un arbre isolé, en attendant que le « gentil toutou » rentre chez lui, bredouille mais fier. Grr… d’y penser, son poil se hérisserai presque de rage. Et ce début de soirée dans cette taverne n’a rien arrangé à son humeur malchanceuse.

Trêve de rumineries, la jeune felysse, pour le coup enfin guillerette, danse presque, sans bruit, sur les chaumes, enchantée de son joli butin. Il faut dire que voler des bijoux sur des gens éveillés, sans qu’ils s’en aperçoivent, c’est un sacré défi !
C’est dans ces moments la que son outils préféré entre en action, effleurant la victime concentrée sur autre chose, comme la lecture d’un parchemin. Le volé pense qu’il s’agit d’un insecte ou même de son propre animal de compagnie, et se contente d’un geste de la main pour le chasser, sans prendre la peine de regarder. Et du bout de ses petites mains agiles et rapides comme la foudre, Sheena déleste le malheureux de sa montre et même de sa chevalière.
Rusée, elle a plus d’un tour dans son sac, et si la personne se tourne pour savoir d’où vient le frôlement caressant, c’est Peluche qui entre en scène ! Qui irait soupçonner de complice d’un cambrioleur, un adorable petit fourreau blanc avec de grands yeux azurs et innocents ? Ahah !
Ce coup ci, Peluche est grandement récompensé de sa participation : un superbe bracelet en petites pierres rouges étincelantes lui fait désormais office de collier. D’ailleurs, il en est très fier le petit animal, et il caracole la tête haute sur le bout de ses petites pattes, auprès de sa féline maîtresse.

De toits en toits, le joyeux Duo se retrouve sur celui de l’auberge du début. Apres tout, c’est sur le chemin de leur retour…
La jeune felysse réprime une petite moue contrariée en se remémorant ce qu’il s’y est passé ; avant d’apercevoir, au pieds d’un arbre tout proche, une silhouette assoupie, enveloppée d’une robe de mage facilement reconnaissable.
Sheena a beau être pressée de retrouver sa tanière, elle ne peut s’empêcher de sauter silencieusement sur l’arbre. « Curiosity kills the Cat » parait il. Nous verrons bien.
Amusée, elle se pend par les jambes à la branche juste au dessus du magicien.
Un léger craquement. Elle retient son souffle, inquiète. Il n’a rien entendu et semble dormir encore. Petit sourire espiègle et rieur. Regard désapprobateur du fourreu, et Sheena est tête en bas, a quelques centimètres au dessus de la chevelure de l’humain. Ses propres cheveux fins, pourraient quasiment le toucher, mais c’est avec le bout de sa queue qu’elle vient lui frôler le visage avec délicatesse. Elle se mord la lèvre pour ne pas rire et s’émerveille presque des imperceptibles réactions du séduisant dormeur…

Ad'Min Nombre de messages : 188 Date d'inscription : 05/06/2005

Je relevais la tête pour apercevoir l’adorable ronronneuse, accrochée dans mon arbre dossier et perchée au-dessus de moi. Sa petite queue se baladait sur mon visage, puis ondoyait autour de mon cou, fugace et taquine…

Sheena jouait à chat perché, dans l’arbre de mes lamentations, tout en me recoiffant de manière étonnante ; tantôt hérisson, tantôt femme à barbe, je me retrouvais tête de poupée entre ses… griffes.

Un rien fâché d’être la souris de son jeu félin, j’attrapais le bout de cette queue baladine et farceuse et dans un coup de malice, je tirais dessus…

La coiffeuse prise au dépourvu, perdit son équilibre parfait, et bascula en arrière. S’emmêlant dans des gestes aériens, essayant de s’agripper à une dernière branche, de sa chute inévitable, elle vint choir dans mes bras.

Je réceptionnais la ronronneuse, légère à souhait, soyeuse et volute, ainsi blottie contre ma poitrine encore douloureuse.
Surprise de ma coquinerie, elle me fixa droit, d’un regard curieux et irrité, mais ne paraissait pas un instant, gênée par la situation.

Mage d’images, je soutenais son regard, oubliant mes tortures pensives, presque éblouis de la profondeur émeraude de ses yeux, délice rétinien et iris de pureté.
Perdu dans ses irisations, je ne pouvais qu’apprécier ce délicieux moment opportun.

Son corps reposé dans mes bras, ma main reposant sa tête, je sentis au bout de mes doigts une excroissance frétillante…

De l’encapuchonnement, sortie laborieusement une minuscule fourrure blanche et visiblement contrariée. Une oreille, deux oreilles, puis une jolie frimousse de fourreu !

Marchant dans les rues éclairées juste par les raies de lumières projetées des différentes échoppes, le paladin cheminait à la recherche d'un lieu où l'ambiance et l'alcool pouvaient lui faire oublier ses déboires passés.
Des bruits de pas précipités se firent entendre, non ce n'était pas des rôdeurs, ou des tires laine qui eux n'avaient pour habitude de se promener aussi bruyamment...

Je tournais à l'angle d'un bâtiment, les cris forts et le brouhaha laissait présager une bonne soirée en perspective. Soudain, une masse me frappa et m'envoya à la renverse.

Me relevant, je voyais Chimeric, elle aussi étalée de tout son long.
Je m'enquis de l'état de cette jeune Mage bleue, posant un genou à terre proche de la tête de la jeune femme.
Une main apaisante écarta, avec une douceur infinie, les mèches de cheveux qui barraient son visage.

"Ca va ? Comment vous sentez vous ?"

Tentant de capter son attention, une expression inquiète au fond de ses yeux

Fausse brune Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2005

Chimeric étendue au sol ne comprit pas tout de suite!

"juste ciel, rhhaaa j'ai mal à la tête! qu'est ce que j'ai encore fais ? "
se disait êlle hargneuse.

Les yeux ouverts, elle ne voyais encore rien. Puis, son rideau de fines mèches de cheveux s'ouvit, pour lui laisser apparaitre au milieu d'un ciel bleu marine, un premier quartier de lune, et quelques secondes apres, le dernier quartier, pour former un disqe lunaire parfait, tout simplement une pleine lune.

Totalement rêveuse, chimeric se disait naïvement
"Que c'est joli a regarder la lune, entouré de toutes ces petites lucioles..."

Elle fut stoppée dans ses penssées par un visage qui vint se pencher au dessus d’elle, masquant ainsi la lune. Chimeric pencha la tête sur le coté pour contempler ce joli visage, toujours l’esprit embrouillé de songes. Décidément le choc avait été assez violent pour Chimeric de nature forte et frêle, violente et calme en même temps.
Pour l’instant elle regardait ce visage inconnu qui avait l’air paisible et bienveillant.

Elle fus tiré de sa reflexion et de ses songes en désordre par deux simples questions :

Ca va ? Comment vous sentez vous ?"

Chimeric paniqua un bref instant, tétanisé, elle ne bougea pas, son regard changea, passant de l’insouciance a l’inquiétude.
La elle repris conscience et la crainte l’envahis. Malheureusement Chimeric n’a confiance en personne et se méfie de tout et tout le monde.

Elle fis un tonneau sur le coté pour s’écarter de son interlocuteur qui pourtant ne la menaçait en rien. Elle se releva craintive, bien a l’écart de galahad.
Puis elle réfléchis un instant .
« Mais il ne m’a rien fais… vraiment je ne suis pas douée… »

Elle s’approcha alors doucement de son interlocteur

- Veuillez m’excuser. Merci de vous soucier de moi. Je vais bien, un peu mal a la tête *en posant une main sur son front* mais a part ça, je vais bien
Puis, inquiète, elle demanda a son tour toujours en se rapprochant.
- Et vous ? tout va bien ?

J’observais cette jeune femme qui me regardait hagarde. Je lu dans ses prunelles le trouble et vis son regard se modifier, elle se tendit subrepticement. Soudain, elle bascula, roulant sur elle-même, pour se dresse à quelques pas de moi.

Visiblement, elle ne m’avait pas reconnu. Je me sentis en danger. Ecartant les mains ouvertes paumes tendues vers le ciel, je me redressais lentement, comme j’aurais fait face à un animal sauvage que ma présence aurait dérangé.

Les Mages Bleus étaient réputés pour leur générosité, mais ils n’en étaient pas moins de grands magiciens. Combien d’assassins s’étaient fait rôtir en attaquant l’un d’entre eux.

Finalement, elle se détendit, puis s’approcha doucement.

"Veuillez m’excuser. Merci de vous soucier de moi. Je vais bien, un peu mal a la tête *en posant une main sur son front* mais a part ça, je vais bien
Puis, inquiète, elle demanda a son tour toujours en se rapprochant.
Et vous ? tout va bien ?"

Pour toute réponse, je baissais le regard sur ma cuirasse qui portait maintenant une belle bosse.
Une moue boudeuse, je me dis :
« Je vais avoir du mal à redresser ça »

Croisant de nouveau le regard troublant de la magette, « Je vais bien », frappant légèrement mon armure du bout de l’index ce qui produisit un son métallique harmonieux.
« Juste un peu secoué. »

Puis tendant une main ouverte à hauteur du front de la jeune femme, marqua une pose :
« Permettez ? », j’attendis un geste d’assentiment.
Puis,je posais délicatement la paume de sa main sur son front, par-dessus la main de Chimeric.

« Etoile Céleste, douce déesse, soigne cette magicienne. Que la douleur disparaisse et que ne reste plus que la chaleur duveteuse de Ta présence. »

Ma prière finie, je retirais ma main et la posais sur la nuque, le regard soudainement fuyant, rougissant comme une pivoine, un rire gêné.

Fausse brune Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2005

Chimeric dus faire un effort surhumain pour ne pas s'écarter de Galahad quand celui-ci vint poser sa main sur son front pour faire une prière de bienveillance. En temps normal elle se serais reculer hativement, ou aurait repoussé son interlocuteur. Mais le choc devait bien l'avoir sonné tout de même pour ne pas réagir face a Galahad.

Chimeric le regardait grandement intrigué. Elle avait l'impression qu'il la connaissait, mais Chimeric ne le reconnaissait pas. Elle resta un grand temps sans parler, a reflechir, laiser son esprit vagabonder dans l'espoir de le reconnaitre, mais en vain.

- Excusez moi, mais... nous connaissons nous ?

Blonde Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 18/06/2005

Peluche, vexé de ne pas avoir été écouté, arbore une attitude hautaine et boudeuse en finissant de s’extraire de la cape. Trottinant quelques pas rageurs il s’assied a quelques pas du couple, leur tournant consciencieusement le dos, dans un soucis de bien affirmer - comme si cela était nécessaire d’en rajouter- son mécontentement.

La réaction du fourreu déstabilise notre jeune felysse, tellement concentrée, perdue, dans le regard fasciné de son « sauveur ». Elle finit par éclater d’un rire enfantin, se rendant tout a fait compte de la situation, plus que pour se moquer de son petit animal.

Ses bras se glissant autour du cou de l’humain avec délicatesse, Sheena lui offre un sourire mi adorable, mi séducteur.
« Je vous demande pardon pour vous avoir réveillé Monseigneur » ronronne t elle, taquine.
« Me voila donc votre captive ?… Voila bien une situation a laquelle je ne suis guère accoutumée, mais vous n’avez nullement l’air d’un bourreau, et j’en suis fort aise. » susurre la voleuse diablement amusée.

Caressante, sa queue vient accompagner les mains et enlacer épaules masculines, alors que le regard de sa propriétaire, espiègle, curieux, et un brin provocateur, se campe toujours avec délice dans celui, envoûté, du mage humain.

Ad'Min Nombre de messages : 188 Date d'inscription : 05/06/2005

D’une situation plus que surprenante, Sheena, fruit défendu tombé dans mes bras, la transformait en cocasserie peu religieuse, somme toute délicieuse.

Ses bras enserrés autour de mon cou, je me retrouvais geôlier d’une plume aux gemmes émeraude qui fouillait mon regard, avec un soin fripon tout particulier et troublait mes pensées.

Mage de marbre, je n’étais point et cette créature mi-femme mi-bête, blottie lascivement au creux de mes bras, regard posé dans le mien, me pourvoyait en perceptions baroques …
J’hésitais un instant, irrésistiblement… puis me ravisais, d’un sursaut de bienséance.

- Ma chère tombée du ciel, accepteriez-vous une visite plus avisée de cette auberge aux influences incertaines ?

Lui offrant l’assurance de mes bras, je me relevais lentement, prenant soin de ne pas malmener mon opiniâtre captive. Elle était légèreté et finesse ; sans mal, je la portais en échafaud sans quitter un instant son regard morillon.
Un moment arrêté, perdu dans nos oeillades, ma féline desserra un bras et d’une patte de velours, repoussa une longue mèche qui venait d’obscurcir mon visage.

Doucement, je laissais glisser mon embarquée sur le sol ferme, libérant ma pomme de Newton d’une emprise plus que plaisante.

La petite peluche blanche qui s’impatientait bruyamment, afficha un air satisfait…

Reculant d’un pas, je tendis une main accueillante à l’attention de ma rescapée des arbres :

- L’accepterez-vous, cette fois ?

Sheena, regarda la main tendue pour la deuxième fois, me contourna sans oublier un frôlement réjouissant et posa sa patte de ronronneuse, sur ma main allouée.

Ce petit bout de féline me fascinait, elle était superbement élancée, fine en contours, gracieuse et adroite, quelque peu malhabile quant aux promenades branchesques, mais son regard dégageait une tendresse, mal camouflée qui m’enflammait.

Une idée traversa mes pensées et je saisis brusquement la main de velours posée, entraînant ma complice chapardeuse, vers cette auberge, décidé à en faire une reine en ce lieu.

Personne ne viendrait entraver le chemin que je traçais pour deux… Surprise de cette vivacité qui l'invitait sans lui donner une chance de retour, elle souriait, peut-être d’un certain désarroi, tout en se laissant guider.

La boule de poil nous précédait, visiblement excédé par trop de regards échangés et fila directement dans l’auberge.

Devant l’entrée, Chimeric la pie-grièche, courtisée par un gentil garçon, apparaissait entièrement sous le charme. Insistant par trop de temps gaspillé, j’oubliais de saluer le Paladin, je poussais la porte et fis entrer ma compagne enlevée.

L’auberge, vaste, recelait des endroits agréables, a l’abris des écarts de boissons, des bruits de bouches sournois et souillants.

J’ignorais la trollette, par trop beuglante, pour aller asseoir mon agriffée à une table…

Je recollais d'un pas et exécutais un salut me courbant la main droite sur le coeur.

"Veuillez pardonner mes manières.
Je me nomme Galahad, je suis l'ambassadeur de la Guilde de l'Etoile Céleste.
Je viens régulièrement dans le domaine des mages bleus et nous nous y sommes déjà croisé. Il est vrai que souvent, lorsque je vous rends visite, je m'assois sous le saule et écoute, observe votre communauté..."

Je suspendais ma phrase, rougissant encore davantage.

"Non, il ne s'agissait pas de pulsion voyeuriste. L'Etoile Céleste m'avais confié une quête qui consistait dans un premier temps à trouver plusieurs personnes. Or pour chercher, il me fallait observer, être à l'écoute. Au départ, mes visites chez les mages bleus étaient liées soit à ma quête, soit à une ambassade.

Maintenant, une autre chose m'attirait encore et toujours en ce lieu, c'était leur joie, leur peine. L'ambiance joviale et légère, qu'ils dégageaient, me plaisait. Je souhaitais comprendre comment eux faisaient pour rire de la vie alors que..."

Stoppant le fil de ma pensée, mon regard se voilait d'un rideau de mélancolie. Puis d'un ton laconique, je poursuivis :

"Milles excuses encore, je ne vais pas vous importuner plus longtemps."

M'inclinant une nouvelle fois, la main reprenant la place qu'elle avait déjà la première fois.

Fausse brune Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2005

Chimeri attrapa vivement la main de cette homme, qui éveillait une grande curiosité en elle, pour éviter qu'il ne parte.

- Vous permettez que l'on s'asseois, j'aimeria s beaucoup discuter avec vous, vous semblez ...

elle ne savais pas comment finir sa phrase, elle voulais juste qu'il lui parle de lui.

Ils se dirgèrent vers un banc

Langue pendue Nombre de messages : 91 Date d'inscription : 17/06/2005

Le Tire-laine était partit tôt dans la soirée, lui qui voulait vaincre le sommeil et triomphé de la nuit, il n'avait su que s'éffondrer apres un seul verre de cette liqueur que lui avait servit le tenancier de la taverne, il s'était dirigé vers la forêt et s'était adossé a un arbre et avait tenter de reprendre ses esprits en regardant la lune. Il ignorait totalement combien de temps il était resté la a contemplé le ciel adossé a ce geant de bois mais un chose était sur il se sentait comme resourcé. C'est pourquoi il se redirigea vers le batiment où il avait faillit resté dans les bras paissible de la nuit et de ses reveries, mais devant celle-ci il fit qu'un petit groupe était aggloméré.

*Pauvre fou, tu esperes te faire accepter, tu es tombé en bas de ta chaise et tu veux que ces gens t'accepte, tu ne ressembles a rien ne bousille pas tout de suite toutes les chances qu'il te reste.

Il succomba moyenement a ses songes, il s'avança vers le groupe mais décida qu'il n'ira pas directement les voir, il ne se rendit pas compte qu'il marchait silencieusement, surement un reflexe, il se glissa dans l'ombre , il ne désira pas spécialement n'être pas vus, il voulait simplement en savoir un peu plus, il se dirigea vers la taverne jouant entre l'éclairage de la lune et l'ombre que tous produisait, il s'adossa a la taverne tout en regardant le ciel un léger sourire aux levres, il ignorait tout de ce qui se passait là juste devant lui mais il observait curieu de savoir la suite.

*Voila que tu deviens voyeur... Mais non, je regarde juste les étoiles avec un peu de spectacle, c'est gens là ne désire pas ma présence ils discutent entre eux alors laissons les discute*

Il n'aimait pas quand il se parlait a lui même, cela lui rappellait trop son jeune age où il avait errer sans but, il plongea son regard dans la lune et commenca a murmurer une mélopée doucement, entreouvrant a peine la bouche, les rythmes l'envoutaient, a ce moment, il sentit qu'il pourrait sans aucun doute tenir toute la nuit.

Nouveau Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 26/06/2005

Dala sorti de l'auberge et s'envole rapidement dans un arbe d'ou il regardait les entre et sortie
il remarque vite l'agitation qu'il avait lmais cela ne l'empecha pas de dormir paissiblement dormir

La petite magette me saisit ma main. Je m’arrêtais et la regardais. Elle osa :

-Vous permettez que l'on s'asseois, j'aimerais beaucoup discuter avec vous, vous semblez ...

Vous semblez … elle avait suspendu sa phrase… Bizarre ? Étrange ? Seul ? Malappris ?...
Non, je ne savais pas. Perdu, probablement.

La frêle main qui tenait la mienne, m’amenait à un banc taillé à même un tronc posé là entre deux arbres, un bouleau et un chêne centenaire me semblait-il.

Posant mon mantel sur l’assise, je l’invitais à s'installer, silencieusement, mais non sans douceur. Me plaçant à ses côtés, à une distance respectable, je levais la tête et observais le ciel constellé.
Là-haut, à travers les branchages, une Etoile brillait davantage que les autres.

Je laissais un instant mes pensées suivre leurs cours… puis, reprenant mes esprit sentant le regard intrigué de la jeune femme :
« De quoi souhaitiez-vous m'entretenir, Dame ChimericSpirit ? L’un des membres de ma communauté s’est-il mal comporté envers vous ? »
J’en doutais, mais il était bon de se réfugier dans le protocole là tout y était plus… rassurant.

Un moment passa en silence, tous deux restèrent sans mot dire.

Je n’osais trop la regarder, de peur qu’elle perce en moi un mystère auquel je ne m’étais pas moi-même rendu compte, pour lequel je ne m’étais pas préparé.

Mon attention était invariablement attiré par l’Etoile Céleste, il s’agissait, selon notre mythologie, de la première étoile à avoir percé les ténèbres de la nuit qui régnaient il y a fort longtemps. Elle brillait plus forte que jamais dans sur voûte constellée. Sa blancheur et sa luminosité éteignaient presque les autres astres proches.

Puis m’agitant quelque peu, je contemplais, maintenant le sol, visiblement, ce n’était pas ce genre de conversation qu’elle souhaitait avoir, sentant le malaise palpable.

Lançant un regard furtif sur Dame Chimeric, elle s’était renfrognée. Le protocole était probablement le sujet à éviter et si tel était le cas, je venais de faire mouche en abordant précisément ceci.

Me maudissant une multitude de fois… J’inspirais profondément et je laissais échapper dans un long soupir :

"Le temps guérit il toutes les blessures ?.."

Fausse brune Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 09/06/2005

- Le temps... ne guérit jamais les blessures! Il n'est que propice a les amplifier en douleur, en souffrance, en humiliation... Le temps est le pire des traitres existant! Pas d'assassin, plus sanguinaire qu'il soit, ne rivalise avec le temps! Plus il passe et plus il laisse la possibilité au mal et au chaos de se préparer a s'instaler en chacun de nous.

Puis elle se sentis immensément génée, pourquoi avait-elle dis tout cela! Elle ne le savais pas. Il y avait trop de choses en elle qui l'avait anéantis moralement ces dernier temps, et elle était un peu perturbée

Elle ne connaissait pas les mystère de ce jeune garçon! Elle s'efforça de faire comme si elle n'avait rien dis et recommença a parler tout naturelement comme si elle n'avait prononcé mots

- Non monsieur, ni vous ni vos compagnons n'ont atteint a ma personne!
Mais dites moi ? que faites vous en ces lieux ? Que recherchez vous ?

J’écarquillais les yeux au fur et à mesure que Damoiselle Chiméric énonçait ses griefs contre le temps qui passe… Très troublé par la réaction de la jeune femme.
La curiosité me taraudait mais en diplomate, je préférais mettre de côté ces questions trop personnelles et provoquant des traits aussi violent.

Aussi, je me laissais quelques secondes pour reprendre ma contenance. Puis à la question de la Magette, je répondis :

"Et bien si en ces lieux vous me parlez de cette ville, je viens juste chercher un peu de repos après un longue et pénible journée de lutte.

Mais si par votre question vous considérez toutes les Terres Argentées, je ne sais trop quoi répondre."

Redressant légèrement ma posture et prenant un ton solennel :
"Je suis un serviteur de l’Etoile Céleste, par deux fois elle m’a rappelé du royaume des morts afin que j’effectue une tâche pour Elle. Mon chemin est celui qu’Elle me désigne et Elle me montre les épreuves. Dans ma quête, j’essaie de racheter mes faiblesses, car je ne suis qu’homme."

Puis, baissant le regard, honteusement, à voix presque basse comme pour une confession :
"Et voilà, il arrive parfois que mon service pour l’Etoile ne soit pas sans difficulté, ma destinée est liée à ma mission sur ces terres. Le sort ne m’a point épargné dans cette œuvre.

N’avez vous jamais remarqué que c’est dans les réalisations les plus nobles que l’adversité est la plus grande ? Les épreuves sont plus difficiles et le doute m’envahit parfois…"

Comme pour chasser ces pensées impies, je continuais en énonçant un credo :
"L’Etoile Céleste est mère de miséricorde et accorde Sa rédemption à tous ceux qui la lui demande humblement et sincèrement.
Elle châtie le Mal, le poursuit de toutes Ses ressources et le bannit à jamais dans les ténèbres éternels qu’il n’aurait jamais du quitter."

Ensuite, captant le regard de Dame Chiméric, je continuais :
"J’ai foi en mon Etoile, mais je doute de l’Homme…"

Pour finalement, je me renfrognais surpris et honteux à la fois de cet accès prolixe, dont j’étais peu habitué.

Quelques secondes passèrent. Puis, je me relevais, me plaçant face à Dame Chiméric, et attrapant sa main. Je m’abaissais, ensuite, de sortes à ce que nos regards soient à la même hauteur.
"Veuillez m'excuser, je dois prendre congé. J'espère renouveler à l'avenir le plaisir de converser avec vous."