La lingerie

La lingerie... non non, on parle pas de string et de bustier, on parle de la lingerie du bateau, là où le personnel se crève la santé à laver et repasser votre linge, pendant que vous videz les assiettes et empilez les verres vides.

Et oui, y en a qui bossent à bord !

Donc ! La lingerie, c’est des tonnes de linges, des quantités phénoménales de draps, serviettes, couettes et vos fringues aussi.
Etagères, grands coffres a linge…

Maintenant, à vous d’imaginer à quoi peut ressembler une lingerie.
Un peu d’imagination que diable !

Je traverse la salon… Putain quel merdier ici !

Je traîne Lady par la main, elle aussi trace des sillons dans la moquette. Vive les escarpins, c’est les moquéteurs qui devraient me remercier.

Un passage derrière le comptoir, et je pique deux coupes, et la bouteille en prime surprise.
Quoi ?
Ta gueule, Isaac.
Jamais aimé les sourires bananes.

Enfin sorti de ce foutoir.
Je retourne Lady contre le mur et je lui fais un bouche à bouche spécial mort cérébrale.
Mains baladeuses, je fourre une main sur sa cuisse et…

Tu m’as manqué, Lady.
Toujours aussi sexy.

Je reprends sa main, et l’entraîne dans le couloir. Des retrouvailles s’imposent, y a urgence.

Parcours houleux, mélange de mains baladeuses, de baisers dans les recoins des portes… On se fracasse contre les murs, un coup a gauche un coup a droite, ça devient chaud la, Trapp !
Trouve une porte ouverte, putain !

Bingo !

Aïeuh...
Je garde ça pour moi, mais se faire écraser sur les murs à tout va, ça va bien une fois...
Oh ta gueule Lady, t'as retrouvé Trapp, tu devrai être contente non ?

Sûr que je suis contente !! Je suis même...Tiens...

Je colle ma bouche à la sienne, danse sulfureuse et langoureuse.
Juste le temps d'apercevoir ce pauvre Isaac qui affiche un visage de rond de flanc ( c'est bien la première fois qu'on lui refuse son cocktail !) et je l'entraîne vers une porte dont je crois qu'il s'agit de celle de la lingerie.

Coup de pied dans le battant qui se referme brusquement...
Et v'là ti-pas que je le pousse sur un tas de linge...
Vas pas te faire mal mon chou...

A genoux sur son torse, je prends sa bouche, égratigne ses bras...

- Ca faisait si longtemps !

Finalement, je vais pas trop m'ennuyer pendant cette croisière...

Ah ouaissss, vas-y ma p’tite baguette chinoise !

Pas l’temps de clôturer les préliminaires que je me retrouve allongé sur un tas de linges, lady à genoux sur mon torse et les cuisses bien en place. Fidèle aux habitudes, elle a pas changé d’une mesure de soutif.

Je repousse son visage, décollement de bouche, faut bien en placer une.

Toi non plus, toujours aussi… pétillante.
Et j’ai failli attendre ! Qu’est-ce que tu foutais !

Je me fous de la réponse, pour l’instant j’ai un moteur à débrider et une carrosserie à faire briller.
Elle me fout les cylindre à l’envers, je vais te montrais comment on passe les vitesses.

Je prends ses poignets et écarte ses bras au-dessus de mon visage, je tire et je me retrouve nez à nez avec sa poitrine, pas de soutif chez Lady et ses robes, c’est toujours du fait sur mesure, du Trapp mesure. Fait pour ne jamais rien cacher et s’ouvrir à volonté.
La, je meurs.
La baronne m’a échauffé le piston, mais Lady c’est d’la bombe thermonucléaire.

Trapp tu penses trop, tu parles trop.
J’lui bouffe les seins et j’partage pas.
Avis aux épieurs.

Ses seins.. Des petits obus taillés sur mesure, du 100% naturel, estampillé BIO. C’est la nature dans tous ses états, fermez les yeux, c’est pas des jeux d’curé.

Je retourne vers sa bouche, l’embrasse, pique sa langue et lui mord la lèvre.
Je la retourne sur le dos, et c’est une pile de linges qui s’effondre sur nous.
On s’en fout, on va avoir besoin de tous les matelas du bateau.

Lady… j’vais pas t’dire que t’as d’beaux yeux, mais le cœur y est !

- T'as pas changé non plus, tu vas toujours direct à l'essentiel toi !

Vas-y, sers-toi...On peut pas dire que je sois un self-service, mais avec toi, c'est presque ça...Je pourrai presque tout faire quand tu me regardes avec cet air-là, oui, celui-là...

Verrouillant mon regard au sien, j'envoie valser sa veste de costard dans un panier à linge, la chemise sur une machine à laver. Waoh, t'a pris du muscle !

-Et j’ai failli attendre ! Qu’est-ce que tu foutais !

Grand sourire, regard genre sale gosse.

-Eh ben, en attendant de te voir, je faisais une tournée de repérage...j'avais pas envie de passer ma croisière avec "Nonne" affiché sur le front...
Mais y'a pas, je crois que t'es le mieux monté de tout l'équipage !

Mais ta gueule...Laisse le en placer une ou bien faire quelque chose, n'importe quoi..

Deux phrases plus loin et je me retrouve à poil.

Y a pas à dire Lady, t’as la main heureuse et y en a pas deux pour arracher les fringues comme toi.

Ma p’tite perle de riz….

Bordel ! Lady, j’crois que j’suis amoureux !

Une vieille histoire la Lady et moi…

Et allez, bavarde, c’est vrai quoi, t’as que ça à faire ! T’as le plus joli lot de tout ce rafiot et tu nous ponds un mémoire, et tant que tu y es racontes aussi l’histoire de votre rencontre, t’as que ça à faire ! C’est vrai quoi, regarde-moi ses p’tits seins galbés à merveilles, et son ventre qui dit « ramènes-toi » et puis son sourire à tomber raid tue-mouche, allez Trapp raconte aussi l’histoire de ton premier rot !

Je me débats avec le linge, et bordel, j’vais bien retrouver la sortie ! j’plonge sous le tas, direction le p’tit corps de Lady.

« -Eh ben, en attendant de te voir, je faisais une tournée de repérage...j'avais pas envie de passer ma croisière avec "Nonne" affiché sur le front...
Mais y'a pas, je crois que t'es le mieux monté de tout l'équipage ! »

Trouvé !

Alors comme ça, on m’fait des infidélités !
Et moi, qui suit resté sage comme un enfant d’cœur ! Pas même un p’tit coup vite fait, abstinence totale, vertu de nonne !
Comme tu m’vois, j’suis un taulard et avec toute sa panoplie remis à zéro.

J’en fais peut-être un peu trop…

-Des infidélités ?? Rhooo Trapp...Tu sais très bien que tu seras toujours le premier !!

Rhhâââ, arrête de faire cette moue de chien battu...Tu vas me faire fondre !

- Je crois que je peux me faire pardonner, hein mon beau ?

Quel dommage que je doives t'enlever ce joli costard...Je t'ai jamais vu un porter un, et ça te va plutôt bien...
M'en fous, je vire le froc qui va rejoindre une de mes godasses et qui renverse dans son élan une corbeille à linge pleine à ras-bord.
C'est Tati-lave-linge qui va être contente en voyant sa lingerie...

Oh Trapp...T'a un string sur la tête ! Non non c'est pas encore le mien...
Je me penche par-dessus lui, chope le dessous en question avec les dents s'il-vous plaît, et l'envoie dans un magnifique " you can fly " dire bonjour à son amie la chaussette.

Airs de panthère à l'affût...je sais que ça lui plaît. Je montre les dents en émettant une espèce de "Grrr" sexy.
Ni une ni deux, mon beau, y'a une main qui s'amuse avec le deuxième truc le plus beau chez toi.

- Alors...Tu me pardonnes ?

Yeux dans les yeux, œil pour œil, j‘lui balance mon regard de celui qui fait pleurer même un vendeur de chez Mc Do. Une petite étincelle pour faire briller l’tout et j’lui tire une p’tite larme et un chouia de compassion.

Ça marche à tous les coups, et j’vais tirer un p’tit coup dans la foulée ! C’est que j’la connais ma Lady, un vrai cœur d’artichaut… en deux regards et trois déhanchement, elle se culbute le premier qui passe. Pourvu qu’il ait le portefeuille bien rempli et la Rolls pour transporter le champagne.

Pas le temps de dégager le linge, la tigresse me fait valser sur le dos et pointe son museau sous mon nez, string en bouche.

Ah non pas ça ! Tu ronronnes pas ! Putain, tu sais que j’resiste pas !

J’suis en main, et c’est pas pour jouer au Lego. Je me redresse dans le foutu tas de linge, agrippe ses cuisses et la relève jusqu'à ma taille, direction l’étagère d’en face. Bouche à bouche, baiser trempée et langues qui se chatouillent le palais.

L’étagère se pète la gueule, nous avec. Aucun problème, tout va bien.
Trois tonnes de linges sur la tête, ça à jamais empêché personne de grimper aux rideaux.
Je suis toujours rivé à ses cuisses, piston dressé et pas comme la tour de Pise. Celui là est aussi fidèle que le chien à pépère, jamais un faux pas, jamais une panne de moteur.

Lady, on s’barre au pays des trois p’tits cochons, prête !

"Lady, on s’barre au pays des trois p’tits cochons, prête !"

- C'est partiii !! Yihaaaa ( cri de cow-boy, pardon, de cow-girl. J'ai dit cow-girl, pas call-girl, merde à la fin. )

Je fais tourner un petit peu ma robe au-dessus de ma tête avant de l'envoyer rejoindre son troupeau paissant sur les hauteurs des machines à laver.

/!\Attention, la version du conte qui s'en suit n'est pas pour les p'tis avant de s'endormir./!\

-Au pays des p'tis cochons...Le premier fit sa maison en paille...(effleureument de slibard )au milieu des deux collines de Lacuisse. La panthère d'Asie arriva et se mit à griffer la p'tite maison...( J'ai les doigts qui se balladent sur le slip...) avant de souffler dessus, très fort, et d'arracher le toit avec les dents !

Joignant le geste à la parole, j'arrache sans trop de délicatesse, il faut bien l'avouer, le slibard de Trapp.

- Le frère du p'ti cochon à la maison de paille en a construit une en bois sur le mont des Deuxmiches. Mais la panthère escalade la montagne et envoie balader la cahutte en soufflant d'abord sur les fenêtres rondes.

Je tombe le soutif...

- Mais la panthère est affamée, et elle va finir par se rendre au piton d'Entrejambes où le troisième petit cochon a construit sa maison...
Et l'avale goulûment, comme l'affamée qu'elle est !

Bon, ben voilà quoi...

L’histoire des trois p’tits cochons selon Lady, c’est jamais une histoire de Disney mais ça a au moins un point en commun, ça fini toujours bien.

Plongée dans l’ivresse des profondeurs, Lady ventousée à mon instrument qui ne mesure plus que la gravité de son sort, s’évertue à faire reluire Popol.
Moi, je fonce droit dans le mur, tête baissée… Concentration au max, j’ai l’cœur qui passe à mac2, le sang qui ravine la cervelle

Elle joue à « je vais et je viens », et moi je me retiens…

PUUUUUUUTAIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Distorsion du temps, j’vois des étincelles.

ça tangue de tous les cotés, ça tourne, ça secoue dans tous les sens, j’me prends encore trois étagères de linges sur la tronche, et j’vois plus rien… j’me cambre, tendu, raid comme une piste noire, et je m’affale en arrière tête dans le linge, détendu comme un nourrisson qui a fait son rot.

Lady… t’es une bombe à hormone. Mais alors la… alors la ! Putain s’torgasme ! Demande-moi la lune, je pars en vélo te la décrocher !

Dis-donc, ça bouge la ? C’est quoi s’bordel ?

La, j’panique. J’entame un combat à mort : Trapp VS le tas de linge qui m’bouche les yeux.

BORDEL !!!!! J’vire à grand coup de n’importe quoi ce foutu linge et…

Merde ! Lady… j’vois plus rien… j’suis aveugle !

Et c’est quoi c’raffut ???

Je sais pas pourquoi mais mon instinct primaire me hurle :" Fais gaffe, ça va débordeeeeerrr !!". Un coup d'oeil en direction de Trapp justifie cette pensée. Car c'est un Trapp tout raide qui tremble des mâchoires comme un poulet condamné à la broche.
Sshhht, du calme. Tu vas finir en sudation. D'ailleurs, regarde-moi cette grosse goutte de sueur, là...Elle est déjà de trop.
Allez, viens-là que je t'achève...
Hop hop hop, un coup de langue habile, une bonne succion de mes lèvres, le tout surmonté d'une pression très TRES légère des dents, parce que, attention, j'ai pas envie de castrer le plus joli étalon de tout le rafiot...et je crois que ça a marché. Toutes mes condoléances Darling.

PUUUUUUUTAIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En effet, ça a marché. Bon, allez c'est mon tour. Tu te calmes. Oh...Oh calmes-toi ! CALME ! Bordel arrête de trembler comme ça, tu fais bouger toute la cabine !!

Mais quelle conne.

C'est le rafiot lui même qui bouge. Ohla, plus de lumières...un groc CRAC sonore...Ca devient flippant là...
Je nage dans le linge pour retrouver Trapp...

- Oh, Trapp!! Arrête de gigoter que je puisse te sortir de là !

"Merde ! Lady… j’vois plus rien… j’suis aveugle !"

-Mais non...bouge pas...Voilà ! Ca va mieux ?

Une pensée conne me vient à l'esprit. Faut rallumer les lampes. Après mûre réflexion, je laisse tomber en me disant que c'est toujours mieux de s'envoyer en l'air dans le noir. D'ailleurs mes yeux se sont déjà habitués à l'obscurité. Je trouve la taille de Trapp, l'entoure de mes jambes.

Tes yeux dans les miens, ma bouche sur ton cou...

« -Mais non...bouge pas...Voilà ! Ca va mieux ? »

mouais…

Ça r’mu encore la !

Coup d’œil sur la Cartier. Je vois la trotteuse qui fait sa p’tite course après le temps.
J’suis pas aveugle.

Pas le temps de retrouver mes esprits, pas le temps de me poser la question du pourquoi de ce putain de bordel qui est venu foutre le souc dans la lingerie, que Lady me reprend en main, cuisses autour de la taille.

Pas d’repos pour les braves, Trapp. Faut remettre ça.

En avant !

HI HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Je plonge dans le tas de draps qui recouvre tout le sol de la pièce, Lady accrochée à ma taille.
Atterrissage dans la p’tite culotte, le string, le pantalon, le drap, c’est au choix.

Lady sur le dos, toujours suspendue par les cuisses, je sens le désir grimper dans le bas ventre. Ça se profile plutôt pas mal.

Un baisé goulu, un jeu de bouche qui conduit à son oreille, et j’lui gobe le lobe. Succions obligatoires, je mordille du bout d’la dent. Terrible ça…
Trapp, on file cap sur la poitrine.
Arrivée sur les p’tits obus, gobage des tétons, succions légères, appuyées, légères, je mords juste de quoi faire vibrer son p’tit corps de rêve.
Bien joué, y a l’râle qui suit.

Je décoiffe la Diane chasseresse, mes mains lui refont une coiffure façon Blizzard, et filent le long de ses bras, petit détour sous les aisselles histoire de décoincer la Lady… petit sourire en coin, rire dans le regard, je retourne poinçonner du téton.

(Lady méritant bien mieux qu’une scène bâclée, je repasse le film au ralenti)

Mes lèvres se joignent aux siennes, un baisé d’abord timide, lèvres contre lèvres, les langues se délient, se cherchent du bout de la langue, taquines et espiègles, le jeu devient ballet, les langues se découvrent des palais, délicieux prélude aux plaisir.
J’abandonne sa bouche, trace un trait de sel sur sa joue, rejoins son oreille.
Lèvres envenimées, suaves, elles enveloppent le lobe, le déguste délicatement lentement.
Du bout des dents, je mordille le lobe fragile, sensible. Je sais le frissons qui naît. Je l’imagine fuir dans le creux de son ventre.
Je poursuis ses grains de peaux jusque sur sa poitrine.
Délicatement, j’enlace en lèvres la pointe de son sein, ferme, tendu.
Je convoite d’abord du bout des lèvres. Petit à petit, lentement, la langue jouant à étourdir cette pointe dressée et qui tente terriblement.
J’en dessine les contours, sans cesse, tourne et retourne, j’ellipse le mamelon fragile et si sensible, maintenant.
Je pince, mord juste un peu.
Son souffle, sa peau, son corps qui se tend, une invitation.
J’abandonne son sein.
Ma bouche crayonne des esquisses sur sa peau, son ventre qui se tend, et moi irressitiblement attiré par le creux de ses reins…

Les lumières sont toujours noires...mais sa présence me rassure. Je me blottis un peu plus contre lui.

Mhhm, je suis si bien dans ses bras...

C'est du classique tout ça, certes, son jeu de lèvres et de mains vaut toutes les lèvres et les mains du monde, mais c'est quand même du classique. Il faut de quoi mettre un peu de piment dans tout ça...
J'ai appris qu'il faut toujours se servir des objets présent dans la pièce. Serais-je avec lui dans une pièce vide avec juste une corbeille à papier et un bloc-note, il faudrait quand même leur trouver une utilité, qui pourrait s'avérer délicieuse.
Or là, à part les machines à laver, le linge et ses corbeilles il y a...la bouteille de champagne et les deux coupes que Trapp à raflé à Isaac le barman pendant notre fuite de la table de poker. J'espère que le tangage du rafiot ne les a pas envoyer valdingué trop loin...sinon j'abandonne.

Je suis trop bien dans ses bras...

Mes yeux vont vers la droite, vers la gauche, cherchent, farfouillent...

Bingo.

La bouteille et les coupes sont là, à portée de main.
J'étends un bras vers elles, la tête légèrement tourner, mais pas trop pour ne pas interrompre Trapp, ne pas le déranger...

Chance, la bouteille est ouverte.
Je verse une coupe, deux coupes...en prends une et l'amène là, juste sous le visage de Trapp.
Je lui passe le verre froid sur la joue, doucement...puis l'amène à la hauteur de ses yeux pour qu'il puisse me voir.

J'en bois une petite gorgée et monte légèrement la coupe, comme pur lui porter un toast, mais sans quitte son regard un tiers de seconde.

- A la tienne...

« - A la tienne... »

Etienne.
Putain t’es nul Trapp.
Marrant, j’ai une petite colère qui me prend la pensée lubrique et la fout dans le mur. Bang.
Je délire ou je me suis pris trop de linge sur la tête…

Aux oubliettes.

Champ !

Ma p’tite perle de riz… elle est pas mimi ! Toujours la p’tite attention qui fait chaud au cœur.
Faut pas chercher l’intention cachée, hein.

Une coupe, ça s’refuse pas. Une petite gorgée, juste un peu de bulle pour chatouiller les dents du fond.

Et la…. Putain, la ! Mais alors la !
Une espèce de tambouille chimique dans la cervelle, qui vient foutre son bordel.
Et voilà, popol qui s’fait la malle, valise sous l’bras, et les accoudoirs repliés.

Lady…
J’veux pas casser l’ambiance, mais y s’passe pas des drôles de trucs sur ce rafiot ?

Lady…
J’veux pas casser l’ambiance, mais y s’passe pas des drôles de trucs sur ce rafiot ?
Hudidjou...
C'est vrai que ça tangue, et pas qu'un peu.
Et c'est pas que les éléments de l'océan, à coup sûr y'a un truc pas net sur ce rafiot.

On entends vaguement des cris étouffés par l'épaisseur des portes, mais peut-être que c'est simplement d'autres couples qui prennent exemple sur nous...

Je m'accroche à lui, me tasse en une p'tite boule de bras et de jambes aux tifs semblable à...vous savez, quand on se brosse avec le cul du séche-cheveux...

Fin du cours de coiffure. Je m'aperçois que, comme une conne, je lui ait pas encore répondu.

- Ouais...ouais, c'est vrai, t'as entendu ces cris, y'a deux minutes ? Je sais pas toi mais moi, j'ai froid ici....et pas que de l'extérieur, c'est comme si...non, laisse tomber, c'est débile.

Mais pourquoi bordel ?? Pourquoi cette réponse stupide...Gourdasse...Je me giflerai bien, tiens...

Mais en attendant, je préfère me blottir un peu plus contre Trapp, comme ça, voilà...

- Dis...sérieusement, tu crois qu'il se passe quoi dehors ?

Putain.. pas ça… je craque moi. J’suis un tendre au fond.
Elle le sait qui faut pas faire ça.
Pas la p’tite boule collée contre moi.
Je sens que j’vais pleurer.

Vous y avez cru ?
Pfffff
En même temps, qu’est-ce qu’on vous fait la nique à s’envoyer en l’air pendant que vous vous faites doucher.

Ahhhhhhhhhh, bordel !!!!!!! Les asperseurs se sont mis en marche ! On s’fait doucher nous aussi !

Eh éh…

Trapp… faut arrêter l’herbe qui fait rire.

« - Dis...sérieusement, tu crois qu'il se passe quoi dehors ? »

Retour sur événement.
Ça a bougé et on s’est pris des tas de linges sur la gueule
Ça a gueulé dans les couloirs, nous aussi
Il faisait noir, maintenant il fait jour.
Tout va bien !

Bon on baise ?

Bon on baise ?

Une demi-seconde d'incrédulité. Puis le grand sourire. Ouf, sauvée. Il commençait à me faire flipper, là, avec ses questions et, pire que tout, Popol est retourné dans son plumard.

Va falloir réparer le temps perdu.

- Là je te retrouve ! Nom mais ho, ça va pas de me faire peur comme ça ?
Allez, maintenant ta gueule et ressors-moi l'artillerie, non mais !

Chklaaaaaang !!

Je me détends d'un seul coup comme un ressort, histoire de pas tomber dans le côté sentimental du truc, et ni une ni deux, je me retrouve empalée sur un Jeanjean ( ben quoi faut bien varier...vous préfériez celui d'avant ? Bon ok.)

Donc, excusez cette interruption, je me retrouve empalée sur un instrument qui a à peine le temps de se remettre de ses émotions passées, et qui est bien obligé de reprendre du poil de la bête, alors au boulot machin !
Allez hop, les cinquante pompes !

C'est partiiiii !!!!!!

Oh.. Mon dieu !

Celle la, profitez-en, c’est pas tous les jours que j’vais prononcer le nom de cet éternel absent.

On en est où ? Pas l’temps de finir ma phrase, je me r’trouve en pleine action, popol baignant dans le meilleur lac du monde et jouant à tout, sauf à la danse du cygne.
Trapp, après toutes ses émotions, va falloir le faire tremper dans l’eau froide cui-la.

J’y suis ! On baise.

Ah mais oui, le Trapp, l’est un peu fatigué. Doit être la tonne de linge qui lui tombe sur la tête depuis tout à l’heure.
A moins que ce soit le gigot d’agneau d’hier soir…

Bon ben me vla bien installé, enfin dans l’autre sens. Euh.. la phrase ! Rien, laissez tomber.

Merde, quand même ! Faut suivre un peu !

Lady joue à chat perchée et moi, je tends la perche. C’est plus clair dit comme ça ?

Lady… mon p’tit bol de riz…

J’empoigne ses hanches, carrosserie grand luxe, taulée dans les meilleures courbes, l’assises parfaite.
Se faire reluire popol par lady, c’est encore mieux que de grimper dans une Ferrari au prix d’un immeuble.

Moi, je matte droite devant moi. Un petit jeu. C’est comme au tennis.
Droite
Gauche
Sauf que la c’est :
Haut
Bas.
Ou :
nib
menton

Quand c’est au tour des nib. Je plante les dents.
Nouveau jeu « j’taurai, j’taurai pas »

AAaah ! Mais c'est qu'il me boufferait les nibards !! Pti cochon, va !! Il est toujours pas revenu du conte que je lui ais raconté...

Mais non...En fait...Ca me dérange pas, bien au contraire. Alors vas-y, grouille-toi de transfomer Marius et Jeanette( ben quoi ? )en gigot, ou en pâtée pour chat, au choix...
Du moment qu'existe la résurrection des nibs.

Moi en tout cas, j'en reste à ma cadence.

168...

169...

170...

- Allez courage, on a bientôt passé la moitié !! Plus que cent quatre-vingt-trois comme ça et on a battu notre record !

C'est Popol qui peut être fier de lui...

Oulah le mal de hanches...Bonne idée de me les soutenir un peu...Je vais t'aider, tiens.

Je lui attrappe une main et le colle sur mon derrière rebondi.

Allez, Lady, fais-lui un p'ti fench cancan comme tu le faisais huit soirs sur sept, il y a quelques mois...Merde, tom métier, c'est bien danseuse de cabaret, non ?

Hop, déhanchement à droite, déhanchement à gauche, on tortille un peu du fion tout en restant vissée...

-Si t'attrape le pompom, t'a droit à un tour gratuit !!!

http://www.radioblogclub.com/open/91874/ntm/NTM%20-%20Ma%20BenZ Very Happy

« -Si t'attrape le pompom, t'a droit à un tour gratuit !!! »

Continues comme ça et je largue la sauce avant le prochain virage…
Accroches-toi aux accoudoirs Trapp, ça va secouer !

YEAAAAAAAAAA

Vas-y mon petit nem ! Fait rouler la feuille de riz, y a le gingembre qui s’impatiente !

D’dieu ! Je m’accroche comme je peux, les mains bien calées sur ses p’tites fesses, et la, putain, j’arrive plus à compter les nib qui défilent sous mon nez.
C’est sur, ma p’tite caille asiatique, c’est pas l’défilé du 14 juillet.

Moteur débridé, pas besoin de rodage de soupape, les compressions sont nickels et ça baigne dans le lubrifiant d’synthèse série limité spécial grande course. Ça racle pas sur le coté, pas d’fumée blanche, j’ai l’arbre à cames gonflé à bloque bien dans l’axe, faut pas serrer le frein à main sinon je crépis l’ardoise.

Arrête de compter, ça m’déconcentre !

169...

170...

Stoooooooop !!!!!!!!!!

Pied sur le frein, encore un peu et j’rate le virage, direction les chutes du Niagara.

Pause cigarette. Respiration artificielle.

Un effort, j’me relève, Lady plantée sur l’érection du siècle..

T’as pris un peu d’poids ?

Direction… devinez ? Etagère à linge.
Je pose son p’tit cul made in soleil levant sur l’étagère, ses jambes sur mes épaules, et je m’accroche à la tringle.

C’est parti pour une chevauchée fantastique. Manque plus que le cigare et le whisky, et c’est le paradis pour popol.

Avant
Arrière
On prolonge la plongée
Et en arrière
…
C’est le Captain Nemo qui s’rait fier de moi !

Tu comptes Lady ?

-Vas-y mon petit nem ! Fait rouler la feuille de riz, y a le gingembre qui s’impatiente !

Qui s'imptiente ? Peuh ! Il est déjà assez occupé comme ça, le gingembre, j'crois.

-Ca va mon as de trèfle ? Tu suis ??

Ah ouais, tu suis.

Continues à me balancer sur des étagères à ce rythme-là et bientôt y'en aura plus une sur les murs.

Reste toujours les machines à laver...Mais en attendant, pas question de s'échapper où que ce soit.

203...
204...
205...

-T’as pris un peu d’poids ?
Beuh...la question indiscrète.

- Mon chou...ma balance est en trois morceaux depuis qu'ta essayé de m'le faire dessus, pour voir combien on f'sait à nous deux !!

Rhooo, t'a la mémoire plutôt courte...

Fffvuiit
Chomp
222...

Fffvuiit
Chomp
223...

Fffvuiit
Chomp
224...

-Tu comptes Lady ?

Fffvuiit
Chomp

- J'fais qu'ça !!
231 !!

« Fffvuiit
Chomp

- J'fais qu'ça !!
231 !! »

Et HOP ! Un p’tit coup en avant
Plongé et immersion totale
On relève le menton
Et spouitch
C’est la marée qui s’retire

Fffvuiit
Chomp

Compte !! Je vise le Guiness, page Cousteau.

J’me cramponne a c’te foutu étagère. Ça remue dangereusement, j’sens que j’vais encore me prendre le linge sur la tronche.

Coup d’rein
Et re-coup d’rein

Je transpire le litre d’eau, mais j’tiens la crampe, j’veux mon feu d’la rampe bordel ! Allez Charlie ! Sois pas jaloux, c’est chacun son tour !
Vas-y Trapp !
Tout doux… sers les fesses…
Et en avant !

L’étagère se rebiffe, je m’prends la lingerie de la baronne sur la tête. P’tit culotte, soutifs… 95C ! Bé putain ! Baronne, faudra qu’on cause après ça !

Oui oui, oh ça va Lady, j’me concentre !
Toi, compte.

Fffvuiit
Chomp

Ça commence à raviner, popol tiens-toi, garde haute !
Droit devant.

Lady, c’est quand tu veux !

hrp / sourire

: http://www.radioblogclub.com/open/119483/sexe/lord%20kossity%20-%20sexe%20dans%20la%20piscine

Et meeeerde, je sens un p'ti relâchement de sa part...
Ca va pas se passer comme ça!! Allez hop, en selle, on se remue le fion, on se tortille et on tiens la cadence !!

298 !!
299!!
300!!

- Plus qu'une cinquantaine !! Tu le tiens ton record !

Flaaaatssh, averse de sous-fringues. Et de la lingerie grand luxe, attention ! Avec la griffe Dior et tout et tout...

Bon, j'ai mieux à matter, moi.
Petit regard vicieux en direction des racines de Popol, sourire en coin, et c'est repartiiiiiiiiii !!!!!!

314...
315...
316...

C'est qu'je fatigue moi !! Allez, hop, la tignasse en arrière, façon " vous le valez bien " on se secoue, ça fait l'occasion de se prendre deux soutifs et une chaussette sur la tête...

-Compte !! Je vise le Guiness, page Cousteau.

Allez encore deux minutes comme ça...

Une minute...

347...348...
349...350...

Quelques " Fffvuiit Chomp " plus tard, un cri retentit dans la lingerie :

353 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu peux larguer les amarres, chui prête !!
Envoie la mayo !

314...
315...
316...

J’suis sur les rotules… je tiens plus la route… ça chavire… LE coup des cheveux en arrrieres, popol au aguets, plongé toute !

Coup d’rein dans la caverne d’Alibaba.
Cousteau dégage ta Calipso, on joue pas dans la même piscine ! J’ai l’armée russe entre les jambes, L’ex URSS et tout l’arsenal thermonucléaire prêt à exploser la rondelle de Lady Chatterley, sa cousine et la tante Marcelle dans la foulée !

« 353 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu peux larguer les amarres, chui prête !!
Envoie la mayo ! »

Ah ça ! Faut pas l’dire trois fois !

Accroches tes bouées d’sauvetages, je décoince le harpon !

Un pas en arrière, j’affûte mon dernier tire.
Mode d’approche sans filet
On jète Némo par le hublot
Et j’coule la Calipso !
Je fais la nique à Cousteau Père & Fils

Un coup de rein..
Deux…
Trois ?
Merde alors !

Allez….
Et retour.

354
355

Putain !!!!! J’frole l’echec, le traumat à perpète et 2 ans de thérapie comportementale !

356…

Fermez les écoutilles !!!!!!!!!!!!!

hrp / http://www.radioblogclub.com/open/98290/sexe/w%20Nous%20on%20baise
sourire

-Accroches tes bouées d’sauvetages, je décoince le harpon !

Enfin !! Bordel, j'ai faillli attendre. Mais là ça arrive, je sers les dents, et..

...

...

...et rien du tout. Nada ! Nothing ! C'est le désert de Gobi qui lâche sa cargaison...

Ho mais naaaan !! Ca peut pas se finir comme ça !!
Je suis à deux doigts de lui coller une claque, histoire de le réveiller...

J'amorce le bras...et le détonateur fonctionne.

Fermez les écoutilles !!!!!!!!!!!!!

Wahhaaaaa bordel de merde !! Moi qui croyait que t'avais perdu la main...Chui bluffée là !!

Aagh...

Vous trouvez pas qu'il manque un bruit d'fond ??

Ah oui, vous aussi, hein !

C'est normal, y'a pu de Fffvuiit Chomp...

Je me suis étalée par terre, anéantie mais euphorique...

...et avec une caisse de linge sur la tête.