L'infirmerie

Pouvoir et destruction, c’est ce qui les gouverne, je ne peux rien y faire !! J’aimerais tant qu’ils soient moins hantés par ce tourment ...

Le mal est là, il nous rattrapera ! Le final mieux vaut ne pas l’imaginer ou même le ressentir !

Tonio, colérique, Tonio jouissif face a cette montée d’acharnement ... Ils se complètent ...

Lyana, toujours côte à côte avec Gino, j’ai un peu peur pour elle, un seul instant ! Il ne lui fera rien ... Pourtant devant ce gun, elle ne tressaille pas.. Elle vaincra ...

Lyana hésitante à cette tournure, je la suis, elle ne veut pas y rester, pas maintenant ... Je le souhaite pas non plus ...

Elliot Hargneux, Elliot dangereux, Elliot sans raison ... Il à eu tort de prendre cette décision.. Maintenant, il la paie de son corps.

Ici, pire sera la suite, tortures éternelles de chaque être présent, ici viendra se solder la proche fin ...

Lyana à besoins de savoir, elle à besoins de comprendre..

Elle se rend dans l’armoire à pharmacie pour y trouver quelques remèdes ! Je vais la suivre ... Je vais l’aider, et je vais suivre son chemin ...

Un bref regard se pose sur la victime, avec regret, je baisse la tête, il aurait pu se raisonné? peut-être ... Et se situer... Il a choisi une autre destinée.

Peut-être une larme coule sur mes joues, la sueur et l’eau glacée de tout à heure se mélange sur ma peau.

Lyana, que cherches-tu ? Qu’as-tu besoins ? Je vais t’aider ... Dis moi ce que je dois prendre ...

Mal-être dans mon corps, je vais essayé de faire au mieux !

Putain merde faut que je bouge d’ici. Le Gino va pas ce gêner pour me finir.

Ouais va-y mon vieux arrête de faire ta lopette bouge ton cul.

Bordel ta gueule toi ma claque de tes commentaires de merde.

En fait j’attends la deuxième rafale. Je sais très bien que Tonio est pas bien loin. Et lui il aura sûrement moins de retenu. Enfin si on peu dire que Gino en a eu…

Bingo qu’est ce que j’avais dit. Putain son regard je vais en chier grave.

Le voilà, pas une seconde pour lancer une blague foireuse, j’me prends son genou dans le bide. J’ai le souffle coupé, suffoque, bordel je sais plus où j’ai mal à force. Ma gueule est pleine de son sang, youpiiii… Merde, il est blessé lui aussi ?

Pas envie de crever merdeeeee. Mais j’peu pas riposter contre les frangins. Ce serais simple je sors mon gun et on ce met tous à tirer comme des malades. Mais putain s’il y a un seul truc de sacré sur cette foutu terre pour moi c’est bien la famille. Et la seule qui me reste c’est eux.

T’est un pauvre mec. Ils hésiteront pas à te butter et toi tu te livre sur un plateau.

…

J’essaye de reprendre mon souffle avec beaucoup de mal. Je vois plein de ptites étoiles, super funky…Et là il enchaîne, je pige plus rien sauf que je vais pas tarder à être vraiment dans les choux s’il continue à bourriner comme ça. Du sang plein la bouche, j’m'étouffe à moitié, envie de gerber. Je sens ma gueule toute boursouflée. Je ferme les yeux. J’sais plus où je campe faut que je me ressaisisse. Mais putain je douille. Non en fait là où j’ai le plus mal c’est à l’intérieur, par ce que là je me prends en pleine face la haine des frangins. Et oui j’ai un cœur, dingue, je m’en rends compte là d’un coup, il était temps…

Merde, j’ai joué au con mais putain mais de là à effacer tout ce qu’on à vécu. Surtout Gino…

T’est seul mec tu l’à toujours été.

TA GUEULE J’AI DIT !!!

J’essaye de reprendre mes esprits. Occulter les douleurs. Laisser moi le temps les mecs. Je retrouve un peu mon souffle.

« Ok les gars, j’ai mérité ce que vous venez de me mettre. J’ai merdé, je peu rien y faire c’est trop tard. C’est pas mon truc vous le savez mais… Je suis désolé… Je voulais pas mais ahhh elle m’a harcelé la sœurette et j’ai finis par craquer. Putain Gino souvient toi, t’est comme mon frère bordel ! »

Je serre les dents, j’ai la rage. Et ces connes de pouffiasses à qui je jette un regard noir. Merci pour l’aide, géniale, j’aime de plus en plus les greluches…

« Qué Puta ?!
Tou va pas lé défendre encore Gino !
Este hijo dé puta !
Il nous a trahi Hermano !
Mierda Gino ! »

je vais lui casser le bras!

La sueur perle sur mon front
il déraille

« Adios Elli ! »

L'arme est dans l'axe je vois la balle qui glisse et file le long du rail et fait craquer son crane comme une coquille de noix

Gino! rembobine

Ses mots qui me reviennent comme une claque dans la gueule

"Tou va pas lé défendre encore Gino !"

je lui broie l'avant bras lui cimente la machoire de l'autre main
colle mon front contre le sien:

"Qu'est ce qué tu dis Tonio?!
qu'est cé qué tu fous Tonio!!!
Comment tou mé parles hé !

ma tête cogne la sienne d'un coup sec

Tou veux que tout cé putain de rafio sache qué les deux ritals sonne armés jusqu'aux dents,
idiota !!!
Yé té le dis pour la dernière fois
tou m'as bien compris Tonio?!
Tou té calme pronto et tou fermes ta gueule é tu t'assois tranquilamenté et tou vas té faire soigner gentillement hermano paar un mujer ou yé té signe moi même et yé té colle mon poing sur la gueule, et yé te recouds à séc
Tou t'entends pas dépuis tout à l'heure?! té brailles comme une porc !
tou veux rameuter tout lé petit monde pour voir qué se pasà aqui,
c'est ça?! dis! que quieres!

lé Elliot on l'aura, Tonio!
mé pas mainténant hermano !
mainténant tu té soigne et té calmer! tou as bien compris?!

et qu'est cé qu'on va faire hé! por las mujeres qui ont tout vu dé nous, mainténant,
tou y a pensé à ça dos minutos cabron!!!??

On lé dézingue aussi hé!!! puta qué mierda tou vois lé tableau d'ici!
pas dé témoins, jamais! Tonio cé ça qué nous a apprit el padre et toi té fé lé espectaculo!!!!
otra cosa!
çé moi qui l'ai lé silencieux. "

Elle est pas bien, elle est devant l’armoire à pharmacie, puis elle est ailleurs.. Je suis dans un état se rapprochant du sien ... J’ai envie de partir..

Ou que j’aille, Ce sera pareil.. Rien ni personne.. On est seul.. Cherchant chacun comme il peut une explication... Y’ en a peut-être pas ... Si c’est la que mon chemin s’arrête, alors je l’accepte ...

Elle tremble, faisant des gestes saccadés, la bouteille qu’elle à en main fini sur le sol ... Je regarde les éclats de verres et ne peut m’en détacher ... Brisée voilà ce qu’il en ressort on est brisé et nous ne pouvons pas y remédier ...

Le destin nous à conduit ici.. Voulant nous montrer en face ce qui doit être vu ... Autoriser cette faille déstabilisante ? ... Je ne le sais pas ...

Nos vie volant en mille éclat, et rester là, sans bouger à attendre qu’il revienne ... Qu’il en soi ainsi dans ce cas ...

Mort, il y a déjà eu ... Finir par mal se terminer tout le monde le sais peut-être inconsciemment ... Vaudrais mieux l’accepter ...

Avec une toute petite voix, elle m’indique ce qu’elle aurait besoins.. Alors, je m’exécute, tout en essayant de ne pas regarder la scène qui se défile sous mes yeux ...

Gémissements, torpeur, blessures, enfer ... Il faut que je me remue ... Trouver de l’alcool pis, des bandages ...

Je me dirige ensuite vers un autre petit meuble qui se situe vers l’entrée, visiblement quelqu’un a déjà fait des emplettes ici dedans ... J’espère que le Doc, a une bonne réserve..

Je regarde en vitesse tout ce qui se trouve à l’intérieur ... Des bandages quelque uns, avec précipitations je les prends ! Sur l’étagère du dessus, une grande bouteille de désinfectant, de l’alcool à 70 % , je saisi tout ce que je peux dans mon passage ! J’espère que ca va aller ... J’ai même trouvé du matériel chirurgical, soigneusement emballé ! Une espèce d’aiguille et quelque chose qui se rapproche à du fil ...

Encore des cris étouffés c’est Elliot, je ferme les yeux quelques instants ... Juste pour essayer de m’évader un peu dans d’autres pensées ... Tant de chose se passe dans ma tête.. À un moment avec horreur j’ouvre les yeux, il est prêt à le tuer !

Une crevasse se creuse ... Que se passe-t-il ??

Le plus âgé des frères, il hausse la voix, il crie des mots résonnes pas maintenant, pas maintenant ... Ainsi il aura aussi un répit ?

J’essaye de chasser ces quelques mot de mon esprits, avec tout le matériel, je file vers Lyana et y remet ce que j’ai trouvé !

Voilà, Lyana, tu va pouvoir faire quelque chose avec tout ça ?

Attente d’un je ne sais quoi, attente pour fuir, pour courir, ou attendre tout simplement ...

Pourquoi je décolle pas de cette putain de chaise ?

Par ce que t’es une pauvre fiente comme toujours !

Bon résonnons. Ils vont pas te buter devant les gonzesses. Donc je file en douce et on survit.

Faudrait déjà que t’arrive à marcher mon pote.

En effet…

Tonio me crache à la gueule toute sa rage et sa rancœur. Il doit prendre son pied depuis le temps qu’il veut me déchirer la tronche. S’il croit que j'ai pas capté qu’il a jamais pu me sentir. Je sais depuis longtemps qu’il peut pas me saquer. Fallait bien que ça sorte un jour et là avec mon dérapage de merde je lui ai offert une occasion en or.
J’ai toujours les yeux fermés. De toute façon vu comment le gauche me lance va pas s’ouvrir celui là. Bon qu’est c’qu’il attend pour me buter bordel, qu’on en finisse !

« Adios Elli ! »

Merde ça y est, j’serais croyant j’ferais une ptite prière.

J’ai pas peur. Non juste dégoûté de devoir crever de cette façon et de la main de Tonio.

Mon gars tu m’déprimes, quand t’arrêteras d’être une fiotte.

Pt’être le jour ou tu te casseras et me laisseras gérer ma vie.

Ben tu peux rêver mec. J'suis là j’y reste.

Bon j’suis toujours pas mort c’est quoi ce bordel.

Répit. Gino s’en mêle. Ouf ce ne sera pas pour maintenant. Putain l’pauvre Tonio s’en prend plein la gueule. Vas m’aimer encore plus après ça…
C’est le moment j’vais pas rester là à attendre qu’ils changent d’avis et qu’je m’prenne un pruneau. J’ouvre les yeux. Enfin un œil, l’autre boursouflé arrive pas à passer en mode open.

J’vais me marrer quand je vais mater ma gueule…

J’me lève péniblement, ça m’demande un putain d’effort. J’ai l’impression qu’un trois tonnes m’est passé d’ssus. Je choppe la trousse de secours et entreprend de me diriger vers la porte et de quitter cette foutue infirmerie. En passant à côté de Gino je lui lance un regard où se mêle tristesse et culpabilité.

Chier j’avance comme un vieux, j’vais mettre trois plombes à r’joindre ma cabine.

J'suis presque à la porte...

Achille se laisse repousser

Bonjour! bonjour les hirondelles y a d'la joie,partout, partout y a dl'a joie!
L'atmosphère se réchauffe ici. Les latinos justement, si je pouvais je brulerais tous ces tueurs en groupe. Faudrait pas qu'ils en viennent à être controlés par l'entité.
Ch'est fou ch'a, je me trouve un ch'outien et il faut que je tombe ch'ur une psychopathe armée qui prend ch'on travail de bodyguard trés à coeur. Ch'est pas ch'e que j'avais prévu.
M'enfin pas d'orgueil mal placé pour ne pas risquer une balle mal placée...
Tu devrais essayer d'en récupérer un, flingue, tu vas voir c'est trés phallique comme plaisir: sentir la crosse sur sa paume, le doigt sur la gachette, l'oeil noir qui regarde le toréador, la sueur sur son visage...A te faire regretter de pas avoir Parkinson.
Ch'ut je pench'e. Ch'est pas ch'ur qu'elle garde le dech'us. Ils ch'ont deux, un plan, il me faut un plan.
Prie pour son Ame.

Etttttttttttttttttttt merde. Enfin je me doutais bien que j’allais pas pouvoir m’esquiver comme ça hein ! J’aurais même pas du lever mon cul de cette putain de chaise. En même temps fallait bouger là on allait pas non plus y passer la nuit…

Gino, Gino, frère, putain dis pas des trucs comme ça. J’sais bien que je merde à donf, encore et encore mais putain, j’suis à l’ouest je gère comme je peu.

Les cachetons commencent à faire effet, j’ai un peu moins mal, un peu… Yes c’est déjà ça.

Bordel cet enculé de fils de pute me traite de lopette tu vas pas laisser passer ça !

TA GUEULE, TA GUEULE !!!!!!!!!!!!!!!!!!! BORDEL TU ME REND OUF !

« Gino, mon frère, je kiffe à mort ces petites retrouvailles, mais pour les embrassades tu seras d’accord que ce serait plus cool qu’on voit ça en privé sans les pétasses. J’ai pas raison ? Je vais pas aller bien loin sur ce raffiot de merde et dans mon état, alors disons qu’on marque une pause et on remet ça à plus tard … »

Je sens le Tonio tendu comme un slip, va nous exploser dans les mains le petiot, Dois me haïr encore plus là pour le coup. Merde et puis j’en ai rien à foutre bordel.

AHHHHHHHHHHHHHHHH c’est quoi c’te chierie encore ????

Non mais je rêve une radasse qui se pointe flingue au poing, l’a perdu son cerveau elle ou quoi de braquer les frangins ??? NONNNN. Quoi ??? Putain je suis en plein dream là mais comment elle parle aux frérots ?

Là direct je vois rouge. Perd le contrôle direct. La soupape pète. Bordel ça va chier sa mère ! Quoi qu’ils aient pu me faire jamais je laisserais quelqu’un parler comme ça à Gino et Tonio, jamais ! Sur ma vie j’ai p’tre déconné mais je leur reste fidèle jusqu ‘a la mort.

Je sors mon gun en deux secondes et le colle sur la tempe de cette conne. J’la regarde de mon œil valide, et putain elle à intérêt de percuter que tonton Elliot est de retour et qu’il déconne pas. Perso moi j’en est rien à battre des témoins, faut que je libère cette putain de rage et la première qui bronche je l’allonge.

« Sale pute t’es tombée au mauvais endroit au mauvais moment. Tu poses de suite ton flingue, parce que là ça me démange grave de faire exploser ta petite gueule de chienne. On m’a assez fait chier pour aujourd’hui bordel ! Et tu vas faire des excuses aux frangins sale pute, jamais je permettrais qu’une radasse leur cause comme ça. Ok pigé ma poule !? »

Putain, j'suis fébrile, j’sens plus la douleur. Je vais tout défoncer si Gino me calme pas. J’suis comme un fou me faut du sang pour me calmer.

Priez pour qu’elle bouge pas, je vous jure priez votre mère.

Un arme vient se poser sur la tempe de Tara.

Ekch'ellent ! J'adore Ok Corral et j'aime auch'i avoir raison...Ch'auf que là ch'a fait pas mes affaires et puis je ne peux quand même pas la planter la, ch'ette brave fille, elle a voulu me protéger....
Ouaaaiiis brave, c'est le mot, Mais con. Les casques bleus y prennent toujours cher.
Elle a voulu s'interposer, c'est un geste honrable que tu ne pourras jamais comprendre, raclure.
A ça, le suicide à vocation humanitaire, ça m'échappe encore...

Cherchant un quelconque outil pouvant renforcer sa puissance efficace, Achille opère une discrète retraite stratégique...

Bon mon crucifix peut me permettre de repouch'er le bras, voire qu'il lache l'arme, mais aprés?
Aprés, il me faudrait les refroidir tous ces Machos men.
Refroidir! Mais oui! Ils n'y verront que du feu. Merci le 107 em de cavalerie!!!
Il cherche en hâte l'outil indispensable, normalement il y en a un dans chaque couloir.
Oui! A peine 10 metres!

Bon! C'est prêt!
Le coup de crucifix t'y coupes pas.
Non lui pas moyen de l'ech'quiver.
Tu ne dois tuer personne.
Soit je l'attire puis je coupe, me donnant une chance de récupérer l'arme, soit je frappe immédiatement pour donner à cette donzelle l'opportunité nécessaire.

Un cri de femme transperce ses oreilles

Tiens! Une autre femme! Que dit-elle? et le beau goch'e pourquoi il rit qu'est-ch'e qu'il fait, il rejoue Fort Alamo?
Mais oui paix, amour! Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent!
Bien elle détourne l'attention, c'est maintenant ou jamais!
Et s'ils l'écoutaient ? attends voir!
Nan, du sang maintenant,où je me sers! bordel!


Vue extérieure:
Achille se glisse à l'encadrement de la porte, prenant garde de n'être vu par personne à l'intérieur de la pièce.

Vue intérieure:
Ho nom de D..j'lai pas dit, juch'que là tout va bien.

Vue extérieure:
il se signe puis; Dans un même mouvement la main droite d'Achille saisit le poignet d'Elliot et le retourne contre le chambranle de la porte, alors que la main gauche abat le lourd crucifix acéré sur ce même bras de toutes ses forces, en criant:
"Reculez vous Saint Thomas!"

Vue intérieure:
Mon dieu pardon, je ne le ferais plus, pardon!! Merdmerdmerdmerdmerd...
Ha ça a tranché! La foi y a que ça de vrai. jl'ai toujours dit.
silence! Laisse le faire!
Ho ça va Torquémada, tu vas pas me dire que t'aimes pas ça! Tu crois qu'il l'a eu à cause de qui son surnom, hypocrite!
ch'ilench'e!

vue extérieure:
Le bras est venu, le crucifix a frappé, un bruit désagréable de chair et d'os se fait entendre. Achille lache le crucifix qui tombe au sol emportant un lambeau de chair, sous le choc du l'encadrement et du crucifix la main à laissé choir l'arme.
Un petit coup de pied pour l'éloigner d'un mêtre, pas trop loin, pas trop prés...Et non...Trop fort.

Vue intérieure:
Ha raté le coup de latte, elle est au moins à cinq mêtre la pétouse. Et on se transforme pas en boris le hachoir quand on a pas les tripes!
Mais ta gueule merde sale démon!
Achille ne le laisse pas te dominer si tu ne veux pas qu'il te controle..et lui tuera tout le monde...
Impoch'ible ya le pacte, laich'e moi finir mon plan.

Vue extérieure:
ignorant l'arme désormais hors de portée immédiate, il attrape dans le même mouvement l'objet qu'il avait approché et préparé et propulse dans la petite piéce, à l'aveugle car toujours derrière le mur, la quasi totalité de la bonbonne d'extincteur à mousse qu'il a attrapé.

Vue intérieure:
Merde la ch'uite néch'éch'itait l'arme..Va falloir improviser.
Il tombe tombe tombe et s'lon les avis compétents il parait que cette hécatombe...fut la plus belle de tous les temps...
Ouais je crois que j'ai merdé la.
Oui mais eux ne le savent pas.

Combien de temps s’est écoulé depuis que j’ai remis le matériel à Lyana ? Je suis incapable de le dire ... Tout ce raffut... J’ai peur de défaillir !

Je reste là, tétanisée face à cette violence tout est confus, trouble, et incompréhensible, j’ai l’impression d’être dans une autre dimension ... Pourtant, c’est la réalité ? !

Du sang partout, bruni par le temps qui a avancé, du rouge tout ce mélange.. Rien pour soulager cette souffrance !

Elliot qui s’éclipse, pourra t’il leur échappé ? Un Fracas, une femme armée qui gueule elle aussi, elle à besoins de quelque chose, le Doc, il n’est pas là ... Impatience monte en elle, que va-t-elle offrir comme spectacle macabre ? Elle tient en joue cet homme ... Est- il capable encore de réagir tant de choses en jeu et tant de victimes ...

Lyana douce, devient dure, elle craque à cet instant l’idée de mourir ne vient pas dans sa tête, fidèle à elle, elle déballe sa rancœur ! Je suis à ses côté, et je reste là ! Je la regarde alors et essaie d’y passer mes émotions.. Je suis là, Lyana ... et je Reste là ...

Ironie du sort, au final c’est elle la victime, ou peut-être bien l’homme étrange qui l’accompagne ... Pourquoi est il là ?

Cet homme aux allures bizarres essaie de feinter, drôle d’idée, moi je m’en serais senti incapable, il faut se l’avouer ... Il arrive je ne sais comment à désarmer Elliot ... Il reprend l’arme ...

Tension, c’est elle qui règne à nouveau, Il fait jour, profiter de cette douce lueur du soleil avant que l’ombre ne revienne ... Je dois attendre là. Sans bouger ...

Tonio haineux fidèle à ses ancêtres, il avance la rage ravageant son corps peu à peu ... Il ne tiendra pas, les blessures comment peuvent elles encore saigné ... Il a perdu tant de sang ...

Au final, il s’écroule emmenant dans sa chute son frère adoré ... Comment réagir, que faire ? Bougé et se faire tuer. Attendre pour qu’il meure ? Je ne peux pas rester comme ça ...

Il est étendu presque sous mes yeux.. Mais je n’ose avancer ... Trop de menace pèse sur nous ...

Non, le laisser comme ça, je n'y arrive pas, alors, je m'avance et me baisse vers lui ... Attendant Lyana, elle, elle pourra l'aider! Il faut le dégager, et le soigner ...

Putain mais qu’est ce qu’il lui prend à l’autre de gueuler comme ça, elle a pas compris la situation ? Complètement maso. J’vais la dégommer elle aussi et l’autre au passage si elle ouvre sa gueule.

On ce calme man, tout doux, c’est critique là.

MAIS JE PEU PAS ME CALMER BORDEL FAUT QUE SA SORTE !

Merde Gino bronche pas. Il fait rien pour essayer de me calmer. Pourtant il sait bien de quoi je suis capable.

Gino merde réagit!

Rien, nada… J’vais craquer dans deux secondes, ça me démange trop, me faut du sang.

ARGGGGGGGGGGGGGG ! Merdee c’est quoi ça encore ?

Quelqu’un chope mon poigné et une putain de douleur qui ranime les autres s’abat sur mon bras. Mon flingue valdingue. Merde, la situation m’échappe.

Ahh! Par ce que tu maîtrisais quelque chose là !?

Ta gueule crevure.

J’suis mutilé de partout. Mon bras pisse le sang, du même côté que ma putain de main amputée d’un doigt. Ça n’en finira jamais ? J’en peu plus. La souffrance, le manque de sommeil, de nourriture, j'suis en vrac. Comme une merde je tombe à genou. Plus de force…

« Désolé Gino, j’ai pas assuré mon pote… »

Ma rage est là bouillonnante mais elle est muselée, ne peu plus se manifester que par une grimace qui déforme mon visage. Je suis trop faible, incapable de manifester ma fureur.

Merdeee mais, mais, non mais c’est pas possible.

De la mousse partout tout à coup, je suffoque, chier faut que j’arrive à me lever sous peine de mourir étouffé.

Ce serais con après tout ce que je viens de me prendre…

Je cherche à m’accrocher quelque part. Putain ça glisse avec la mousse. Un essais, deux, trois, ouf je m’accroche je ne sais pas à quoi mais arrive à me retrouver sur mes guibolles. Je me cale contre le mur, obligé sinon je me retrouve direct sur le sol.

Soins, sommeil, nourriture, pitié bordel j’en peu plus…

Tétanisé par les conséquence de son geste achille reste là à entendre les toux diverses et surtout celle de la jeune femme qui vient de s'accroupir sous ses yeux...

Mmh jolies rondeurs, elle est aussi bien de fesses que de face, la choupette, tu lui donnes les premiers secours?
Je vois pas en quoi manger un remerch'iement à cinq doigts améliorerait la ch'ituach'ion.
Achille tu dois l'aider!
Et moi qui m'aide moi? hein? j'ai les cotes en bouillie, si ch' ch'e trouve, et faut que je fach'e tout moi même. Non je ne bouge pas!
Boh t'attrapes le flingue et tu les soignes, les dingues.
Use de psychologie Achille tu as l'ascendant pour imposer la négociation.
La psychologie, y'en a qu'une: défourailler le premier. C'est un peu sommaire, mais efficace.
Plan ch'uivant...
Tu ne PEUX pas la laisser comme ça.
Ch'i môssieur, je peux.
Attrape le flingue au moins.
Ch'a je peux, mais je m'en ch'ers pas.
Pas grave mets le au chaud, ça peut servir.

Un bref aller-retour plus tard, Achille voit son crucifix ensanglanté tombé au sol. le souvenir du sang, de son acte.
La nausée le prend, les cotes résonnent, la serviette s'est distendue, le froid ne contracte plus les muscles, sa tête tourne...
je me ch'ens mal.
Attends j'ai mieux. y en a un qu'est debout!

La réalité le refrappe, pas le temps des états d'âme, il s'agit de survie
dis tu te souviens de ce film?
Lequel? ha oui, ch'a pach'era jamais.
C'est ce que tu as de mieux le bluff. Ta meilleure chance que tout le monde s'en sorte.
Ouaip quand on pas la technique, faut avoir du style.
Mais je cours trés bien pourtant.
Achille!
Bon, je l'attrape et point. Je rève c'est pire que ch'ette nuit, ch'est pas vrai.

Un coup d'oeil au survivant, amoché et pas vraiment souriant. Achille veut reculer.
Non pousse la jeune femme, sinon elle pourrait être touchée..
Et moi, alors?
Il sort l'arme, s'avance, s'exposant pour la première fois dans l'entrée de l'infirmerie. d'une oeillade seulement d'abord, s'assurer que les quintes ne vont pas se finir de suite; rester dans les risques calculés, faudrait pas faire sauter la prime d'assurance.
Et il pousse tara du genou, vers le couloir.
Ah non! Elle ne bouge pas.

Merde! Et avec mes cotes pas moyen de la tirer.
Hin hin t'as plus le choix, balance la répliques et joue là john wayne!

Une profonde inspiration plus tard, une main dans la poche, le pistolet tenu à hauteur de hanche, ne visant personne en particulier: "Ne bougez pas!... Les mains ch'ur le ch'ol! Je vous préviens qu'on a la puich'anch'e de feu d'un croiseur, et des flingues de concours.! Vous êtes touch' bléch'és et confinés ich'i alors on pose ses armes et on dich'cute médech'ine."

Vue extérieure à nouveau:
Il se tient droit, la main gauche calmement glissée dans sa poche de veston, la main droite tenant fermement l'arme, les yeux aux aguets, un visage de marbre seulement trahi par la petite goutte de sueur qui perle sur son front.

Vue intérieure:
On? mais t'es tout seul!
Ils l'ignorent
Ch'i ch'a foire je cours, et je ne veux rien ch'avoir.