La salle commune

Passant au devant de tout le monde, nous arrivons dans une pièce qui surprend par son immensité. Le plafond est très haut, la pièce est très bien éclairée, mais le type d'éclairage qui ne nous fera aucun mal : des candélabres dispensent la lumière suffisante à cet endroit.

Parcourant des yeux la pièce, je vois de grandes étagères garnies de tonnes de livres qui paraissent vraiment très anciens...Ca sent à la fois le renfermé et à la fois l'odeur typique des vieux livres...Cette odeur que je connaissais à l'époque où je fréquentais les vieilles bibliothèques des grandes villes...

Tenant Alakian par la taille, je m'avance, pour être plus à même de voir les autres choses qui composent cette pièce.

Plusieurs tables en bois masifs sont disposées harmonieusement , ainsi que quelques sièges, mais rien de plus...Cela ne doit pas être une des pièces très importantes de ce chateau...

Malgré cela, l'endroit parait presque hospitalier.

Nous approchant d'une des tables pour nous y installer, nous avons l'agréable surprise d'y trouver des victuailles à profusion, ainsi que de nombreuses carafes, liqueurs, vins, alcools forts...

Tout semble avoir été prévu pour notre arrivée...Mais comment ont-ils su?

Avant de me poser trop de questions, je cherche des yeux ce par quoi je vais commencer mon festin...Après tout, cela fait de nombreuses heures que je suis dans ce village, et je n'ai encore réussi à rien manger du tout...

Après m’être imprégnée de l’odeur des personnes arrivées après nous dans la salle du trône, je rejoins mes congénères dans la salle voisine. Une bien belle pièce, avec un banquet qui me tend les bras. Encombrée par le Kweecly qui se faisait de plus en plus pesant, je m’en libère en le lançant à Alakian, propriétaire premier du gobelin. Mais je n’avais pas vu que ses mains s’affairaient déjà sur les volutes du buste de Laylena. La petite chose verte finit donc son vol sur les pavés, chute à peine amortie par ses petits bras.

Maintenant, j’ai les mains libres, et personnes pour me surveiller. Je me rapproche de la table, attirée par les viandes saignantes, et les vins liquoreux. Ces mets là me repoussaient, avant… Encore timide, je n’ose pas me servir. Et puis, je ne veux pas être la première à goûter. Qui sait quel poison tout cela pouvait contenir…

Pour m’occuper, je regarde les murs recouverts de livres. L’un d’entre eux attire mon attention. Un symbole, sur la tranche, me paraît familier. Je m’approche, tends la main, et le tire délicatement de l’étagère. La reliure est magnifique, un véritable travail d’orfèvre. Sans l’ouvrir, je le cache sous ma robe. Premier trésor amassé lors de ma nouvelle existence.

Le fracas de la chaise me sort de mes pensées. Heureusement, car voilà Alakian qui s’approche. Le livre bien fixé, je me laisse entraîner vers le divan. Son bras de ramène plus près de lui. Je sens son cœur qui ne bat pas sous son torse. Etrange sensation.

Je prends sa proximité physique comme une marque de protection paternelle, d’encouragement pour la suite. Je relève les yeux, et le vois regarder Laylena, une lueur bien lubrique dans ses prunelles. Manque de maturité ou innocence préservée malgré le changement, je ne parviens pas à interpréter la situation. Ils sont ma famille, mes amis. Maintenant, je ne les considère plus comme coupables de m’avoir transformée, mais comme ceux qui vont me montrer le chemin vers un futur propice.

Sereine, comme une petite fille entourée par ses parents, j’attends la suite.

Je sens sa main sur ma cuisse. Elle ne dégage aucune chaleur, mais je la sens, caressante. La voilà qui remonte, de plus en plus, jusqu’à emporter avec elle le bas de ma robe. Que fait-il? Chercherait-il à me voler mon trésor? Je lui ai déjà rendu la peluche verdâtre, et maintenant il veut mon joli livre? Pas question, c’est moi qui l’ai trouvé, je le garde!

Je repousse sa main, et essaye de me relever. Mais la table, trop proche du canapé, m’en empêche. Pour la première fois, j’aimerai que la jalousie de Laylena explose, pour qu’elle me sorte, même de force, de cette situation. Je décide de passer dessous la table, afin que le meuble nous sépare. De l’autre coté, je me relève, remets mes vêtements en place, et regarde Alakian, à la fois inquiète et en colère.

Ce livre, je l’ai trouvé! C’est mon trésor, pourquoi je n’ai pas le droit de le garder pour moi? Tu peux en prendre un autre, regarde, y’en a plein!

Des larmes me viennent, mais je sais qu’elles ne couleront pas. Je regarde tour à tour Alakian et Laylena, commençant à comprendre que j’ai mal interprété ce qui vient de se passer.

Je vois mon compagnon en train de jouer les Don Juan avec Shérilane...Non je ne céderais pas une nouvelle fois à mes pulsions de jalousie si c'est ce qu'il attend...Puis je la vois qui rampe sous la table...A quel jeu jouent-ils ces deux là?

J'entends alors cette phrase prononcée innocemment par la jeune fille :

Ce livre, je l’ai trouvé! C’est mon trésor, pourquoi je n’ai pas le droit de le garder pour moi? Tu peux en prendre un autre, regarde, y’en a plein!

Me retournant violemment vers Alakian :

Quoi ? J'ai du rater un truc là...

Tu veux toucher son " petit trésor" ? C'est quoi encore que cette histoire?

Tant pis, la jalousie aura eu raison de moi une fois de plus ...grrrrrrr

Je me doutais bien que c'était louche la façon dont il avait créé cette seconde créature...Sa façon de lui parler, de la regarder...et pire que tout de la toucher...

Je m'approche au plus près de lui, m'installe à côté de lui, et pour être sûr qu'il comprenne bien le message je lui serre le cou d'une main, approche son visage du mien, et l'embrasse langoureusement.

Quand vas-tu cesser de faire honte à ta race ! Tu appartiens à notre lignée, plis-toi à nos règles !


Ses mots me frappent, pendant qu’il enserre mon poignet. Il me dépose sur lui, telle une poupée que l’on façonne à sa guise et que l’on fait agir selon sa volonté. Mais je ne suis pas une poupée. La surprise oubliée, je me rebelle. Je m’agite, afin de me libérer de son emprise. Mes mains viennent frapper son visage, et griffent au passage le lobe de l’oreille gauche de Laylena.

Je continue à me débattre, et me mets à crier.

Je me fiche de faire honte à notre race! Boire du sang, ce sera un plaisir, et je pense que c’est la seule reconnaissance obligatoire envers la « lignée », comme tu dis. Mais jamais, JAMAIS, je ne me laisserai voler ma virginité. Je déciderai quand je voudrai l’abandonner, et à ce moment là seulement, si je n’ai personne sous la main, je ferais appel à toi, « Maître ».

Il y avait de l’affront et de l’ironie dans mes paroles. Mon dernier mot sembla résonner plusieurs secondes dans la pièce. A tâtons, je recule, et grimpe sur la table. Comme une statue de pierre, et je m’érige sur mon piédestal. Provocante, j’attrape un morceau de viande et y plante mes dents acérées. Après ça, je vide une bouteille de vin de qualité, laissant ma robe s’en imprégner autant que mon gosier.

La mémoire du maître originel vient de prendre une claque et je peux sentir sa colère dans mes entrailles…

Ai-je engendré une hystérique… Qu’aurait-il fait lui, à ma place… J’hésite à lui balancer une paire de gifles et la culbuter là, à même la table, ce qui ne m’aurait pas plus dérangé que ça d’ailleurs…

Je saisis mon verre et lui envoi au visage, surprise, je l’attrape par les chevilles pour la faire redescendre du piédestal sur lequel, encore une fois elle fait honte à la meute. Puis, je la jète sur mon épaule et l’emporte ailleurs…


Hrp : suite la chambre du pendu

Une odeur de viande morte me mana dans un grande pièce. La table était mise, et toute sorte de choses avait été déposée. J’humais l’air. Plusieurs odeurs corporelles se mêlaient aux mets présent.

Je reconnue certaines odeurs de la meute d’Alakian. Mais ils n’étaient plus là.
Soudain, un bruit attira mon attention. Un bruissement si infime, que je crus que mon esprit me jouait encore des tours. Une forme jouait au fond de la pièce à cache cache avec les ombres. Les candélabres diffusaient une lumière chancelante. Mais je l’avais vu. Il y avait une goule encore ici.
Elle se terrait, à l’affût d’une proie où se cachait elle. Je me concentrais sur elle. Le gibier et la proie… Le plaisir de la chasse. Imperfectiblement, faisant semblant de regarder les mets disposés sur la table, je me rapprochais de sa cachette.

Arrivée à quelques mètres d’elle, je fixais mon regard sur elle.
- Coucou chère demoiselle, Läylena … C’est ainsi que votre … Hum, pardonnez moi mon impudence, votre maître, vous nomme ? Il vous a laissé toute seule ? Comme c’est triste ?
Puis je vous tenir compagnie.

Je regardais mes griffes acérées qui ornaient maintenant mes mains. Je la sentais indécise, cherchant un repli dans l’ombre.
Elle bougea vers la porte, et je lui bloquai aussitôt le chemin de la sortie.
- Vous ne voulez tout de même pas refuser mon invitation à partager ce repas ?

J’arborai un sourire enfantin … Jouant négligement à faire rouler une pomme sur la table.

J'étais déjà très enervée,agacée, irritée, très jalouse de voir Alakian partir comme ca avec la jeune pucelle...et voilà que la rousse vient en plus me casser les pieds...

Elle a même pas compris que je ne voulais pas sortir pour lui échapper, mais pour empecher Alakian de faire du mal à la petite...

Tant pis pour elle, si elle me cherche ausssi la rouquine, elle va me trouver...

J'ai plein de haine aussi pour elle en stock, et mes yeux doivent lui exprimer tout ce que je ressens pour elle...Je la ressens très animal cette femme, et c'est étrange, c'est la première fois que je ressens cela, mais d'un autre côté je ne suis pas vampire depuis longtemps et je ne suis pas experte...

Oui il m'a laissé seule, mais cela ne vous regarde nullement...grrrrrr, elle commence vraiment à m'agacer...

Y'en a un qui va me payer ça...c'est Alakian à son retour...

Vous ne voulez tout de même pas refuser mon invitation à partager ce repas ?

Bien sur, si cela vous fait vraiment plaisir, d'un ton bien hypocrite et fourbe...Sachez juste que pour moi ca ne sera pas avec plaisir, mais par obligation, vu que vous ne voulez pas que je sorte de la pièce...

Tirant allègrement Amadeus par la main, j'entre dans la salle d'où s'échappe des effluves de victuailles en tout genre. Je m'arrête sur pas de ma porte observant le curieux spectacle. C'est toujours bal costumé ?

Dents longues contre griffes... c'est quoi cette histoire encore. Etrangement celles aux dents longues ma rappelle vaguement quelqu'un mais je n'arrive pas à remettre un nom sur ce visage. Miss griffes, elle par contre a dû arriver bien plus tard car je ne l'ai jamais croisé ni dans le village, ni dans l'hôtel.

Bon c'est pas tout mais la faim me tenaille et je vais tomber en syncope si je ne remplis pas mon estomac. Contournant le duo, je me dirige avec Amadeus tout au bout de la table, loin d'elles.

"Dis-moi qu ce sont des déguisements, chéri" demande je à mon libertin, en frissonnant d'appréhension.

Le bal... Oui oui, c'est cela, ah ah, ah quelle bande de joyeux drilles, ils ne songent qu'à s'amuser.. Hum..

Ben quoi ? Je n'allais tout de même point admettre qu'elles me fichent la trouille les deux femmes, là.
Quand même, je n'aime pas bien leurs manières, elles filent le frisson, s'il s'agit bel et bien de déguisements, diantre qu'ils sont macabres, mais assez réussis je l'admet..

Bieeen.. à table, toutes ces galipettes m'ont mis en appétit, hopla, je me sers allègrement dans les plats, une brochette ici, une jardinière l, je propose de la salade à ma mie, lui embrasse la joue et lui pose la main sur le postérieur, taquin.

Ahaaa, en voilà des vins fins, je sers deux coupes, je mouille mes lèvres du breuvage.. Très très bon.. Paarfait..

On mange tranquillement avec ma douce, puis je me dis qu'il nous faut être un tant soi peu sociable, tout de même..


Hem.. Alors mesdames, votre séjour se passe bien ?

demande je bêtement..

Je sentis l’hypocrisie dans sa voie et cela m’excita. Tout en jouant négligemment avec la pomme, j’admirai sa silhouette. On ne pouvait pas reprocher à ce strige son mauvais goût en terme de compagne.
Je la voyais excéder par ma présence, et je fis mine de m’en offusquer.
- Par obligation uniquement, je vous croyais moins difficile sur le choix de votre régime.

Je minaudais, jouant de ma chevelure, lui montrant négligemment ma nuque.
- Je ne cherche pas à vous offenser, croyez moi ma chère ! (Mes yeux s’instillaient et mon sourire ce voulait narquois) Mon invitation est sincère, j’ai l’impression que vous vous méfiez de moi.
Tout en parlant, je me rapprochais d’elle. L’animal en moi était au aguets, ces yeux m’exprimaient sa haine. Un picotement de délice m’envahissait.
- J’espère ne pas vous … effrayer ! (Je chargeais ma voie d’un léger ronronnement)

Abandonnant ma pomme, je choisie un morceau de viande encore ruisselante de sang. Je la pris à pleine main, et lui tandis.
- je ne peux vous offrir que ceci, à mon grand regret ma chère. Ma vous avez peut être d’autre obligation, et je vous retarde (j’avais vu son regard ce porter vers la porte)

Ma main, chargé du présent, était maintenant à quelque centimètre de son visage. L’odeur du sang dégoulinant dans mes doigts me fascinait. Je la sentais hésitante.
De mon autre main, j’essuyais ce qui coulais le long de mon bras, et le portais à mes lèvres, léchant le nectar de vie.
- Allez ne faite pas votre coquine et partageons ce met si … Sanguinolent ! Nous devrons nous contenter de cela pour le moment ! Ne croyez vous pas !

Basculant de droite et de gauche la chair, j’activais le fumet sous son joli nez.
- Votre … Disons compagnon ne devrait pas vous laisser seule. On ne sait jamais ce qui peut arriver. (J’emplissais mes poumons de son odeur, délicieusement sucrée)

Elle se concentrait sur ma main portant le cadeau odorant. Je continuais mon approche, il me fallait être rassurante. Son regard se porta dans le mien … Je ne bougeais plus attendant …

Goinfre je suis, mangeant pour quatre. Viande, brouet, légumes... tout y passe. Dieu que je n'aurai jamais cru que les ébats puissent autant creuser l'appétit.

J'apprécie les marques d'affections de mon libertin, qui ne m'oublie point malgré son envie de substenter aussi, de s'ennivrer. A sa main qui viens taquiner mon postérieur, je lui mordille l'oreille en ronronnant.

Tout en mangeant, je l'entend reprendre son rôle de noblion propre à engager une conversation. Si facile pour lui, ce genre de situation, d'autant plus quand on voit deux créatures non loin de nous.

L'une se lèche le bras d'ailleurs... Gloups ! un bras ensanglanté. Seigneur, que l'on était bien dans notre chambre finallement... A l'abri tout du moins !

point de réponse, enfin, en guise de conversation, une des femmes se lèche le bras, dégoulinant de sang.. ah non ! ça aurait pu ressembler à une réception en vogue des nouveau artistes de la capitale, toujours plus provoquants, mais là non ! On frise le mauvais goût..

Je m'en vais leur...

Heu.. Elles n'ont pas l'air si déguisées finalement... Booooon... La soirée d'enfer se poursuit, je regarde Hombeline, elle aussi interloquée..

Dis donc ma belle, je serais assez d'avis qu'on évite de trop cotôyer ces personnes...
Me passerais tu le plat de brochettes de gnoll frits ?

Dis donc ma belle, je serais assez d'avis qu'on évite de trop cotôyer ces personnes...
Me passerais tu le plat de brochettes de gnoll frits ?

Haussement de sourcil que je ne peux retenir, l'oeil pétillant de malice, je lui passe non pas le plat lui même, mais la brochette que je coince entre mes lèvres, telle une rose.

L'humeur des deux femmes ne me rassure guère et j'ai besoin de me rassurer en pensant à d'autres choses plus futiles, plus ludiques en attendant l'arrivée de potentiels convives...

A la chasse. Aislin était à la chasse. Comme c'est beau, un léonanthrope qui chasse. Egon dirigea toute sa concentration sur la petite araignée qui avait confortablement élu domicile dans ses cheveux. L'effort était intense mais supportable, Egon les deux mains serrées autour de sa canne de pélerin, phalanges blanchies par l'effort, ferma ses yeux inutiles et put observer l'enivrant ballet de mort de la gracieuse et implacable chasseresse.

La vision de l'araignée était de piètre qualité, sans couleurs, mais détaillant des ombres qu'une vision humaine ne pouvait distinguer, et elle était plutôt difficile à maintenir. Egon s'offrit quelques instants du spectacle, puis abandonna vite...

[HRP : venant de la salle du trone]

Tels deux amants nous arrivons dans la grande salle. Etrange pièce que celle-ci, les vieux bouquins se bataille avec des tables garnies de mets on ne peut plus exotiques et bizarres. Non décidément, l’appétit ne me vient pas, plutôt vivre d’amour et d’eau fraîche. A voir les sinistres mines qui discourent au centre de la pièce, ce n’est pas l’envie d’aller faire la conversation qui l’emporte. Le docteur, une étrange femme et Läylena, qui d’ailleurs a bien changé, forment une bien sinistre assemblée. Plus loin, Amadeus et la none, j’ai peur de ne plus me souvenir de son nom. Elle ne semble pas se rappeler ses vœux à voir le comportement léger et les regards qu’elle lance au marquis, il n’y a pas d’équivoque possible.
Haussant les épaules, je fais un signe de tête amusé à ma belle compagne en direction de l’autre couple de la salle. C’est étrange comme dans une assemblée les couples ont une facilité à se regrouper. Bref, détendus j’invite ma partenaire à se joindre à m’accompagner auprès de ces deux individus les moins… dérangeant de la salle, en espérant ne rien interrompre.
Je prie pour que l’esprit lubrique de Mortepierre ne vienne pas nous proposer un scénario des plus pervers…

Nous approchant du couple… Faisant un signe de tête en guise de salutation.
(c’est qu’avec mon hibernation j’ai perdu la notion du temps)
Comment allez vous, n’avez-vous point été trop… malmenés par notre hôte ?
Il semblerait bien qu’ils aient eu le droit à d’autres égards ou serait ce simplement qu’ils sont à ce point stupide ?

Malmenés ?!
Qu'ouïe je ? Diantre, cette satanée ombre a enlevé ma douce, puis Méliane a joué un jeu pervers avec moi, prenant soin de courroucer Hombeline à mon égard...

Fichtre si, notre "hôte" aime à jouer de nos peurs

Puis dans la chambre rouge, nous avons eu droit à un délicieux répit, le temps de se livrer à d'exquis libertinages en très bonne compagnie..
Je ne comprend rien à ce village, que nous veut-on à la fin ?!

Le couple qui nous a rejoint fait plaisir à voir, ça sent l'amourette en devenir, ils semblent plus rassurer de nous rejoindre nous, et je ne peux que les comprendre...
Peut être nous voient ils comme deux amoureux nous aussi.. Cette idée m'aurait il y a peu horripilé, mais je m'en contrefiche désormais, qu'ils pensent ce qu'ils veulent, je ne me cacherai plus, et puis la compagnie d'Hombeline m'est délicieuse, je lui caresse la cuisse sous la table, geste d'affection qui scelle note complicité.

Mais dites moi, que s'est il passé de votre côté ? Prenez place je vous prie, causons entre gens sains d'esprit, cela devient un luxe dans ce village...

Je regarde Angeline s'asseoir, elle semble si épanouïe au bras de son galant....
Je guette leurs manières...
nt nt nt..
On ne la fait pas à Mortepierre....
elle a vu le loup la mignonne !

Alors, avez vous eu un peu de temps pour vous tout de même ?

hé hé hé, demande je un sourire frondeur aux lèvres....