La salle d'armes

Sur le sol recouvert de paille en décomposition, gisent toutes sortes d’armes, poussiéreuses et rouillées par l’oubli, comme abandonnées en plein combat par quelques pleutres. Sur les murs, les étagères sont truffées d’épées, de masses, de haches, de dagues à l’acier tenir. Posé à même le sol, des boucliers aux écussons illisibles attendent désespérément d’être brandis comme dans les temps anciens. Derniers vestiges de l’activité humaine, des outils de forge et de tannerie traînent ça et là, laissé par les artisans qui les maniaient.

*Débarquant dans la salle d'armes, Bergeorn ne put qu'avoir un sourire*
"Ah, voila une salle ou je vais pouvoir trouver mon bonheur. je vais m'équiper en vue de prochains affrontements, car mon attirail s'épuise un peu"
*Il commenca à chercher divers équipements, avec plus ou moins de succès.*
"Cette épée courte? Non, toutes rouillée, c'est pas génial... cette dague? Non, la lame est tordue et surtout très émoussée, irrécupérable... cette lance? Non, trop grand et pas discret ca... Une masse d'armes? A non, trop lourd j'ai déja assez de choses..."
*Il commenca à fouiller toute la salle, mettant les équipements sans dessus dessous dans un bruit de quincaillerie infernal*

Hum, je devrais peut être être plus discret...

*Mais il se ressaisit rapidement*

Et pourquoi faire? Qui craindrais je? L'ombre? Je la chrche, donc au contraire mieux vaut me manifester à elle, tant qu'à faire!

*Il continua donc à fouiller en faisantg toujours autan de bruit, et finit par trouver plus ou moins son bonheur*
"ce petit bouclier rond n'est pas en trop mauvais état, et ces quelques dagues pourront remplacer celles que j'ai perdues... bon maintenant, petit compte rendu de mon équipement..."
*Il commenca à déballer tout son attirail... Il avait là de quoi équiper un bataillon*
"Nous disons donc, cinq dagues de lancer en argent, deux dagues de lancer simple, une épée longue, un petit bouclier ornd, un couteau recourbée, un poignard... Bon, je devrais avoir ce qui faut avec tout ca!"
*Il équipa les sept dagues et le couteau à sa ceinture, le poignard dans sa botte, l'épée au côté, et le bouclier dans le dos, sous la cape*

Bon voilà qui est fait... en revanche la présence de ces outils est bizarre... ils ne sont ni rouillés ni ternis, ni même recouverts de poussières...

*Beregorn commenca alors à inspecter les outils, comme s'il espérait trouver un indice de cette manière...*

*Après quelques longues minutes de recherche, Beregorn se résolut au fait qu'il n'y avait apparament rien d'intéressant*

Bon, ya autant d'indice ici que de plume sur un cheval!

*Il allait se remetre à fouiller lorsuq'il entendit des cris et des pleurs venant d'au dessus de lui, de très loin*

Tiens, ya de l'animation là haut... j'ai bien enive de me défouler un peu... et puis qui sait, peut être ne me ferais je pas rejetter aussi séchement ce coup ci

*Il poussa un soupir, puis sortit de la salle, et monta dans la tour*

[hrp: suite la tour]

Un couloir, un autre... Je ne sais pas comment, mais je sais où je vais, la lueur grandit au fur et à mesure que j'approche d'une porte entrouverte. Le souffle court, je la pousse. Il fait sombre...

Quelques secondes, et ma vue s'accoutume à l'obscurité de la pièce. Des armes, des armures, des boucliers. Des outils. Quelques vêtements de cuir. Mais Cornelia n'est pas là. Mon coeur se noue comme un poing fermé. Elle ne peut s'être joué de moi, non, pas elle ! Affolée, j'entre dans la pièce, je tourne sur moi-même, je cherche...

- Cornelia ! Je suis là ! Je suis venue ! Je t'en prie...

De quoi est-ce que je la supplie ? D'être ce que j'espère ? Une aide précieuse et non une tromperie de plus ?

Ange Maudit Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 15/05/2006

Angeline, ton âme est si pure, plus pure que n’importe lequel d’entre eux, mais vous n’arriverez pas à vous regrouper, aussi longtemps que vous n’aurez pas le moyen de raisonner les vampires.

Ils seront des alliés de valeurs, seulement si vous en avez le contrôle…

Je peux t’aider, mais seras-tu capable de résister, la tentation sera grande…

Elle est si belle, si claire, comme un champ de neige sous le soleil d'hiver. Elle paraît fragile, et pourtant... J'ai du mal à sortir de mon éblouissement, et c'est sans surprise que je constate que je suis tombée agenouillée sur le sol poussiéreux...

- Oh, nous avons tellement besoin de toi, ils sont terrifiant, ils sont trop forts pour nous ! Maël... (je suis en larme, une fois de plus... est-ce surprenant ?) Maël est blessé, peut-être mourant, et je ne peux rien faire ! Et ils attaquent Hombeline, à présent ! Que feront-nous... (je sanglote, je dois être incompréhensible) je... je ne veux pas qu'ils meurent... si seulement...

Je dois me reprendre, je dois me reprendre... J'inspire profondément, la poitrine soulevée de hoquets, je laisse ma terreur s'enfuir avec mes larmes... Quelques secondes, et puis je me sens à nouveau en état de parler. Je lève les yeux vers la forme neigeuse, au visage si doux...

- S'ils pouvaient juste nous laisser en paix ! Mais leur chef, il... Il ne songe qu'à dominer, se nourrir ou accroître sa suite... Nous ne pouvons pas lutter contre lui, nous sommes trop faibles ! D'un revers de la main, il a ...

Oh Maël, est-tu seulement toujours en vie ?

- Je donnerais tout pour qu'il vive... Tout. Et je n'ai rien à donner.

Le calme est revenu, mes larmes coulent toujours, mais ma terreur exprimée, sortie de moi, je peux à nouveau penser. Et me souvenir. Qu'a-t-elle dit ?

- La tentation ?

Ange Maudit Nombre de messages : 30 Date d'inscription : 15/05/2006

J’écoute tes mots Angeline, la sagesse que tu possèdes est à préserver à tout prix tu m’entends !

Je vais te donner une arme. Cette arme a été forgé il y a très longtemps, sa lame est faite d’un alliage à base d’argent. Les vampires te craindront et t’obéiront.

Sa magie est grande... utilise ta sagesse, écoute ton cœur, mais ne laisse jamais la colère guider cette arme, jamais… C’est là, la tentation, Angeline.

Prend cette épée Angeline… et va.

Sur le sol devant moi, un petit tourbillon de poussière... Je ferme les yeux et les couvre avec le dos de ma main... Quand je les rouvre, une épée m'apparaît, posée sur les dalles. La garde ouvragée semble luire d'un éclat flamboyant, et le fourreau brodé, sombre, reflète la même lueur.

Hypnotisée, je saisis la garde, empoigne le fourreau, et sors quelques centimètres de lame... Elle m'apparaît comme un trait d'acier bleu et froid, contrastant avec la chaleur qui en émane. Le souffle coupé, je dégage complètement l'arme, la fait pivoter, voler autour de moi. Elle est si légère, si souple... Logée dans le creux de ma main, elle me paraît soudée à moi, comme une griffe de métal qui me serait poussée... Quelle merveille...

Cornelia reste immobile, elle me regarde. Je la regarde moi aussi, bouche bée...

- Je... je résisterai...

Le son de ma propre voix me tire de ma transe. Les autres sont toujours là-bas ! Maël, Hombeline ! Je dois faire vite !

Je replonge la lame dans son fourreau. C'est alors que je m'avise que je n'ai rien où accrocher ce fourreau... Qu'à celà ne tienne, je suis dans une armurerie ! Vite, je mets la main sur une large ceinture de cuir. Beaucoup trop large, elle pourrait faire deux fois le tour. Vite, vite ! Cette autre, là, semble plus courte. Oui, ça devrait aller, je la ramasse vivement, et ramasse avec elle... une paire de culottes de cuir. Et juste dessous, de hautes bottes. Pour un petit pied, un adolescent, sans doute.

Peu importe l'élégance et les convenances, je me dépouille en deux gestes de ma jupe encombrante et de toute façon déchirée de partout. Un troisième geste et je plonge dans les culottes, les bottes. Vite, la ceinture, j'y accroche le fourreau et la précieuse épée...

Un dernier regard vers Cornelia, toujours immobile.

- Je résisterai.

Je rafle au passage deux longues dagues et une épée courte. Amadeus était désarmé. Et je quitte la pièce en coup de vent, courant à toutes jambes, maintenant libérées de toute entrave féminine, vers mes compagnons.

(Retour à la pièce aux grimoires)

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Je ne rencontre personne dans les couloirs. Peut-être suis-je seule dans ce château, peut-être sont-ils tous morts...

Normalement si mes calculs sont bons, et ils le sont forcément, je dois me trouver sur le seuil de la salle d'armes. Déduction confirmée lorsque j'entre dans la pièce et que j'entends le crissement de la paille sous mes pieds.

J'avance lentement, cette salle est un vrai capharnaüm et je n'ai pas trop envie de m'ouvrir le pied avec l'un des engins de mort qui traîne sur le sol.

Tout en me dirigeant vers la fenêtre, je réfléchis à une chose à laquelle je n'avais pas pensé jusqu'à présent et qui me chiffonne tout à coup terriblement. Comment Fred a-t-elle été conçue ? Elle a au bas mot dix ans. Cela veut-il dire que l'ombre était un être humain il y a à peine une dizaine d'années ? Et qui est la mère de Fred ? Celle à qui appartenait la robe que je porte ?

Fatiguée de toutes ces questions sans réponse, je décide de les chasser bien vite de mon esprit, l'important pour moi étant de me venger pas de savoir le pourquoi du comment, et atteint enfin la fenêtre.

Une armoire doit se trouver juste à sa droite, c'est là que je vais trouver mon bonheur. Mes mains tombent rapidement sur la poignée de la porte et commencent sans délai à fouiller dans les armes de toutes sortes entassées pelle mêle. Après quelques minutes de recherches je retire enfin l'objet qu'il me manquait. Je soupèse la canne de combat que je viens de découvrir dans l'amoncellement d'armes devenues inutilisables et sourit. Elle remplacera efficacement mes yeux, elle sera également très utile pour me défendre.

Je quitte immédiatement la pièce. Dans le couloir pas un son, si, le bruit de ma canne qui frappe le sol dallé à chaque pas que je fais.

Invité Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 04/03/2006

[Suite de La Bibliothèque]

Sun entra, portant à moitié Vahn, et le déposa doucement au sol...

Il fermat alors la porte, et la bloqua avec une robuste hallebarde...

Fiou... On devrait être tranquille quelqu'un temps... Remets toi vite Vahn...

Ce faisant, il avisa une épée assez abimée et décida de faire quelques mouvements pour s'entrainer...

Un coup d'épée vertical, rapide, suivit de quelques enchainements, puis un coup horizontal qui brise l'épée sur le mur...

Je jettes la garde de l'épée et décides de m'asseoir, pour réfléchir on attendant que Vahn ailles mieux, mon arme à portée de main...

Invité Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 04/03/2006

Après quelques temps, Sun, bien reposé, se lève...

D'un commun accord avec Poppu, ils décidèrent de retourner dans la salle du trone, pour après choisir un nouvel endroit où se rendre...

[Direction la salle du trone]

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

[rappelez vous, Amadeus déambule dans la château à la recherche d'Hombeline, son souci c'est qu'il marche très très lentement, à cause d'une récente flagélation]

*Gnnnééééééééééééééééééééééééé*
bruit de porte qui grince.

Hombeline ? Ma douce ? Quelqu'un ?
Purée de fiante ! Pas là... Je vais pas me taper tous les couloirs de ce château de malheur à la recherche de ma chérie devenue soudain folle ?

Erf... Je n'abandonnerai pas ! Je retrouverai ma chère Hombeline et l'arracherai aux griffes de ses démons..

Aïïïïeuuuuh..
pas de pas chassés, tu les sais enfin !

Mmmmpff... Alleeeeez... Pièce suivante...

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