La maison du Maire

Urine de chat... poussiere... Le gobelin se croierai de nouveau dans sa chambre de la tour du Maitre!

Apres un magistral coup de pied au posterieur, le voilà face à la porte....

"TOC TOC TOC..."

Il braille:
"Sa Magnifissance le Maire est il là????"

Puis chuchotte...

"Le Maitre croit il vraiment que ce soit la bonne maison?... Pas de banderole, pas de plaque.... "

Gardant en memoire la derniere rencontre avec l'ombre, Kweecly tourne le dos à la porte... et patiente...

Le gobelin traverse la fenêtre dans un fracas de verre brisé.
A terre, il compte les coupures qui s'ajoute aux bleus du précédent choc...

De l'autre coté de la porte, il gromele:

"Ce Maitre là est pire que les autres!!! Le Maitre de la tour donnait des coups sur la tête, mais ne laissait pas de trace! Ce Maitre là Fait des trous dans la peau a Kweecly, et entache sa jolie couleure verte de vilaines traces bleu! Méchant Maitre... Vilaine bete rose..."

Devant la porte, il regarde la poignet, tire un loquet, et ouvre...

"Que le Maitre entre... Mais Kweecly n'est pas vraiment sur que le Maire appreci l'intrusion... Peut etre le Maitre devrai attendre que l'invitation lui soit donnée d'entrer..."

Léchant un peu de sang qui coule de son bras, le gobelin semble attendre une apparition... L'espoir de voir le grand Maitre si puissant est bien présent....

"Le Maitre souhaitait entrer... Pensant etre en retard, il a jeté Kweecly pour vérifier."

Le gobelin reflechit un quart de dixieme de seconde...

"Mais le Maitre s'est trompé! Méchant Maitre qui jete Kweecly!"

La créature sprint et se cache derrière le Majordome...

"Le nouveau Maitre sait-il si l'infirmière est de garde ce soir?"

Toujours léchant son bras sanguinolant, Kweecly sourit de toutes ses dents pointues maculées de sang...

Le persecuteur est parti. Le gobelin reste avec le Majordome impassible.

"Le Maitre est bon! Kweecly est sauvé!"

Autour du serviteur immobile, Kweecly entame une danse frénétique, vaguement ressemblante à une danse de la pluie.

Il s'arrete... comme figé...

"Le Maitre aurait il un pansement..."

Il chuine un peu...

"Ca pourrai bien s'infecter et Kweecly pourrai bien perdre son bras... Le Maitre n'aurai alors aucun interet a garder Kweecly... "

La mine depité du gobelin aurai affligé le pire tortionnaire...

- Mais dites donc vous ! Ne vous gênez pas !

Ecarlate, une ravissante soubrette se tient devant l'homme négligeamment installé à la longue table cirée. Furieuse, elle apostrophe celui qui salope sans scrupules tout son beau travail...

- J'ai mis plus de trois heures à astiquer cette table ! Otez vos pieds de là tout de suite, espèce de malappris !

Plumeau brandi comme une arme contondante, la demoiselle semble assez menaçante en vérité, avec ses yeux qui lancent des éclairs, des petites dents découvertes par un rictus de colère et les deux taches du plus beau cramoisi qui ornent ses pommettes...

Au moment où elle va s'attaquer à ce malotru, un tintement mélodieux se fait entendre. La servante se fige. elle tourne la tête un instant, agacée, puis revient à Alakian.

- Vous avez de la chance, on m'appelle. Mais si je vous trouve encore ici quand je reviens, je vous préviens, ça va mal se passer !

Elle quitte la pièce comme une furie, lui jetant un chiffon à la figure, avec un ordre sec : "et essuyez les traces !".

Kweecly suis la femme déguisé en Pie... Ils traversent une petite porte au fond du hall qui lui rappel vaguement la porte de sa chambre à la tour du Maitre.

Léchant encore et toujours sa plait, il gémit un peu..

"La Maitresse aurait elle un pansement pour Kweecly? Kweecly sent deja les vilains microbes qui le rongent de l'interieur..."

L'esprit vagabon... il songe au Maire...

"La Maitresse sait elle si le Maire est un grand homme qui cache sont visage d'une grande capuche? Kweecly a vu un puissant Maitre avec une capuche..."

Sur son visage... plus de douleur... juste l'avidité dans le regard... ce regard qu'il a quand il cherche un puissant Maitre...

J'entre.. La porte est ouverte.

Il y a là quelques personnes, visiblement abasourdies, qui semblent avoir vu le diable en personne..
Un gobelin... Pouaah ! Je hais ces nabots infâmes ! même graine puante que les orcs..
Mon dieu.. Il n'y aurait ici que culs terreux et malappris ? Moi qui ésperais que cette missive cache une mondanité d'un nouveau genre...

Il est accompagné d'un sinistre individu, nippé comme il l'est, j'éspère que ce n'est pas une de ces soirées pseudo branchées où les prostituées ont les seins percés et où le libertinage se fait tout encagoulé de cuir.. Ces orgies gores sont à la mode à la capitale, mais ce n'est pas ma tasse d'hydromel.

Un majordome, une soubrette.. Mmh.. La mise en scène peut être amusante.. Mais je n'y crois pas une seconde.

Néanmoins, en regardant par l'entrebaillement d'une porte béante, d'ailleurs portes et fenêtres semblent négligamment ouvertes, et la soubrette s'empresse de remettre de l'ordre, il y a eu une tornade ici ?
Bref, en regardant par cette porte, donc, je vois une somptueuse table dressée..

aaah.. Je l savais, une réception d'un genre original.. Si la chose affreusement effrayante pouvait ne pas s'inviter, ce serait aussi bien..

Hum.. J'imagine que vous avez vous aussi été mystérieusement invités à cette soirée, n'est ce pas ? Donc, comme l'exige le protocole de la bienséance, je me présente, Amadeus de Mortepierre, je viens de la capitale par delà les plaines.
Une idée quant à l'identité de notre mystérieux hôte ?

Tu vas me le payer. On ne crache pas aussi indument sur le symbole de dieu comme ça ! Quand je vais te croiser, tu vas les bouffer tes doigts pourris. T'arracher tes chicots avec ma croix me fera jubiler. On ne se moque pas du Seigneur. Et tu l'as fait ! Suppot du malin ou pas tu vas souffrir ! Foi de soeur Hombeline, servante du Tout Puissant...

La maison du maire, je la vois enfin. C'est celle qui paraît la plus habitée du village avec toutes ces ombres qui filtrent à travers les fenêtres. Gardons quand même nos bonnes manières et sonnons. Oui oui Seigneur je vais me calmer. Mais par toutes les putains de Babylone ! laisse moi me venger de ce fumiste qui se fout comme d'une guigne de cette foi que j'ai pour toi.

DING DONG

Plus qu'à patienter... Rage. Colère. Vengeance.

La nuit enveloppa le village mysterieux sans que je m’en rende vraiment compte . Perdue , a la recherche du chemin menant a la taverne , soudain je senti mon poil se herisser au contact d’un souffe glace .

*gloup*

Une voix cadavrique me montre la realite..... je suis completement perdue , mais ce n’est point ce qui me preoccupe pour le moment .
Sa main si froide .... sans vie .... ses yeux .... qui me dechirent de l’interieur .
Et de nouveau cette voix que me fait perdre la raison ....

Puis un chemin ...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Je cour a en perdre haleine , sans reelement savoir dans qu’elle direction , tant que c’est loin de l’ombre . Des branchages viennent me heurter douleuresement le visage , je ne les sens presque pas .

Soudain comme par magie une maison apparait devant moi , sans m’arretter j’y fait erruption .
Essoufflee , je ne remarque personne . Peu a peu je reprends mes esprits .

Ah mais quel foutoir .... n’y a t-il pas de femme de menage par ici ? un peu de rangement ne ferais de mal a personne ...

Il y a quelqu’un ??

Visiblement oui , excusez moi mais vous auriez vu ce que je viens de vivre , ben des questions stupide comme celle-ci viendraient toutes seul se placer sur vos levres ....

Me rhabillant de mon air assuree , je m'avance vers la petite foule qui c'est deja formee ...

Une nonne, une délicieuse créature féline.. Les convives sont bien hétéroclites.. voilà qui promet.. quant à moi, je me sers une délicieuse liqueur qui orne la tablée et en propose aux personnes présentes..

Je lève mon verre en signe de toast et humecte le somptueux breuvage, qui qu'il soit, notre hôte est une personne de goût, c'est appréciable.

Dites moi, femme de foi, votre serment envers votre seigneur vous empêche t-il de partager avec nous ces liqueurs ?

Cheminant sur les allées désertées, le silence fait désormais place aux bruits de la nuit, inquiétants.

Pas très rassuré, je dégaine maladroitement la longue épée qui ceint à mon côté. L’encombrant engin plante son nez dans le sol, trop lourd pour que je le manie à une seule main. M’y reprenant à deux mains, je constate, dépité, que la lame ne fait qu’accentuer mon tremblement, s’agitant frénétiquement en de petits moulinets inutiles.
Je vais finir par m’éborgner avec ça ! C’est bien beau de paraître un guerrier si une épée en main tu ne peux pas donner le change.
Rengainant malhabilement, je poursuis mon chemin, la main sur ma dague, un objet bien plus familier.

Je me présente dans le parc jouxtant la superbe demeure. Les silhouettes étirées, projetées par les arbres donnent au lieu une inquiétante impression.
Je me sens observé, une graine de la paranoïa germerait-elle dans mon esprit ?
Je regarde le manoir éclairé, tel un phare providentiel. Je précipite mes pas vers cette oasis, dans ce dangereux désert.

Franchissant la porte sans plus attendre, je contemple la richesse des lieux, repère déjà les objets de valeur… déformation professionnelle.
Je réalise que je ne suis pas seul, quelques nouvelles têtes mais globalement des visages que j’ai déjà vus récemment. Tous dépeignent une ombre tantôt inquiète pour certains, tantôt rageuse pour d’autres.
Je ne suis pas le seul à avoir vécu des évènements éprouvants.

Peur, Déception, Inquiétude…
Je ne connais qu’un moyen d’oublier tout ça, c’est de le noyer un peu.
Me servant un verre d’un liquide dont je me contrefous du goût pourvu que ça soul, que j’absorbe sans autre forme de procès.

Même pas le temps d'attendre que l'on me reçoive, que l'une des félidées précédemment aperçue déboule dans mon champs de vision, m'effleure de sa fourrure soyeuse et rentre dans un sans gêne dans le manoir comme s'il lui appartient !

Je lui emboite le pas, car la nuit commence à se faire fraîche. Je reconnaîs quelques têtes. Mais ce n'est pas la leur que je cherche. Je scrute du regard chaque recoin mais ne trouve pas la chose qui m'a attirée ici.

Lorsqu'un homme à la mise bien faite, portant haut la tête, que je n'ai point encore vu de la journée m'apostrophe pour savoir si la liqueur ne m'était pas défendue, je me rue sur lui. J'attrape son col et le tire à moi. Torses collés, nos têtes éloignées d'à peine quelques centimètres, je lui hurle au visage un :

"Vous l'avez-vu ? Dites moi... Vous l'avez-vu ? Où se cache-t-il ce démon ? Répondez moi ou la justice divine s'abattra sur vous !"

drôle de tempérament la bonne soeur.. Voilà qu'elle m'apostrophe en public, mon idée n'était pourtant pas de la provoquer..
Elle semble affolée, et déblatère des propos pleins de rage, elle me parle de.. Sûrement de cette ombre que je m'efforce de chasser de ma pensée.. Je commençais à me sentir à l'aise, et voilà qu'elle va me fiche la trouille à nouveau..
Mais que se passe t-il ici ??!
Bon gardons la tête haute et l'allure chevaleresque, si ce village n'est peuplé que de convives culs terreux, je me dois d'élever le discours à hauteur d'homme lettré, satanés pieds de choux..

Allons allons, point d'emportements inopportuns, si mystère il y a, élucidons le en personnes civilisées, allais je dire sophistiquées..

j'en ai croisé des originaux dans mes virées parmi la jeunesse dorée de la capitale, mais le tableau qui se dresse devant moi est pour le moins surréaliste.
Mais elle me colle la nonne, nos torses serrés, je jurerais qu'elle me fait des avances, elle me semble avoir la gorge bien ferme et bien faite, hé hé.. Un large sourire se dessine sur mon visage si proche du sien, au regard semblant pour le moins...Endoctriné.

"Et toi… Tu es petit ! Tu as l’air si fourbe…

Ton tour viendra !"

L'ombre... Imposante... Présente et omnisciente... Le gobelin reste bouche bée, les yeux larmoyants, la servante ne touche mot, puis l'ombre disaparait comme elle est arrivée...

"Leeeeee Maiiiiiiiitre!!!! La puissance est là.... Le Maiiiiiitre! Je l'ai trouvé!!!"

Pris d'une incompréhensible euphorie, Kweecly saute et piaille! Chantant et dansant!

"Le Maitre est là!!! La Maitre est ici!"

Sans préter la moindre attention à la servante, il crapahute un peu partout, vérifiant que l'ombre ne se cache pas sous un panier, ou dans un tasse. Puis il s'adresse a elle:

"Qui est ce grand Maitre? Ou est il? Ou est MON Maitre??? Parles ou je te decoupe vilaine femme!"

La face de Kweecly semble ridée, comme crispé dans un masque de colère. Ses yeux injecté de sang s'exorbite, ses dents pointu se ressert.... La créature est sur le point de faire....