| | Point de départ : arrivée dans l'ile | |
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Auteur | Message |
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MJ Contre toute attente
Nombre de messages : 2180 Age : 518 Date d'inscription : 25/07/2005
| Sujet: Point de départ : arrivée dans l'ile Ven 9 Mar - 14:41 | |
| Une vaste étendue de sable fin, prise en étau entre l'océan bleuté et la végétation luxuriante. Un paysage de rêve, un nouvel eden inviolé, survolé par les oiseaux marins, dont le cris moqueurs se répètent encore et encore...
Et pourtant, ce si charmant tableau est troublé, pollué. Ca et là, quelques débris métalliques, vestiges du Pacific Princess, se dressent entre les grains fins du sable chauffé par le soleil, détrempés d'eau de mer, inutiles, formant un contraste saisissant avec les pierres polies qui jonchent le sol
Au loin, les échos de la faune sauvage parviennent en sourdine. Comme éveillée d'un long sommeil, il semble que l'île vient de s'éveiller.
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| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 17:28 | |
| Elle devient compréhensive... Elle s'accroche à ma taille, et ensembles nous nous mettons à nager de manière synchrone. Peu à peu nous avancons, durement, mais nous avancons.
Au prix d'un énorme effort, nous finissons par sortir de ce courant mortel. Je suis épuisé, et elle aussi. Elle dépose un petit baisé sur ma joue, avant de commencer à nager vers la terre ferme.
Je rougis un peu, avant de revenir sur terre (enfin dans l'eau) et d'essayer de me détacher, avant de la suivre avec de très lentes brasses. Un coup d'oeil derrière moi: le navire continue à craquer et à se morceler, tandis qu'aucun canot n'a encore été mit à l'eau. Pourvu qu'ils s'en sortent, moi je ne leur suis plus d'aucune aide.
Je finis par m'échouer comme un paquet sur le sable. Des morceaux de métal parsèment ca et là la plage. Mais cela je m'en fiche, je reprends mon souffle. La jeune demoiselle est là, fatiguée elle aussi. Après une minute pour reprendre mon souffle, je me relève et décide de chercher ce qu'il pourrait rester du jetpack.
je n'ai aps à chercher très longtemps avant de le retrouver... Ou ce qu'il en reste! Des débris et un large trou dans lequel ses restes sont enfoncés. JJ'ouvre le petit espace ou j'avais fourré mes affaires.
Le spectacle n'est pas brillant: dans l'explosion, beaucoup d'affaires ont été déteriorées. Reste encore quelques provisions, des pansemets, la corde, un blouson de rechange, et un gros couteau de survie. Les armes à feu sont hors d'usage mis à part un 9mm, et toute la trousse de soin est détruite, sans compter le portable et matériel informatique.
Je reviens avec ce peu de métariel vers la jeune demoiselle, encore allongée sur le sable. je m'asseois à côté d'elle, enfilant mon blouson et rangeant mes armes, puis en regardant le bateau, je m'adresse à elle
"Hé bien, nous voilà échoués sur une île sans doute inconnue, avec aucun moyen de secours. Je pense qu'il serait peut être temps de faire connaissance, en attendant que les autres arrivent, car de toute manière nous ne leur serons d'aucune aide je pense. Je me nomme Vince Maverick, et je m'excuse du comportement quelque peu désobligeant que j'ai pu avoir avec vous..." | |
| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 17:48 | |
| De l’eau elle en a tout son saoul, elle a bu tellement de fois la tasse qu’elle a l’impression d’être devenue une outre. Mais l’île qui s’approche, Vince à côté d’elle qui lui sourit de temps en temps, tout cela lui redonne du courage et elle le suit sans s’arrêter, sans montrer sa fatigue de plus en plus évidente.
Les derniers mètres enfin, la plage où ils pourront se reposer, se lever pour faire les derniers pas, elle l’a fait, et s’est écroulée sur le sable fin.
Derrière eux, la mer qui continue à battre les rochers d’un lent mouvement calme, se moquant du drame qui se jouait au large et elle qui perd conscience.
Quand elle se réveille il est là à côté d’elle. Elle entend sa voix, ses excuses alors que tout cela est arrivé par sa seule faute. Elle ouvre les yeux, le regarde, assis dans ses habits trempés, et lui sourit.
« C’est moi qui doit m’excuser. Moi c’est Axelle. Merci de m’avoir aidé, c’est vraiment gentil ! »
Elle se redresse, s’assois à son tour et regarde au large le bateau qui s’enfonce lentement. Aucune barque sur la mer, aucun signe de vie autour.
Elle tourne son visage vers lui et lui demande soudain inquiète.
« Tu crois qu’on est les seuls survivants ? »
Et soudain elle a une idée, ses yeux sont pleins d’espoir. « Et si on f'sait un feu, ça les aidera p't'être pour se diriger les autres ! Et puis ça nous permettra de nous sécher. Viens ! »
Dit-elle en se levant brusquement et en lui tendant une main pour l’aider à se relever.
Dernière édition par le Dim 11 Mar - 18:01, édité 1 fois | |
| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 18:00 | |
| « C’est moi qui doit m’excuser. Moi c’est Axelle. Merci de m’avoir aidé, c’est vraiment gentil ! »
Hum, elle s'excuse. C'ets vrai qu'elle a été assez sèche, mais bon je peux pas lui en vouloir. C'était sa vie qui était en jeu! Enfin elle semble avoir récupéré puisqu'elle s'asseoit.
« Tu crois qu’on est les seuls survivants ? »
Je préfère pas y penser. Cette seule idée me fait peur. Peut dans le sens ou tous ces pauvres gens seraient morts... mais peur aussi de rester seul avec cette femme sur cette ile. Je suis assez associable sur certains points je le sais, ca risque de vite mal tourner, et je doute qu'elle soit en mesure de me retenir.
« Et si on f'sait un feu, ça les aidera p't'être pour se diriger les autres ! Et puis ça nous permettra de nous sécher. Viens ! »
Oula, un feu? D'accord l'idée est bonne mais...
"J'ai dit que cette île était inconnue, pas deserte. On sait pas trop ce qui s'y trouve dessus. Un trop gros feu risque de signaler notre présence. Donc le feu d'accord... Mais pas gros, et dégageant le moins de fumée possible... Reste là je m'éloigne juste un peu pour ramasser du bois bien sec, autrement on risque d'enfumer toute l'ile"
Je n'ai pas à m'éloigner beaucoup avant de revenir avec un tas de bois mort et bien sec.
"Bien, voila de quoi le faire brûler.... si tu as de quoi l'allumer..." | |
| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 18:19 | |
| Elle a un peu peur quand il s’éloigne d’elle mais elle reste les bras ballants voyant qu’il n’a visiblement pas voulu qu’elle l’accompagne. Elle se retourne vers l’océan et essuie une larme qui trahit sa tristesse mais c'est inutile, il est déjà parti la laissant seule sur la plage, grelottant de froid.
Des pas qui se rapprochent la font se retourner et elle le voit s’approcher chargé de petits bois. Il pose le tas à ses pieds. Elle se demande alors s’il ne garde pas un peu de rancune de son comportement envers lui dans l’eau.
Elle s’accroupit face au petit tas de bois cherchant comment elle va bien pouvoir procéder pour allumer le feu quand elle remarque le couteau dans la botte de Vince.
« Donnes moi ton couteau et j’te l’allume le feu va ! »
Dit-elle en relevant la tête et en tendant sa main gauche. | |
| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 18:29 | |
| Elle veut mon couteau... Pourquoi faire? Je sais pas trop. Mais manifestement elle en a besoin. Bah soit, je lui fais confiance, de toute manière elle est trop frêle et trop frigorifiée pour me faire quoi que se soit avec, et puis... Elle a aucun intérêt à me tuer.
Je tend le couteau dans sa main gauche, et curieux, observe sa main droite. Celle ci saigne assez bien, et le maigre bout de tissu sur la plaie ne semble plus fait grand chose. Je lui laisse donc le couteau, et m'approchant d'elle, lui prend sa main droite en sang
"Hum... Je sais pas comment tu t'es fais ca mais c'ets une belle entaille quand même, et je doute que ce pauvre linge trempé te serve encore à quelque chose!"
Je fouille dans ma poche, et en sort une compresse encore seche, un bandage et un rouleau de micropore. Mes doigts sont un peu mouillés mais ca vaudra mieux que ce qu'elle a. Retirant le tissu, je sort la toute petite bouteille de vodka qui me reste. Ca vaut bien ca va.
"Attention, ca va piquer un peu"
Hop, je l'arrose histoire de laver la plaie. J'en garde quand même de côté, ca vaut mieux. Puis j'applique la compresse, et enroulle le bandage autour de sa main avant de l'attacher avec un peu de micropore
"Voilà, c'est mieux comme ca non? Aller, je te laisse allumer le feu avant que les autres ne se perdent!" | |
| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 18:41 | |
| Elle le laisse la soigner avec reconnaissance puis prend le couteau en main. Elle doit utiliser sa main droite et regrette maintenant d’avoir choisie celle là pour y planter le clou. Elle a du mal à bien tenir le couteau alors elle serre les dents tandis qu’elle s’empare d’un morceau de bois mort un peu épais. Elle fait une petite encoche sur le coté qui lui semble le plus tendre puis fouille dans le tas de bois pour en retirer une baguette fine qu’elle taille du mieux qu’elle peut.
Ceci fait, elle repère la direction du vent et creuse une petite tranchée à même le sable. Elle y dépose de petites brindilles au fond puis calle la baguette sur la souche de bois.
Elle regarde alors Vince et lui demande
« Tu peux faire rouler la baguette entre tes mains pendant que j’vais souffler dessus ? » | |
| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 18:50 | |
| La pauvre semble avoir bien mal lorsqu'elle tente d'utiliser le couteau de la main droite. Elle entaille une brindille, puis les dispose après avoir observé le ciel. On dirait qu'elle veut utiliser le principe de l'arc allume feu, j'espère qu'elle sait s'y prendre parce que moi pas
« Tu peux faire rouler la baguette entre tes mains pendant que j’vais souffler dessus ? »
"Bien sur"
Je prend la baguette entre mes deux mains et commence à la faire rouler sur elle même tandis qu'Axelle souffle à pleins poumons sur le tas de bois. Après plusieurs longues minutes d'acharnement, une petite braise rouge commence à se faire voir, dégageant un peu de fumée. Content du résultat, je continue à faire rouler la baguette de plus belle.
Après un long moment, le feu prend enfin. Ce fut laborieux certes, mais bon!
La fumée commence à s'élever tout doucement du petit foyer à peine allumé. Je m'asseoirs alors, et récupère mon couteau, que je range dans ma botte. Je saisis alors une brindille tombée à côté du feu, et commence à jouer avec
"Maintenant ya plus qu'a attendre les autres, et que nous soyons secs. Mais dis moi, maintenant qu'on est tranquillement là, j'ai une question à te poser: que faisais tu seule dans l'eau, accrochée à une petite planche de bois avec la main ainsi entaillée?
Tu as tenté de fuir toute seule à bord d'un canot? Parce que je n'en ai vu aucun en état de naviguer, et je pense que tu t'en étais aussi rendu compte non?"
Je tourne mon regard vers son visage, bien décidé à obtenir une réponse. Car une telle situation me laisse peplexe, et elle ne semble pas aveugle au point de ne pas avoir remarqué l'état des canots | |
| | | Joshua Wallas Naufragé
Nombre de messages : 32 Age : 43 Date d'inscription : 07/03/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 20:46 | |
| FLASH BACK
Joshua jouait à sa playstation à son jeu favori : spyro le dragon. Il ne s'en lassait pas et cela lui permettait d'oublier l'absence de sa mère morte il y a peu de temps d'un accident de la circulation. Il n'a pas très bien compris pourquoi son entraîneur l'envoyait faire un tour en bateau. Il a pris ça comme un rejet de cet homme qu'il considérait comme son père.
Durant la traversée, il appelait à n'importe quelle heure de service de cabine, afin de se faire livrer tout ce qu'il aimait le plus : glace, croque monsieur, hot dog. Pas très nutritif pour un sportif professionnel. Mais quand on n'a plus personne pour s'occuper de vous... que feriez-vous ? la même chose voyons !
Enfin bref, lorsque le bateau à heurter la barrière de corail, il a pris ça avec le sourire, pensant que le bateau dansait... dansait ! qu'est ce qu'il ne faut pas lire des fois ! quand la coque c'est mit à gémir, il a pensé que le bateau chantait ! Bon sang Joshua réveille toi un peu et devient un homme !
Il a fallu que ses pied nus se retrouvent à mijoter dans l'eau saline et froide, pour se rendre compte que quelque chose de pas normal arrivait. La peur a commencé à faire son arrivée, puis la panique a surenchérit. Et là Joshua s'est finalement décidé à bouger, à laisser avec regret son meilleur ami, Spyro, pour échapper à ce nauffrage.
C'est qu'il a vu titanic tout de même notre grand benêt. Il a pleuré d'ailleurs tout le long du film. Enfin là n'est pas le sujet...
Bref, il a pris sa batte de base ball, son porte bonheur, celle qui lui rapporte une tonne de fric par an, et il a déboulé dans le couloir avec pour seul vêtement son jean. Hummm... les filles, regardez moi ce torse musclé, cette petite toison brune qui descend... descend... devient une fine petite bande qui se perd dans ce jean... Oula je m'égare là ! veuillez m'en excuser !
Il n'a pas fait attention à l'annonce du capitaine. Il ne savait pas qu'il y avait des canots. Il courrait dans l'eau qui montait... montait... montait toujours et encore. Il arriva enfin sur le pont supérieur, qui déjà n'était plus très haut face au niveau de la mer. Geste d'un désespéré, à qui la nage ne faisait pas peur, il sauta dans l'eau... aaaah quel plongeon, quel grâce, quel corps... hum !
Plein de débris dans les remous de l'eau qui engloutissait le luxueux paquebot. Il avisa une porte en bois, sur laquelle il s'installa. Et tel un surfeur qualifié il rama des deux bras, sa batte calée entre son cou et le bois, vers la fumée qui se dégageait au loin.
Récit fait par l'ange Michel. (Non les anges ne sont pas tous asexué... Oui je suis un ange masculin... Et j'ai des moeurs contre nature. La haut aussi ça évolue, qu'est ce que vous croyez !)
PRESENT
Joshua est à peine fatigué, lorsqu'il met enfin pied sur la plage de sable fin, recouvert de divers débris. Il ne comprend pas trop ce qu'il se passe, il est débousselé et pense que c'est un jeu télévisé du genre Survivor. Le feu au loin l'attire, alors il s'y dirige au pas de course, son jean mouillé le ralentissant quelque peu.
Dans son champ de vision apparaissent deux silhouettes qui se font plus distinctes au fur et à mesure qu'il s'en approche. Un homme et une femme. Deux seulement ? mais ou sont les autres participants ? au vu de la carrure de l'jhomme et de la femme, Joshua se dit qu'il va gagner c'est obligé, il est le plus fort. N'est-ce pas ce que lui disent sans arrêt les filles dans la rue ? "Ohhhh Joshua tu es le plus fort... le plus beau... tu es mon hérooos !"
Il s'avance vers les étrangers, son sourire benêt mais si charmant aux lèvres.
"Bonjour. Joshua heureux de participer à Survivor avec vous. Vous voulez jouer au base ball avec Joshua ?" leur dit-il en leur montrant sa batte. | |
| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 21:13 | |
| Le feu fini par prendre après qu’Axelle se soit arrachée les trois quarts d’un poumon. Mais sa peine fut récompensée et les flammes s’élevèrent timidement avant d’embraser tout le tas de bois.
Elle se releva et mit ses mains face au feu pour y chercher un peu de chaleur, puis se débarrassa de sa robe pour la poser sur le sol au plus près des flammes. Heureusement qu’elle avait eu le bon goût de passer par la piscine avant, cela lui permettait d’avoir l’habit adéquat pour un long séjour sur la plage.
« Je … rien »
Dit-elle en rougissant après avoir examiné les habits dégorgeant l’eau de Vince alors qu'il s'asseyait sur le sable et jouait avec une brindille avec la ferme intention de laisser ses habits sécher sur lui.
Elle allait s’asseoir à distance raisonnable quand il lui demanda comment elle avait fait pour se retrouver à l’eau avec une main en piteux état. Elle prit le temps de s'installer confortablement puis chercha une réponse simple quand elle entendit dans son dos quelqu'un s'approcher d'eux en courant.
Elle se releva d’un bond le dos contre le feu et vit l'homme une batte de base ball à la main. Au fur et à mesure que l’homme approchait elle remarqua qu’il n’avait que le pantalon de mouillé. Etait-il un naufragé ? Mais alors comment était-il arrivé sur l’ile ? Pas à la nage visiblement.
Toutes ces questions sans réponse devinrent inquiétudes aux premières paroles de l’homme arrivé à leur hauteur.
« Survivor ! »
Elle se tourna vers Vince interloquée, prise de cours, ne sachant que répondre et du coup ne dit d'autres mots, ni pour le détromper ni pour se présenter. Dans ses yeux un appel à l’aide vers son compagnon d’infortune.
Dernière édition par le Dim 11 Mar - 21:50, édité 1 fois | |
| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 21:23 | |
| La jeunne femme semblait frigorifiée, sans doute les vêtements trempés qu'elle portait. Elle défit sa robe qu'elle posa à distance raisonnable du feu, pour la faire sécher, et fit ainsi découvrir son corps vêtu d'un maillot de bain.
Ma foi, je ne pouvais nier qu'elle était superbe, et elle sembla rougir un instant.
« Je … rien »
Embarassée comme moi apparament. Il faut avouer que la situation est quelque peu particulière.
Mais c'était pas le moment de nous arrêter a ce genre de détails, yavait sans doute plus urgent pour survivre. J'attendais a ce qu'elle réponde lorsqu'un homme, torse nu et quasiment sec, une batte de baseball à la main, s'approcha du feu, ce qui fit bondir Axelle.
"Bonjour. Joshua heureux de participer à Survivor avec vous. Vous voulez jouer au base ball avec Joshua ?"
Oula, il a pas tout compris celui là. Mon impression fut d'autant plus accrue par le regard supplicateur que me lanca Axelle, qui manifestement semblait perdue.
Petit soupir, je me mis debout, et regarda un moment le nouvel arrivant. Grand, musclé, bien bâti, un sportif manifestement, et pas moche avec ca. Par contre je sais pas d'ou il débarquait, mais manifestement il savait pas ce qui se passait.
"Hum, Survivor hein? Je crois que tu n'as pas forcément compris ce qui se passe, Joshua. On est des naufragés, des gens qui étions sur le bateau en train de couler, là bas. On vient d'échouer sur cette île, et on n'a aucune idée d'où on est. Manifestement tu viens pas du bateau, vu que tu es sec ou presque comparé à nous, et pas tellement au courant du naufrage. J'en déduis donc que tu vis sur cette île. Tu pourrais nous dire où nous sommes par hasard? Et par la même occasion, comment as tu atteris ici?"
Tout en parlant, je fis un petit signe réconfortant à Axelle, lui assurant qu'il n'y avait rien à craindre, et qu'elle pouvait s'approcher | |
| | | Emmerich Regnor Naufragé
Nombre de messages : 19 Age : 37 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 22:04 | |
| Ce fut donc à la nage qu'arriva Emmerich. Malgré le choc à l'arrivée, qui lui laissait un gros picottement très désagréable dans le dos, il avait quand même pu arriver assez vite jusqu'à la côte... Qui il faut bien le dire, n'était pas énormément loin. Dernier point positif, plutôt que de chercher à nager tout droit, il avait repéré à plusieurs reprises les courants, grace aux débris flottants du bateau. Pratique.
Arrivant sur la place néanmoins fatigué, il reprit un peu son souffle, à l'abri des regard ; préparant son arrivée, se recoiffant un peu, avant de débarquer de derriere le rocher qu'il avait choisi comme étant son refuse, pour avancer, l'air confiant, bien que totalement détrempé, vers ceux qui s'étaient déjà rassemblés autour d'une petite tentative de feu de camp. A leur attention, il cria joyeusement:
"Bonne année! Ha ha ha!"
Avant de se rapprocher un peu plus...
"Vous m'excuserez, je n'ai pas pensé à ramener le champagne, dommage, car, un feu d'artifice comme ça, ça se fête!"
Dit-il, toujours aussi enthousiaste, se retournant brièvement vers le bateau avant de revenir au petit groupe.
"Plus serieusement, l'eau était déjà plutôt bonne, bien que vivifiante vu la nuit, nous sommes vraisemblablement vers des lattitudes cléments de toute façon. Qui plus est, le jour se lève, donc, je ne pense pas qu'il soit utile de chercher si tôt à faire du feu... De toute façon, de toute évidence, on doit être à marrée basse. C'est ce que laisse supposer le relief en tout cas."
Dit-il, d'un ton moins énervant, en s'asseyant en tailleur auprès des autres, une main collée à son dos... La vache ça faisait quand même mal! | |
| | | Joshua Wallas Naufragé
Nombre de messages : 32 Age : 43 Date d'inscription : 07/03/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Dim 11 Mar - 23:23 | |
| Joshua, intrigué, ne sachant que répondre aux questions de l'homme, fronce les sourcille et se gratouille ses cheveux chatains foncés quasiment secs.
"Joshua vient aussi du bateau qui danse et qui chante. Quand il a vu que le bateau voulait prendre un bain, Joshua a sauté à l'eau et s'est allongé sur une planche en bois. C'était trop drôle. Joshua a aimé ramer jusqu'à la plage, il s'est bien amusé."
Son regard est attiré par l'arrivé d'un homme inconnu mais qui vient aussi du bateau qui chante et qui danse. Joshua est content car l'île de Survivor commence à se remplir, et si ça continue, ils vont pouvoir monter une équipe de base ball, voir deux pour pouvoir faire des tournoi. Il se dirige alors vers le dernier arrivé, qui s'est installé au sol.
"Bonne année ! tu sais jouer au base ball ?" | |
| | | Sven Larrson Déplaisancier
Nombre de messages : 480 Age : 48 Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Lun 12 Mar - 2:01 | |
| Keuf keuf keuf !! Arrggh...
Je suis vivant ? Putain je ne me souviens de rien.. Le soleil me brûle les yeux... Je peine à respirer.. Et j'ai froid...
Je suis allongé... Mort ? Putain je comprend rien.. Je bouge un à un mes doigts, tout semble répondre.. Je m'étire contre le sol, et me retourne pour me retrouver face à cette lumière qui m'aveugle.. Je replie mon bras sur mon visage..
J'ai froid.. Je suis trempé... Putain il s'est passé quoi ? Le bateau, l'eau.. La poche d'air.. Puis plus rien..
J'ouvre peu à peu les paupières, devant moi, le ciel, pur, maculé de ci de là de trainées de nuages blancs.. Je suis allongé sur du sable.. Une plage... Les vagues amènent à chaque va et vient de nouveaux déris... Et je comprend que je suis arrivé comme cette chaussure ici... échoué...
Une terre.. Je regarde autour de moi... Oh putain... Une île ?? Je ne peux pas y croire, c'est digne d'un nanar des plus ennyeux... Pas signe de vie...
Seul..
Seul et si froid... Putain... Ma chemise est trempée...
Et je n'ai plus de pantalon.. qu'est ce que c'est que ce bordel ?! Plus qu'une chaussure, et celle échouée ne me servira pas à compléter la paire, c'est un talon aiguille, taille 36 maximum...
Je me lève péniblement, mal partout, et froid.. Le soleil cogne mais je frissone.. Je ne coprend pas par quel miracle je me suis retrouvé ici, vivant, manifestement... Moi qui n'en voulait plus, de la vie... Elle s'accroche come une sangsue.. Jusqu'à se sauver malgré toute logique...
Je suis debout, seul, sur cette plage.. Et en vie... en slip avec une chaussure, j'ai envie de rire mais j'ai mal, j'ai du mal à respirer.
Et j'ai froid.
HRP : Je suis isolé sur une plage pas loin, les premiers naufragés ne me voient pas pour l'instant.. Oui, j'attend d'être un peu plus présentable ^^ | |
| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Lun 12 Mar - 9:44 | |
| Le petit signe que lui adressa Vince ne la rassura en rien face au sourire benêt, la batte de base ball et les paroles pour le moins étranges de Joshua. Elle décida d’aller récupérer sa robe posée à dix pas, un moyen comme un autre de s’éloigner quelque peu de cet homme étrange qu’il allait falloir considérer comme l’un des leurs.
Elle finissait de passer son habit sur son maillot de bain encore humide lorsque Emmerich débarqua. Elle avait maintenant l’habitude de son air suffisant et de son indifférence totale à tout ce qui n’était pas lui.
Malgré son désespoir, elle n’avait pu que remarquer un manque de compassion manifeste pour l’homme qui s’était suicidé devant leurs yeux et à nouveau il semblait ne pas se rendre compte de la gravité des événements.
Elle se demanda ce qu’il aurait fait si c’était lui qui l’avait vu se noyer il y a quelques heures. Elle n’eut pas à réfléchir bien longtemps pour que la réponse évidente s’ancre dans son esprit.
Vexée que son idée de feu soit autant dénigrée elle lui lança agacée alors que Joshua s’approchait d’Emmerich avec son air toujours aussi idiot.
« T’as raison mon gars, ce feu sert à rien, mais dis moi pourquoi t’es assis à côté alors. J’espère qu’c’est pas dans l’intention d'te sécher ! La nuit est clémente et le sable chaud, deux composants bien suffisants pour qu’t’attrapes pas froid !
Bonne année oui, excellente année même, pleine d’égoisme pour toi !
T’as pensé à ceux qui sont encore sur l’bateau et qui essayent de trouver un refuge !
Mon seul regret la d’dedans c’est qu’ce feu qui sert à rien, il t’a conduit jusqu’à nous ! »
La tirade lancée elle s’assit à sa place et s’enferma dans un mutisme montrant clairement qu’elle était vexée. | |
| | | Vince Maverick Ame-né-zig
Nombre de messages : 611 Age : 38 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Lun 12 Mar - 23:47 | |
| Manifestement la situation allait de mal en pis. Déja le sportif ne semblait pas tout comprendre à l'affaire, semblait qu'il lui manquait quelque chose pour bien comprendre. Mais en plus un type débarqua et lacha une série de phrase assez désagréables et cyniques, et pour couronner le tout Axelleaprès avoir reprit sa robe, l'enfila, se vexa et après avoir répondu séchement, se mit à bouder. Décidément!
Un peu déboussolé, je finis par rarriver à la conclusion qu'on ne pouvait rester là tous ensembles avant que ca ne vire au carnage. Je m'adressais alors au nouveau venu.
"Ecouter, Monsieur, je ne sais d'ou vous débarquez comme cela, mais nous sommes tous dans une situation délicate, et il est évident qu'on est tous à bout de nerfs. Donc merci d'éviter les sacrasmes qui à mon avis ne feront qu'empirer les choses."
Me tournant alors vers Axelle, je vins m'agenouiller à côté d'elle.
"Ecoute, j'ai comme l'impression que ce type comprend pas trop ce qui se passe, et qu'il prend un malin plaisir à énerver les gens. Les autres vont bientot arriver, les canots s'approchent déja. Que dirais-tu d'aller faire un petit tour? ca te feras du bien je pense, tu es assez épuisée moralement, et ca ne sera pas de trop de te retrouver loin des soucis... Qu'en penses tu?" | |
| | | rick Trait d'union
Nombre de messages : 125 Age : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:07 | |
| Pas trop penser... Juste... tenir... le rhytme...
Au début j'ai bien cru que j'allais pas pouvoir tirer plus de dix fois sur ces saletés de rames, mais après quelques mètres, sans doute que mes muscles se sont échauffés... ou bien c'est le stress, je sais pas. On s'est regardé, Mike et moi, sans rien dire. C'est bizarre, j'ai presque...aimé ça. Il a pas ouvert la bouche, mais j'ai eu l'impression qu'il me disait "allez, on y va, Rick". J'ai comme...senti qu'il m'appelait Rick, et pas Monsieur.
J'ai eu les épaules et le dos en feu après deux ou trois coups d'aviron, mais ça c'est adouci très vite, et maintenant, j'ai l'impression que je pourrais faire le tour du monde comme ça. A mon avis, dès qu'on aura accosté su la terre que notre miss vigie nous a repéré, je vais tomber dans les pommes. Et quand je me réveillerai j'aurai l'impression qu'on m'a passé une camisole en béton précontraint! Pour le moment, ça va, je tiens le rythme, je jette un coup d'oeil de temps en temps à Mike, Il a l'air à fond dedans, genre sporttif philosophe, ou grand maître kung fu. Il regarde devant lui, il respire en cadence, il a l'air d'avoir mis son cerveau en panne. Je ferais peut-être bien d'en faire autant.
Maélia a l'air un peu moins sonnée que tout-à-l'heure. J'ai presque du lui expliquer comment mettre un pied devant l'autre pour monter dans la chaloupe, mais elle a l'air d'aller mieux. Je la regarde, elle me sourit. On se sourit. Et je rame un peu plus fort, grâce à ce...souffle plus puissant que j'ai quand nos regards se croisent un rien plus longtemps que la fois précédente.
Ce doit être la fatigue, l'instinct de survie peut-être aussi, mais j'ai l'impression d'être en train de ramer dans cette chaloupe depuis toujours. J'ai aussi l'impression de m'en foutre, comme si j'étais bien là. Maélia est devant moi. Mike à côté, tout va bien. Ca pourrait continuer comme ça pendant des semaines, je trouverais un deuxième souffle, un troisième, rien qu'en regardant Maélia, un quatr...
Un sifflement rugueux m'éjecte de la rêverie obsédante qui s'emparait progressivement de moi. Il s'accompagne d'une drole de sensation comme si une force me tirait vers l'arrière...je dois faire un effort, une contraction des abdos pour ne pas partir en arrière. La barque c'est arrêtée. Elle s'est échouée. Sur du sable. Une plage! On est sauvés.!
J'ai ramé, j'ai tiré sur cette barre de bois sans réfléchir, sans regarder une seule fois derrière mon épaule, comme si je devais faire ça pour le reste de ma vie, et d'un coup, je dois m'arrêter.
Je lâche la rame, enfin j'essaie. Je dois faire un effort pour obliger mes mains à s'ouvrir, ça fait presque mal, j'ai l'impression que si je les refermais, je pourrais broyer n'importe quelle pierre. Elle me semblent étrangement creuses, sans cette grosse barre de bois mal profilée. Je regarde Mike, je lui souris. Je tends les bras vers Maélia sans réfléchir, mes mains me semblent légères comme des oiseaux, je lui enserre les épaules, et sans que...sans que j'aie l'impression de le décider, je l'embrasse. On s'embrasse. Un baiser salé, long et doux comme un soir d'été. Je la serre contre moi et je sens mon coeur se mettre à bafouiller, à bégayer de plus en plus vite et plus fort, comme s'il avait quelque chose à dire. J'ai l'impression que tout le monde peut l'entendre, même elle. Surtout elle. J'ai oublié ma fatigue, la sueur, mes cheveux ruisselants, ma chemise qui est collée à ma peau, et je m'en fous. Je crois qu'elle aussi. Je veux bien mourir, là, maintenant.
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| | | Axelle Boregard Naufragé
Nombre de messages : 104 Age : 37 Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:25 | |
| La petite moue revêche qu’arborait Axelle ne présageait rien pour les prochains échanges de civilités. Emmerich gardait un silence de bon ton, donnant l’impression qu’il n’avait pas entendu, montrant ainsi sa totale indifférence pour ce qu’il devait qualifier de piaillements de pie.
Axelle ne le regardait de toute façon pas, elle avait décidé de l’ignorer purement et simplement. Elle préféra s’enfermer dans un mutisme inquiétant qui présageait d’être long.
Lorsque Vince s’agenouilla face à elle, elle ne releva pas la tête qu’elle avait coincée entre ses bras posés sur ses genoux relevés devant elle. Elle fixait résolument le feu au travers du corps de Vince, ne faisant pas mine de montrer un quelconque signe qui pourrait faire croire qu’elle avait entendu.
Puis soudain elle riva ses yeux dans les siens après avoir relevé un visage décidé.
« Oui, t’as raison, allons explorer l’île. Ca m’fera du bien d’respirer un air un peu moins enfumé ! »
Il y avait de fortes chances que l’air dont elle parlait n’avait rien à voir avec le brasier qui commençait à réclamer d’autres branches pour survivre.
Elle se leva d’un bond, examina les alentours, vit les bateaux qui commençaient à accoster et décida de prendre le sentier qu’elle voyait poindre au bout de la plage. Là bas, elle pourrait retrouver un peu de calme loin de ce prétentieux qui lui portait sur les nerfs.
« Allons par là tiens, ce sentier à l’air praticable. Viens ! »
dit-elle en prenant résolument la main de Vince comme s’ils se connaissaient depuis des lustres.
[Vince et Axelle sont partis chercher un coin calme. Prochain post le coin de verdure] | |
| | | Gaelle Naufragé
Nombre de messages : 185 Age : 44 Date d'inscription : 13/10/2005
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:38 | |
| Coincée entre deux adultes sur le canot je prends enfin conscience de la gravité de la situation d’un coté notre ancien bateau qui coule à gros bouillons de l’autre une mer infestée de requins de récif un peu plus loin encore une île où nous voguons bravement enfin eux pas moi. C’est pas faute de pas vouloir mais je crois que je suis trop petite. Une demi heure passe enfin nous accostons.
Il y a du monde sur la plage peut être que Parrain est là ? sans attendre j’échappent à la vigilance de mes protecteurs. L’eau m’arrive à mi poitrine et le gilet me remonte jusqu’au yeux. Je sauve de justesse Pinpin de la noyade en le plaçant haut sur ma tête. En avant ! Parrain doit être quelque par !
Le sable est tout chaud entre mes orteils. C’est agréable les chatouilles que ça fait.
PARRAIN ! PARRAIIIIIN ?
Je cours un peu partout le long de la plage et toujours pas de Parrain. Il… Il est pas là ? smirrf j’essuie les lames qui commence à couler le long de mes joues du revers de ma manche. Pourquoi il il est pas là ? Une grande détresse m’envahie et ce coups si je ne peux me retenir de fondre en larme.
Dernière édition par le Mar 13 Mar - 0:47, édité 1 fois | |
| | | Speaker Trapp Piston & Cylindre
Nombre de messages : 396 Age : 52 Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:47 | |
| Allez Trapp, touille la flotte, fait avancer s’putain de canot pendant qu'ces dames se font briller l’ongle au coup d’lune.
La, j’me marre… Mais je reste de marbre. Je garde ma mine de rien, mais putain s’que j’me marre ! J’regarde discretos la Duchesse et j’retiens un foutu fou-rire… Eh eh… A moi le Diam's !
Rame Trapp…
Splouch Splouch
Splouch Splouch SPONK…
Splouch ? SPONK !
Bordel…
Terre ! Terre !!!!!!…
Ben quoi ! Toujours eu envie de gueuler ça moi. J’étais haut comme deux pommes et j’matais le 15 pouces basse définition N&B. Y passait Christophe Colomb et moi j’bavais sur ma sucette en rêvant d’un monde meilleur.
Lady ! On s’tire !
J’prends la rame et la balance à Popey.
A la prochaine ! Nous on va s’coller une vraie douche sur la peau et commander le meilleur champagne de la région.
J’enjambe le canot, pieds dans l’eau, sur le sable. Chier merdeeeeeee, mon costard…
Bouge Lady, on va faire la fête !
Dernière édition par le Mar 13 Mar - 0:52, édité 1 fois | |
| | | Sibylle Mi-femme, mi-graine
Nombre de messages : 589 Age : 42 Localisation : Flou artistique Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:49 | |
| C'est délicieux...
Le frottement de la coque contre le sable, ce contact rugueux, qui crisse, c'est divin... Ca me remonte en frisson entre les omoplates, ça me fait presque oublier que je n'en peux plus, que j'ai mal partout, que je suis épuisée...
Un seul mouvement et je roule sur le ventre par au-dessus du rebords, embarquant mon sac au passage, et je me retrouve dans l'eau jusqu'aux genoux, l'eau est tiède, et le sable sous mes pieds nus... Je lâche un soupir, profond...
Un pas, deux pas... Bon sang que je me sens lourde...
Je vois la petite courir sur le sable, cocasse avec son gilet trop grand et son lapin en peluche, mais son désarroir est tout sauf cocasse, mais je ne peux pas, désolée, je ne peux plus...
Je vois le feu, un homme, un autre homme, et là-bas au loin deux silhouettes qui s'éclipsent dans l'obscurité. Un homme, une femme... Des gens charmants et très acceuillants, y'a pas à dire... Et tellement pressés de rendre service... Un sourire morne aux lèvres, j'ai une sorte de presque-rire... Sib, tu te disais asociale, t'as trouvé à qui non-parler, là...
Je balance mon sac plus haut sur la berge. On n'a pas fini, encore. Sortir des blessés. Traîner le canot plus haut, pour pas que la marée nous le reprenne... Qui sait à quoi il pourrait nous servir, encore...
Crevée mais décidée, je me retourne vers le canot, et ceux qui n'en sont pas encore descendus. Allez, Sib... encore un petit effort... | |
| | | Monsieur Mike Falaise
Nombre de messages : 1160 Age : 62 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 0:55 | |
| Enfer… voilà qu’ils s’embrassent maintenant… bon, vivement qu’il tire son coup le pépère et qu’il la laisse sur le carreau, je voudrais pas lui écorcher l’âme à la petite… Enfin, il adviendra ce qui doit advenir…
Je descends de cette coque de noix et attend que chacun aie fait de même. Je m’emploie ensuite à la tirer totalement hors de l’eau, ça peut s’avérer utile ce genre de truc… comme abri pour la pluie, ou comme moyen de prendre la poudre d’escampette… Le fiston, lui joue à « la fiancée du pirate »… Je te jure…
Lentement, je fais un tour d’horizon… cailloux, montagne forêt… sans doute des bestioles aussi, mais je me concentre sur les plus dangereuses… les rescapés. | |
| | | Corso Mâle de mer
Nombre de messages : 263 Age : 56 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 1:21 | |
| La barque frotte le sable, crissement délicat, même pour un marin. Les plus vifs sautent sur le sable. Je me redresse, Corso a en assez de jouer les poids morts. J'ai pas fait de gras pendant cette petite pause aux fond de la chaloupe. J'ai encore le bruit affreux du craquement de la coque du paquebot dans les oreilles. Saloperies flottantes, engin de mort ! Mais, je me redresse, parce qu'il faudrait pas prendre Corso pour une plume à se chatouiller les esgourdes.
J'ai mal partout, des élancement dans le crâne comme si les choristes avaient décidé venir me faire une sérénade perso. Mais, je vais surement pas rester vissé au fond de cette barque, je veux me relever. Dieu de dieu, la houle, ça me connait. Bon sur les genoux, c'est déjà pas mal. Une main au bastinguage, un deux, debout !
C'est pitoyable, je'ai les jambes en coton et le coeur au bord des lèvres. Mais, j'y tiens bordel ! Je marche, enfin je titube et me laisse tomber par dessus la barcasse, moitié dans l'eau, moitié sur le sable. Je m'en fout, c'est bon la terre.
" Putain de Pacifique !!! Pas aujourd'hui qu'on y laissera notre peau. "
Le grand balaize aux pognes de rhinoféroce, son pote qui se bécote avec sa demoiselle, celle qui s'appelle Sibylle et qui a l'air d'en avoir un coup dans l'aile. La petite qui court déjà sur la plage... Ca fais déjà trop de monde, ya surement des trucs à décharger et faudrait tirer les barques. Mais, je vais pas pouvoir aider, je reste là. Je me marre, je crache à cette saloperie de ciel qu'il aille se faire foutre encore une fois. Je me marre, si j'avais la force, je danserais un tango pour lui dire qu'on lui a encore mis profond à la camarde, cette salope qui toujours nous tire par les pieds. | |
| | | Céli Cadavre exquis
Nombre de messages : 876 Age : 33 Localisation : Qui la connait ? Date d'inscription : 13/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 2:56 | |
| Fragments d'une vie...
Puzzle, 16 ans d'âge, thème : Céli du Guay.
Eclats indistincts qui ne deviennent cohérents qu'une fois mis bout à bout les uns des autres, qui se recoupent et s'enlacent. Chacun d'eux est une note de la symphonie de ma vie...
Je m'y noie, je m'en imprègne. Rien n'est pire que de perdre son identité. Mais rien n'égale le fait d'en retrouver une.
Bon, mauvais souvenir, peu importe. Tous ont le même goût. Un goût chaud, réconfortant, envoûtant. Mais aussi inquiétant. Je ne devrais pas vivre, et pourtant je vis. Ces pensées sont celles d'un temps révolu, disparu. Je suis un anachronisme. Un corps, un esprit, mais pas un être vivant. Il me manque la cohérence avec mon temps.
Quoi qu'il en soit, mieux vaut être un cadavre avec une histoire qu'un homme sans. Sans histoire, je ne pouvais m'accrocher à rien, je n'éprouvais pas de véritables sentiments, excepté celui, étrange, pour Sibylle. Je le comprendrai peut-être une fois le scanner mental achevé ? Allez, il faut que je commence.
Premières notes...gaies, enjouées, majeures, délicieuses. Céli à trois ans. Petite fille blonde avec ses parents dans la maison de campagne, perdue au fin fond de l’Auvergne. Une robe blanche, toute simple, comme toutes celles que je porterai par la suite. Un chapeau. Des champs de blé. Très bucolique, très classique. Mais ma famille l’était aussi.
Mon père qui vient de monter en grade. Si jeune, et déjà amiral ! Ma mère, douce, à son bras, me regarde m’amuser pour la première fois sur les pentes du Cantal. Auparavant, c’était la rade de Brest qui me servait de gîte.
J’aperçois au loin une forme étrange. Brune, énorme. Avancée d’abord franche, puis de moins en moins, puis prudente, puis franchement hésitante. Parce que la forme remue. Fait du bruit, même. Je m’arrête, puis je repars en courant me réfugier dans les bras de maman. Qui sourit. Et qui m’explique. « Céli, il ne faut pas avoir peur, ce n’est qu’une vache. Cette vache-là, c’est une Limousine. Demain, je te montrerai des vaches d’une autre couleur quand nous irons à Sallers. » Encore effrayée, je reste blottie dans les bras maternels. Si chauds, un océan de douceur à eux seuls. Ma peur ne peut que disparaître dans de telles barrières. Et nous rentrons à la maison. Une bien belle maison, un toi de chaume, coincée entre deux collines. Tous les champs autour appartenaient à grand-père avant qu’il ne les vende pour aller s’installer sur la côte, ne gardant que le logis. Il partit pour Quimper. Avec sa fille. Ma mère. Fin du flash.
Séquence suivante. Céli a 7 ans. La tension est montée. Je viens d’entrer au pensionnat.
Deux parents catholiques, dont un père et un grand-père militaires, je ne pouvais décemment pas y échapper. Direction les bonnes sœurs donc.
Mais ici, point de réconfort.
Point de bras de maman pour consoler lorsqu’on a du chagrin.
Rien que la froideur des murs de pierre, et les petites camarades toutes aussi terrifiées que moi en voyant le lieu dans lequel elles vont passer l’année.
Sœur Mathilde gère tout ce beau monde. Elle est vieille, très vieille, surtout pour mes yeux d’enfant. Mais elle est toujours forte.
Ma première désobéissance me revient. J’étais sortie de ma chambre en pleine nuit. Sœur Mathilde m’avait vue. Silence radio. Voilà le genre de souvenirs que l’on préfère garder pour soi…
Mes premières amies, c’est ici que je les ai trouvées. Cécile, Anne. Toutes deux étaient aussi perdues que moi. Et, à toutes les deux, il manquait également une présence rassurante contre toutes les petites angoisses. Nous devinrent des présences rassurantes réciproques. A trois.
J’ai huit ans et demie. Oui, je suis à un âge où les demis comptent encore. Exceptionnellement, j’ai pu rentrer à la maison avant la date prévue. Je ne sais pas pourquoi. Mais la dernière fois que je l’avais vue, maman m’avait semblé bizarre. Différente. Toujours aussi gentille, mais différente.
J’ai compris la différence lorsque papa m’a accueilli d’un grand sourire, malgré ses traits tirés. Et qu’il m’a conduit dans la chambre de maman. Qui n’était pas seule.
Outre une de ses amies, madame Morrel, une grande dame très sérieuse, il y’avait un tout petit bonhomme, dans ses bras. Mon frère.
Et maman était radieuse. Aux anges. « Céli, voici Ben, ton petit frère. »
Elle était enceinte, et m’avait gardé la surprise.
Je me souviens du contact de ma main avec celle de Ben. Il avait un jour et demie. Il n’était qu’une petite boule, à laquelle manquait la fourrure pour donner une adorable peluche. Mais il a serré sa petite menotte sur mon doigt.
Mon petit frère.
Parfois, papa et maman se disputent. Ce n’est jamais très grave, mais je ne supporte pas ces moments. Je ne les vois pas souvent, aussi les voir face-à-face est insoutenable, même pour mes yeux de jeune adolescente de onze ans.
Cette fois, c’est au sujet de sorties fréquentes supposées de papa.
Maman crie. Elle lui crie qu’elle se tuerait s’il la trompait, elle lui crie qu’elle l’aime plus que n’importe quelle putain ne le pourrait. Et pourtant, à Brest, il n’en manque pas.
Puis elle pleure. C’est horrible de voir sa maman pleurer. J’ai envie d’aller m’accrocher à elle, de l’aider à mon tour.
Mais je ne peux pas. Papa m’a déjà dit que je devais aller me coucher, avec un air autoritaire étrange dans la voix. Je suis cachée derrière la porte.
Paralysée.
J’attends avec une immense anxiété la réponse de papa. Qui ne vient pas. Il ne sait pas quoi dire. Je ne peux plus attendre. Discrètement, je cours dans la chambre de Ben. Et, comme pour expulser toute la colère, toute la tristesse qui est en moi, je le prends dans mes bras et je le serre.
Il se réveille. Il va pour crier, mais je lui mets un doigt sur la bouche. Ma grosse peluche à moi. Il est toujours rondouillard, même s’il s’affine, un peu.
A voix basse, je lui raconte mes problèmes, tous mes problèmes, les grands, les petits, tout ce qui peut peser sur ma conscience. Charlotte Saint-Ange qui n’arrête pas de se moquer de moi au pensionnat. La dispute entre moi et Cécile au sujet d’un sujet futile qui m’échappe. Tout, sauf le plus grand, papa et maman qui se disputent.
Je vide mon esprit de toutes les forces négatives, comme pour rétablir un équilibre. Puis j’embrasse mon frère sur la joue, et je redescends, toujours discrète comme une souris.
Papa et maman se tiennent l’un dans les bras de l’autre. Ils s’embrassent. Et…je suis heureuse. Simplement heureuse. A tel point que je sors de ma cachette, et que je cours me jeter dans leurs bras. Papa est gêné. Maman aussi. Mais ils sourient. Quoi d’autre compte ?
Première sortie au théâtre, noël 1927. Ben est resté à la maison avec notre gouvernante. Moi, fière comme un paon, j’ai décidé pour la première fois de bien m’habiller, pour paraître comme une « dame de la haute ».
Maquillage discrètement « emprunté » à ma mère, ma plus belle robe, quelques bijoux, un grand manteau, je suis fin prête. Pour la première fois, je me sens jolie. Mon père et ma mère aussi le trouvent, et me le disent, même si maman a un petit regard soupçonneux en voyant le coin de mes yeux colorés. Mais elle hausse les épaules en souriant.
Et nous sortons. On joue Dom Juan. Je crois que c’est Racine qui l’a écrit. Ou bien Corneille, je n’en suis pas sûre. Les bonnes sœurs ne nous font pas étudier le théâtre. Ce n’est pas un art, c’est impie et blasphématoire. Nous entrons. Et nous nous retrouvons au milieu de la foule des autres spectateurs. Des autres « gens de la haute ».
A ce spectacle, je me mets à serrer convulsivement la main de maman. Les comtesses semblent des oiseaux de proie, avec leurs visages outrageusement fardés et leurs habits extravagants. Et les comtes sont tous de sinistres pingouins avec leurs queues de pie. J’ai l’impression d’être au milieu d’une messe noire, entourée de démons. Je n’ose pas hurler.
Seul mon père, avec son uniforme, ne me fait pas peur. Il a retiré sa casquette. Il me sourit, je suis plus rassurée. Mais la vision demeure.
Si je continue, je vais finir comme ces amalgames de corbeaux et de perroquets.
Ma décision est prise. Je serai simple désormais. Plus de maquillage. Plus de beaux manteaux, plus d’habits hors de prix. Je préfère ma laideur à leur beauté.
Et nous entrons enfin dans la salle. Vues de haut, les harpyes sont moins terrifiantes. Elles ne sont que des pions comme les autres de cette foule bigarrée. Le rideau se lève. Et le rêve commence.
Pour la première fois, nous passons le réveillon dans la maison de grand-père. J’ai treize ans. J’ai un peu froid, mais papa arrive et met des bûches à brûler dans la cheminée de ma chambre. Je le suis lorsqu’il en sort.
La grande table a été dressée.
Couverte de la plus belle argenterie, la nappe est splendide, dans le tissu le plus fin que j’aie touché de ma vie.
De grands chandeliers dorés éclairent les couverts, les faisant scintiller.
Mais c’est par la fenêtre que je suis attiré. Il neige.
J’avais déjà vu la neige à Brest. Mais jamais elle n’avait été aussi présente. Elle couvre tout, arbres, collines, routes. Un grand drap blanc. Je m’habille sommairement, et je sors en courant…
…pour m’écrouler tête la première. Le manteau m’arrivait au genou. Je me mets sur le dos. Le froid est glacial, mais je ne le sens pas. Je ne sens que la douceur moëlleuse de la neige.
Je me mets à rêver. Il faut l’intervention de mon père, quelques secondes plus tard, pour me sortir de là. J’en suis quitte pour une soufflante – méritée.
Mais j’ai gardé le souvenir de cette deuxième peau, blanche et froide. Peut-être est-ce ma condition actuelle qui a tourné mon esprit vers cet épisode de ma vie ?
…
Je reviens brusquement sur le bateau. Les rameurs s’acharnent. Je suis un peu confuse de ne pas aider, mais que pourrait leur apporter ma maigre force ?
Les flots sont encore agités. Mais rien n’est impossible, pas même notre survie, après tout.
J’admire le courage des travailleurs. Il faudra que je les remercie. Même si je ne les connais pas tous.
Leurs efforts finissent par porter leurs fruits. La terre est en vue. Tout le monde s’agite, s’excite.
La terre.
Il est bien incongru d’utiliser ce déterminant…
Personne ne sait où nous sommes.
Je dirais plutôt « Une » terre est en vue.
Espérons qu’elle soit accueillante…
Une fois le bateau accosté, je saute du canot. J’atterris les pieds dans le sable, à la suite de l’homme séducteur, qui semble déjà connaître l’endroit comme sa poche. Si c’est vrai, nous sommes sauvés. Mais un je-ne-sais-quoi me fait douter.
Cet endroit est étrange.
Mais j’ai déjà assez perdu de temps avec mes souvenirs. Il est temps de revenir les pieds sur terre.
Et où est Ben… ?
J’aide les passagers à hisser le canot plus haut sur la bande de sable…l’autre est arrivé peu avant nous. J’aperçois Sibylle. Elle est vivante. C’est l’essentiel.
| |
| | | Kheira Cruz Lucky Lucy
Nombre de messages : 1195 Age : 43 Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: Point de départ : arrivée dans l'ile Mar 13 Mar - 8:42 | |
| Clique ici pour la musique : To where you areMa rencontre avec Tara à Cuba. Un coup de folie. Un coup de foudre. Passionnée, déterminée, dominatrice... Tu me manques déjà bébé... Elle m'a sorti de la mouise bien des fois. De nous deux, c'était la forte tête, celle qui prenait toute les décisions. Cette décision là, tu n'avais pas le droit de la prendre... Je n'ai jamais osé lui dire ces trois mots, de peur qu'elle me rejette. Et j'aurai dû. Il est trop tard maintenant... Assise au fond du canot, le regard dans le vague, perdue dans mes souvenirs douloureux, la tête de Tara est posée sur mes genoux. Ma main gauche caresse ses cheveux roux. La droite enserre la sienne dans une dernière étreinte. Sur son visage des larmes. Pas les siennes. Les miennes qui tombent en silence. Ca c'est passé si vite et personne n'a rien vu. Il n'y avait que moi pour seul témoin de son dernier souffle. Ses yeux qui s'ouvrent sur un dernier regard qui s'accroche au mien. Un "Kheira" murmuré du bout des lèvres, si faible, à peine inaudible. Un seul spasme. Son corps qui se tend pour s'affaisser mollement. Elle n'est plus. Je lui abaisse les paupières. C'est ma faute. Si je n'avais pas traîner après mon rêve, j'aurais peut être pu la sauver, soigner cette plaie à la tête. Elle serait encore avec moi, et je ne tiendrai pas son corps qui déjà se refroidit. Ce corps que je commence à bercer, que j'inonde de mes larmes, que je ne veux plus lâcher. Le choc du bateau qui touche le sable. Des soupirs de soulagement percent le brouillard dans lequel je suis. Le canot bouge sous les corps vivants qui le quittent. Mais pas moi. Je peux pas la quitter, l'abandonner une deuxième fois. De peur qu'on me l'enlève, je la redresse en position assise, colle sa tête sur ma poitrine, et je l'enserre fort de mes deux bras. Je m'y accroche comme à une bouée de sauvetage. T'as merdé ma belle... t'avais pas le droit partir la première... Tu me manques déjà de trop... à en crever... | |
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