La piscine & le Bar d'Isaac (caduc)

L’odeur du sel me picote le nez, enfin, c’est comme ça quand on a l’odorat sensible, je bois une gorgée de ma boisson, puis ... Soudain quelque choses me pousse à sortir mon petit matériel ... je lève un tant soi peu la tête et vois arriver une demoiselle, elle, je ne l’ai pas vu avant, elle vient d’arriver certainement...

Je bats mes cartes et me fait une petite place sur le bord du bar, d’un mouvement machinal, je coupe mon tas... Extirpe 4 carte et les disposes en croix ... Je retourne mes lames et je calcul les chiffres ...

Le Fou en premier, Le monde en second en négatif, en haut je retourne L’Impératrice ... positif, ensuite viens le Chariot ... Négatif ...31, 3 et 1 font quatre, au centre vient s’ajouter L’Empereur ...

Ohh voilà qui est intéressant ... Je lève alors ma tête, puis salue la jeune dame Blonde qui vient d’arriver et qui commande un Martini ...

Bonjour, Quelle aubaine ce voyage, en plus vous l’avez gagné ... Je vous félicite ! Malgré tout, ca vous a posez quelques soucis ... Vous avez du caractère ! C’est là une bonne défense !

Pardonnez moi, je suis inopportune, je ne le veux surtout pas !

En guise d’excuse, je lui souris timidement ... Et repart dans mes lames ...

Un-deux-trois...Céli et son cavalier commencent à tourner, lentement au début, puis petit à petit en accélérant.

Il danse bien, il a certainement du apprendre plus jeune...mais moi ? Je n'ai aucun souvenir de cours de valse ? C'est comme si mon corps tout entier obéissait à ma place. Comme s'il comptait...un-deux-trois.

Je vous retourne le compliment. Où donc avez-vous appris à si bien danser ?

La sensation est enivrante. Céli se laisse toute aller à sa danse, fermant les yeux pour mieux goûter au plaisir qui est le sien en cet instant. Elle veut savourer chacun des tourbillons du couple, chaque pas, et, indifférente aux regards, elle continue à tourner...un-deux-trois...

J'ai l'impression de planer, de marcher sur les nuages. Que c'est doux !

Elle rouvre les yeux et sourit à son partenaire.

Vous êtes le meilleur cavalier que j'aie eu, bien que...je ne me souvienne pas en avoir eu d'autres...Mais je suis certaine qu'ils auraient de toutes façons eu du mal à rivaliser.

Il perd la tête, Isaac, mais pas le sourire !!!!

Un verre à gauche, un autre à droite, et la demoiselle qui lui demande de la musique, pfouh !! Un grand sourire d'assentiment, 32 dents en pleine santé, c'est tout ce qu'il a le temps de faire dans un premier temps, mais il y pense, il y pense...

La preuve, c'est que dès qu'il a 30 secondes, il opère une volte-face magistrale, et charge dans le lecteur ad hoc LE CD... Oui, LE CD. Celui qui porte LA musique, la seule, la seule qui existe, celle qu'a écrite et interprétée LE GRAND HOMME !!! Son idole, son dieu...

BARRY WHITE !!!!



[note de la MDJette : je ne sais pas encore comment inclure un lien musical... pour ceux qui ont envie d'un brin d'ambiences, cliquez ci-dessous, ce ne sont que des extraits, mais ça vous fera un fond sonore ]
http://www.fnacmusic.com/album/758121cb-b5cd-441b-8de5-ac2dfd09283d.aspx

Et merde !
Cet enfoiré de croque mort l’a alpagué. J’enrage, plonge le nez dans mon verre que le barman viens de remplir.

Si j’avais mon flingue…

Calme-toi Elliot, tu sais bien comment sa finit quand tu t’énerve, pas de ça ici, contrôle toi.

Ma main tremble à nouveau.

Je jette un œil au « couple » d’un autre temps, voilà qu’ils se mettent à valser. J’entend des bribes des propos du Dr Frankenstein, mais quel taré ce gars. N’y a-t-il personne de passablement sain sur se putain de rafiot ?

Barman un martini on the rock's, et rondelle s'il vous plait

Chier, ils ont même invité Barbie à bord !

Me détendre, me faut de la chair fraîche. Tiens pas mal la poulette avec ces cartes, elle à pas l’air trop barré. Petit sourire. J’essaye…

Elle l'écoute, figée. Les doigts crispés sur sa flûte, les jointures toutes blanches.
Est-ce sa voix, ou ses paroles, ou cet objet bizarre ? Les trois ?

Peu importe.
Il me fout les jetons.
Pire.
Il me terrifie. Voilà.
C'est plus un frisson dans le dos, c'est un séisme et c'est partout.

Ses allusions aux sorcières, son titre de Comte, éventuellement illusoire, ses souvenirs de voyage en Transylvanie, elle l'aurait écouté avec un sourire poli, pris des notes mentalement, et puis elle aurait sorti une note à ranger parmi celle qu'elle possède déjà, sur les délirants qui se prennent pour Dracula, Napoléon ou le Divin Marquis.

Mais il y a le frisson.

Et là c'est du sérieux. Elle n'a aucune envie noter, aucune envie d'écouter, elle veut se tirer, tout de suite.

Et puis le voilà qui élucubre sur son prénom. Et qui suggère une éventuelle ressemblance. Là elle a les tripes qui font un 180 degrés.

Barry White lui percute les tympans, tsunami sirupeux, complètement discordant avec ce qui lui vrille la tête pour le moment. Et ça lui fait l'effet d'une douche froide.

Mais qu'est-ce qui m'arrive ? J'allais me laisser terroriser par un tordu mythomane qui joue avec une sonde de dentiste ? Et puis quoi encore ?

Désolée, monsieur, je crois que ma mère a choisi ce prénom uniquement pour la courbe qu'il donnait à sa bouche et l'effet qu'elle pouvait en tirer auprès des hommes qu'elle souhaitait séduire. Elle n'est pas très versée dans la symbolique et doit croire sans doute qu'Apollon n'est que le terme qui désigne un grand blond bien bâti au bronzage parfait et au sourire ravageur.

Que sa voix est cassante sous le vernis d'amabilité...

Enchantée d'avoir fait votre connaissance, Monsieur le Comte. Nous nous reverrons probablement au dîner ?

Sur un sourire aussi faux qu'un serment de bel homme, elle descend de son tabouret en un seul geste souple, abandonnant son verre sur le bord du comptoir, et s'éloigne en quelques longues enjambées.

De l'air... Et un peu de calme. Il y a beaucoup trop de monde, ici. Impossible de réfléchir, de me concentrer...

C'est ça... Et les mains qui tremblent, c'est aussi un problème de concentration, peut-être...

Whaaa! Trop rainze la piscine! Des koalas en bronze et tout! Ceux là, ils se baigneront avant moi, foie de Jenny!
Bon, j’vais m’enfiler un p’tit verre. Je prends quoi… Whisky? Non, j’en vois déjà deux qui en ont. Champagne? Tu risques pas, c’est dégueu ce truc! Je comprendrai jamais les nénettes qui enchaînent les coupes, un sourire satisfait aux lèvres sous prétexte que « c’est class, le champ’ », comme elles disent. Mais faut que je me décide vite, profiter du mouvement de foule pour obtenir ce que l’on désire. Parce que si l’espèce de nigaud qui remplit les lèvres à la vitesse d’une limace écrasée s’attarde sur ma tronche, je vais me retrouver avec un jus de papaye sans sucre.

Concentration, prise de voix grave, et je me lance.
Garçon, une tequila Sunrise par ici, sans ombrelle!

Non, parce que je sais comment ils font, hein. Ils mettent cinquante mille trucs dans le verre, soit disant pour décorer, mais en fait, c’est pour vous mettre moins de boisson dans le verre, comme ça, vous devez en prendre plusieurs! Mais on la fait pas à Jenny.

En attendant mon verre, je regarde l’homme en noir qui me tourne le dos. J’adore sa position, il a trop la classe le type! Un coude sur le comptoir, une main sur la hanche, je me poste comme lui. Et, petite touche personnelle, je croise une jambe. Et puis non.

Oh! Une nana qui tire les cartes!
Le regard pétillant comme les bulles de champagnes qui viennent s’exploser la tronche contre la coupe en faux cristal, je l’imagine me dire comment je vais réussir à mettre le bateau à sac.
J’adorerai…
Non, c’est nul!
Mes sourcils se froncent. Pas question que j’aille la voir, ça fait vraiment trop ringard. Mais pourtant...

Putain c'est quoi cette zik de merde? Et pourquoi pas les Village People, tant qu'on y est!

Heureusement, j'ai mon MP3 et quelques CD. Faut que je fasse ami-ami avec le DJ, ou que je le dézingue, pour prendre sa place et faire découvrir à la foule du vrai son.

De l'équitation ? Ah oui...les chevaux...ça me rappelle quelque chose, mais...je ne sais pas quoi.

Encore le voile qui se distend, mais il est solide, le bougre. Ce n'est pas avec trois pauvres petits accrocs qu'il va s'ouvrir. Il en faudra bien plus... Quand est-ce arrivé ? Pour l'équitation...ah oui, et quand il m'a dit que j'avais de la noblesse. Incompréhensible.

Toute en proie à ses pensées, Céli continue à valser, tentant de rivaliser de grâce avec son partenaire. A chaque tour, elle regarde, sans vraiment y penser, les autres personnes accoudées au bar. Quelle population hétérogène...des jeunes, des très jeunes, des effrayants, des rassurants. Pourquoi sont-ils ici ? Et pourquoi elle, est-elle ici ?

Je...d'où je viens ?

Je ne le sais pas...je ne me rappelle que l'embarcadère, avant...tout est gris, confus, comme si on m'avait gommée de l'histoire. J'ai l'impression d'être un brouillon qu'on aurait recommencé à dessiner depuis le début, une mauvaise esquisse d'un artiste exigeant. Tout est flou, tout est pastel, je discerne des formes, mais il y'a toujours ce mur invisible, ce miroir qui réfléchit mes pensées pour m'empêcher d'y parvenir.

Je ne...je...

Pourtant, tout me paraît clair, sur ce bateau, l'embarquement, les passagers, le bar, le jus de goyave...mon cavalier. Eux ne s'effacent pas de ma mémoire, et je ne sais pourquoi. Ils sont tout ce que je sais pour le moment. Ils sont...toute ma vie...je...

La musique se met en route, bien peu propice à la valse. Céli se met à vaciller, semble prête à se briser, tel un fétu de paille. Elle tangue dangeureusement, mais se raccroche in extremis à son cavalier, plus pâle que jamais.

Excusez-moi, je...je ne sais pas ce qui m'a pris...peut-être est-ce...le changement de rythme, je ne sais pas, si, c'est ça, ce doit être la musique, je...je suis confuse.

Un air de honte peint sur ses traits, elle parle vite, comme pour se justifier.

Ainsi, ils étaient tout de même trop proches de la piscine. Emportée par la danse, Céli n'avait pas vu qu'ils se rapprochaient dangeureusement du bord. Et plaf ! Magnifique plongeon. Ou plutôt...splendide plat sur le dos. La jeune fille s'enfonce dans l'eau, les yeux vers le ciel.

Quelle est cette déferlante en moi ? Je...j'ai déjà vécu ce moment. J'en suis sûre...mais...c'était plus sombre, plus triste, plus...tragique. Quand ? Où ? Je ne le sais même plus...mais je suis certaine de déjà avoir été plongée sous l'eau contre mon gré. Ce bateau provoque chez moi des réactions bien étranges...

La poigne de Tom lui fait sortir la tête de l'eau. Elle s'accroche, halentante, serrée contre lui, pendant qu'il la ramène contre le bord de la piscine. Elle s'y agrippe et sort, puis s'assied sur le rebord en grelottant, les mains autour des genoux, les yeux fixés contre le sol. Puis elle se rappelle son sauveur, se tourne vers lui et lui sourit timidement.

Je suis navrée...pour qui je dois vous faire passer, par ma maladresse...je suis vraiment confuse...mais je vous remercie. Je ne...je ne crois pas savoir nager.

Moi aussi, je dois être ridicule, trempée comme une soupe.

Elle s'aperçoit que les cheveux de Tom sont collés devant ses yeux. Elle a un petit rire devant cette scène.

Ouf, elle est sauvé ! J'ai bien cru qu'on se noyerait sur le coup. Hum... nous voilà, sur le bord déjà grelottant au contact de l'air froid du port.

Au moins, cette situation l'a encore fait rire, ce qui me met un sourire sur le visage. La voilà qui s'excuse qu'on soit tombé à l'eau, je me doit de l'arrêter :

Ce n'est pas entièrement de votre faute, j'ai glissé et nous nous sommes retrouvés les pieds dans l'eau.. le corps tout entier d'ailleurs. Je suis autant confus que vous de ma maladresse, je crois qu'il va falloir éloigner de nous, piscines, bain et autres lieu sensiblement capable de nous créer des malheurs.

Céli rigolant devant mes longs cheveux mouillés qui recouvrent bêtement mon visage, je lui dit :

Et bien, serais-je devenu un ménestrel capable de vous faire rire ainsi ? C'est tout un honneur pour moi.

D'un geste, je remet mes longs cheveux tombants sur mon visage dérrière mes oreilles. Je grelotte de cet air frais et voit qu'elle en fait de même. Je décide de me lever pour prendre des serviettes de bain blanche posé sur des chaises longues et je recouvre ses épaules avec celles-ci en lui chuchotant à l'oreille :

Voila, qui sera mieux, ne prenait pas froid, vous pourriez vous enrhumer. Aimeriez vous entrer dans la chaleur de ce paquebot ? Je vous invite à s'assoir dans l'un de ces grands salons... J'ai vu sur la brochure que le salon principale "Brunch Time" m'avait l'air attrayant... il y aura en plus surement là bas du thé et des gateaux secs pour se réchauffer..

[HRP : suite des aventures surement dans le Brunch Time ]

Je regarde ma montre. 15h 30.
Ma soeur vient s'envoler vers le pays des songes.
Couchée dans son lit, sa respiration est lente.
Elle doit faire un beau rêve, elle sourit.
Toute cette agitation l'a fatiguée...
J'ai les yeux rivés vers le plafond, l'ennui commence à venir.
Je n'ai pas du tout sommeil.
D'ailleurs ça fait plusieurs nuits que je ne dors plus beaucoup...
Les soucis sans doute.
J'hésite un instant, puis sans bruit je me glisse hors de mon lit.
J'attrape mon manteau, je me regarde furtivement dans la glace.
Ca va, je suis acceptable, mes nuits blanches ne se voient guère.
J'ouvre lentement la porte de la cabine et je la ferme ensuite à clé.
De toute façon si Amy veut sortir elle a un double des clés.
Je prend les escaliers qui montent sur le pont.
La mer est calme, et cette légère brise fait merveille sur mon visage.
Il y a foule au bar, des dizaines d'inconnus...
Je n'aime pas trop les grandes foules.
Je reste légèrement en retrait et je les observe, adossé à une des colonnes.
Enfin une petite acalmie, le Barman semble moins débordé, je vais prendre un cocktail.

- Bonjour, un cocktail sans alcool s'il vous plait... Avec de l'Ananas ce sera parfait merci...

Une petite minute plus tard et je suis servi. Je m'éloigne du bar, et je regarde tous ces gens...
Hum... Il y a même de jolies filles...
Après une gorgée sucrée de ma boisson, je contemple l'horizon.
Le reflet du soleil sur la mer est splendide, et parfois il est du de faire la différence entre le ciel azuré et les eaux.
Je m'abandonne un peu à la rêverie, songeant aux projets et à notre nouvelle vie...

[hrp] Le comte est partit dans le salon! [/hrp]

[arrive de l'embarcadère]


Oh la vache ! C'est pire que ce queje croyais, là...
Ah non non non, je ne vais pas tenir le coup, ça sent la crise d'angoisse à plein nez ce plan.
Misère ça piaille dans tous les sens, ça glousse et ça tchin tchin...


Putain de merde miséricorde parsembleu ! L'ahuri de barman et son sourire d'heureux permanent m'a grillé, mais arrête de sourire coniaud ! Booon.. Quand faut y aller..



Chouette.
Quelque chose de fort.
Dans un petit verre.
Mais de très fort.


Chouette chouette chouette.

Isaac, ça le gonfle les apéros de bienvenue, il y a toujours énormément de monde, bon, il aime son métier, hein, y'a pas, ais il y a des rendements infernaux parfois, et ce soir, ben ils sont particulièrement assoifés..

Mais il ne se démonte pas, Ahaaa ! Pour être barman du pacific Princess, faut avoir du bagage ! C'est pas un petit rush qui va déstabiliser Isaac, ça non ! surtout que ça grouille de jolies pépés cette croisière, bon cru !

Hop des verres de ci de là, ça balance, les jus de goyaves les cocktails sans alcool, un petit remontant pour le monsieur qu'a pas l'air dans son assiette, etc... etc..

Et elle fait quoi sur le comptoir, elle ? Des cartes ? rhoooo coquine tu invites Isaac, là !
Hop, on change la piste sur la hi-fi
http://www.radioblogclub.com/open/116215/barry_white/Barry%20White%20-%20You%20see%20the%20trouble%20with%20me

Et Isaac s'approche..


Hé hé hé, bonsoir, princesse, une absinthe ? J'ai quelque chose qui s'y apprente, mais ce ne sera pasde l'authentique ! Hé hé ! Pas le droit, dommage, mais je connais quelques endroits à terre où en trouver de la très trèsbonne.
Tout va bien ? Bienveue sur le pacific Princess, princesse : Vous faites quoi avec vos cartes, là ?


Allez quoi, laissez lui un petit répis à Isaac !

Je les croise alors que je m'enfuis.
J'ai plus peur de le dire. Je m'enfuis.
Une blonde un peu vulgos, un type avec une tronche longue comme un jour sans pain, un autre, belle gueule, genre poète torturé qui se la joue....

Et une autre couche de Barry White.

J'en peux plus. Je sais même pas où est ma cabine... Mais il faut que je me tire d'ici, c'est urgent. Mais où on va quand on veut être un peu seul sur ce machin ?


(suite : grand salon ? Ca a l'air calme )

Merde, y a de plus en plus de monde, ce qui n’aide en rien à stopper ce foutu tremblement. Roméo et Juliette nous ont fait un plongeon dans la piscine, parfait, de mieux en mieux...

La belle brune c’est barré, le croque mort aussi tiens, me sens un peu plus à l’aise.

Mais tous ces gens… Aussi space les un que les autres. J’ai jamais été super sociable, les gens je les aime au bout de mon flingue, ou les poulettes dans mon pieux. Pour le reste c’est sans moi. Mais je vais pas scotcher dans ma cabine tout le voyage.
Fait un effort mon vieux putain… Je commande un autre verre…

Tiens si je demandais à la jolie tireuse de carte de me lire l’avenir, me changerais les idées ça.

La blondasse la sollicité aussi, bah, je peu toujours demander, j’attendrais mon tour.

« Mademoiselle, puis-je vous importuner ? Il semblerait que vous soyez habile avec les cartes. »

La jeune Elena semble intriguée ... elle me répond et m’assaille de questions alors je la regarde pleine d’énergie elle me paraît. Un petit sourire compatissant se dessine sur ma bouche ...

Bonsoir jeune amie, Voyante est un bien grand mot je trouve ... Mais effectivement, j’emploie cet art divinatoire le Tarot, ça m’a sorti de bien des ennuis je vous l’avoue ... L’oracle est bien précis pour votre part ...

Enchantée Elena, moi je m’appelle Rayana .

Quelque chose m’incite à être généreuse envers elle ...

Vos questions, je peux y répondre, mais je vous fais don de la consultation, d’habitude je fais payer ... Mais vous c’est autre chose, me demander pas pourquoi, je ne saurais vous en dire mes raisons. Des choses des fois, je n’en connais la raison !

A peine fini ma phrase, voilà le Barman qui s’approche ... Il m’apporte un autre verre j’espère ... Voilà qu’il m’appelle Princesse !!! ça cacherais ti pas quelque chose ça ? Pas besoins de carte pour le savoir, ceci dit, il est bien gentil.

Oh Bonsoir Barman, tout va très bien je vous remercie, Merci quelque chose qui s’apparente à l’absinthe me conviendra très bien ! Oui, j’expliquais justement à cette Demoiselle que je suis cartomancienne ... D’ailleurs, si vous voulez bien m’excusez, je m’apprête à y faire un tirage ...

Je sais bien que c’est pas très poli de rembarrer un gentil jeune homme comme ça, mais autrement comment veux t on faire affaire ... Pour pas qu’il le prenne mal, je lui souris poliment .

Bon dieu, c’est l’effluve tout à coup, voilà l’autre bonhomme mystérieux qui arrive, d’ailleurs, celui-là je sens quelque chose qui le torture ... Il me demande aussi un tirage ...

Bonsoir, oui, comme vous dites, je me débrouille avec les cartes, les oracles sont ma passion, l’univers et fort troublant ! Quand à ce que dévoilent les cartes, parfois, je suis bien surprise, il m’arrive de découvrir certaine face cachée ...

Je le regarde alors avec attention, mais au fond, quelque chose en lui sort de son aura ...

Si vous voulez me consultez, je le ferai volontier... Mais dans quelques instant, juste le temps de finir ma conversation avec Elena, si vous me le permettez. Je vous l'avoue vous m'intriguez

Céli continue à trembler, malgré la serviette. Elle n'a pas froid, non, mais elle tremble. De peur ? De fatigue ? Elle ne le sait même pas.

Mon corps est encore déconnecté de mon esprit. Deux fois, déjà, avec la danse. Et encore, pour la valse, c'était plutôt agréable.

Elle reste immobile quelques instants, comme sourde aux paroles de Tom. Elle ne se ressaisit qu'après une dizaine de secondes.

Hé bien...attendez une seconde, s'il vous plaît.

Peut-être des gens, par ici, seraient-ils capables de m'expliquer ce qui m'arrive ?

Elle jette un regard circulaire aux personnes présentes près du bar d'Isaac.

La jeune fille blonde ne m'a pas l'air très au fait de problèmes comme le mien. Pareil pour le bellâtre, lui, je pense que rien ne l'intéresse, excepté peut-être lui-même. Oh ? Je ne l'avais pas vu, lui...On dirait qu'il n'a jamais souri de son existence, jamais je n'avais encore rencontré de personne aussi renfrognée ! Par contre...

Durant quelques secondes, l'air absent, elle écoute les paroles de Rayana.

Une cartomancienne ? Peut-être pourrait-elle m'aider ?

Puis elle remarque que Barbie et le bellâtre sont près d'elle, avec sans doute une sérieuse arrière-pensée pour le second.

Tant pis. J'attendrai, je la reverrai bien à un moment ou l'autre de la traversée.

Le Brunch Time ? Je vous suis.

Mais je n'ai pas faim...




[HRP : ben au Brunch Time, effectivement, pour la suite]

Elle à l’air plutôt occupée la demoiselle, je vais patienter comme un gentil toutou. Puis j’ai tout mon temps, rien d’autre que tu temps à tuer…Je vais l’observer s’occuper de la blondasse en sirotant mon troisième verre.

Je l’intrigue qu’elle dit, merde…

« Merci, vous êtes charmante, je vais attendre que vous en ayez terminé avec cette jeune femme et quand il vous sera aise, et bien je serais là… »

Plutôt jolie cette cartomancienne, vais essayer d’être un gentleman, et ne pas la traiter comme une chienne.
Arggg! ça va pas être de la tarte. Pas que j’aime traiter toutes ces charmantes personnes comme de la viande, mais y a l’autre au fond de moi, un fieffé salaud, et vu que c’est le dominant. Chier, garde le contrôle mec…

Donc, après s’être momentanément perdu dans le couloir des cabines, le Cap’taine Whisky abandonna sa valise dans un coin et trouva le bar sans trop de pérégrinations, guidé par son sens aigu de la boisson (alcoolisée attention).

Ah, le bar, j’vais pouvoir me prendre un ptit Whisky.

Il accéléra le pas, monta les quelques marches qui le menait aux délicieux cocktails, en loupa une, fit un cumulet, se réceptionna miraculeusement, se remit à marcher comme si de rien n’était, sourire au lèvres, glissa, reparti en poirier et fini sa course effrénée dans la piscine.

Il fit de brusques mouvements dans l’eau pendant un instant, se retourna à plusieurs reprises, se débattit, puis s’arrêta. Il flotta entre deux eaux au milieu de la piscine, marmonnant quelques mots étranges et incompréhensible dans des effusions de bulles.

Guglubublbguldb blub gulbl

Le grand pêcheur avait bien besoin qu’on vienne le repêcher.