La tour

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

je monte les escaliers quatreà quatre, suivant dragonnia, laquelle est plus vive que jamais, j'aurais bien profité de la situation pour eluquer sous ses jupons, mais je peine à garder la cadence..

Aussi elle me distance, j'emmène Hombeline avec moi, ne lâchant jamais sa main, me etournant de temps à autre pour m'assurer qu'elle va bien..

Un bruit sourd se fait entendre, la peur m'envahit.. Quelle scène se joue là haut ?

"Je ne sais ... ce qui vous as fait changer d'avis. Mais puisque ...vous êtes désormais avec nous, vous méritez la vie. Emmenez Tissia... loin d'ici. Réfugiez vous... loin de cette furie. Vous n'êtes pas de taille... sans armes, et sans pouvoir. Laissez moi... m'en charger...
Fuyez... loin d'ici. Vous devez trouver... Irène! Elle seule peut vous aider!"

Les paroles de Beregorn s'adressent sans nul douteà notre nouvelle alliée, et une vision d'horreur s'offre à mes yeux lorsque je franchit le seuil de la porte....

Diantre.. Quele est cette petite peste ?!!! Beregorn semble blessé, Dragonnia et la petite fille démoniaque de part et d'autre de son corps meurtri...
Sans attendre, je brandit ma dague, je dois être ridicule avec mon coupe papier et mes allures effeminées face à cette créature de l'enfer et sa hache massive...
Qu'importe, notre union le fera peut être frémir, et j'userai d'une arme que je maîtrise un peu mieux, la réthorique...

C'est Irène qui nous envoie, Beregorn, à votre rencontre, à votre secour, de notre union dépend notre salut, vous ne serez plus seul, pas plus que Dragonnia, et nous quitterons cette pièce tous ensemble !
Dis moi petite, je ne sais ce que tu es exactement, mais la terreur est terminée, nous ne vous craignons plus, car c'est un groupe soudé jusqu'à la mort qui vous fera faillir !

Pfiouuuu, jolie tirade, épique à souhait, j'entend MAël et Angeline qui arrivent, viiiiite, je n'impressionne personne avec ma dague en main et ma posture de guerrier de foire, Hombeline est à mes côtés, et à nous tous, je suis sûr que nous formerons un exquis taleau héroïque, pitié que la petite soit impressionnée....

Les marches sont raides et un peu glissantes, et les autres nous ont distancés. J'entend des cris et des chocs du plus mauvais augure, là haut... La voix martiale d'Amadeus sonne, claire et impérieuse, à l'intant où nous entrons enfin dans la salle. Vision de carnage...

Une enfant qui n'en est pas une, couverte de sang, la mine diabolique, toise Amadeus avec une lueur de folie dans l'oeil. Dragonnia est indemne, mais l'homme qui se tient agenouillé face à elle semble à deux doigts de succomber. La hache monstrueuse qui est fichée dans son dos parmis les restes de son armure dit assez clairement son état...

Amadeus foudroie la petite d'un regard effrayant, la dague pointée. Une dague contre une furie... En une seconde je suis auprès de lui, et l'Epée a glissé hors de son fourreau sans difficulté, presque d'elle même... Maintenant fermement serrée dans ma main droite, elle jette sur la fillette son éclat bleu et froid... Pas de feu, cette fois... Cette enfant n'est pas un vampire... Mais l'acier de la lame est assez réel pour l'atteindre, même si l'argent ne lui fait rien...

- Hors d'ici, petit monstre, retourne auprès des tiens. (c'est moi, ce feulement ? Je me croyais incapable de produire en tel son...) Et vous pouvez d'ores et déjà renoncer à vos plans pour nous. Tout ce que vous aurez jamais de nous c'est une défaite ou des cadavres que vous n'aurez même pas eu le plaisir de tuer vous-mêmes. Va-t-en.

C'est au moment où je les prononce que ces mots prennent tous leur sens. Ou nous les vaincrons ou nous mourrons. Mais je ne tomberai pas vivante entre leurs griffes, jamais...

Terrible escalier en colimaçon, vertige des sens, perte des repères, ma tête tourne…
Je me concentre sur les bruits à l’étage, des bruits de lutte.

Arrivé dans la pièce, le péril inquiétant Tissia et Beregorn pris forme… Une adolescente au regard sanguinaire tente de hacher tout ce qui passe à sa portée. Un homme, un guerrier semble t’il (on ne peut jamais se fier aux apparences Razz

) est blessé. Son sang macule le sol poussiéreux.
M’engouffrant dans la salle, je prends à mon tour position dans le dos de la fillette, la lame de ma ridicule épée courte au clair. Je jauge cette ennemie auréolée d’un halo de puissance maléfique. Je la scrute, recherche le défaut dans la carapace de la créature, une zone de chair exposée où plonger la pointe de mon épée.
Nous ferons front, tous unis. Et si une opportunité d’en finir avec elle m’est offerte il me faudra la saisir.

Une pensée va à Angeline, je prie silencieusement pour que rien ne lui arrive pendant cet affrontement. Celle-ci me surprend me volant presque la réplique. Je demeure impressionné par cette autorité dont elle fait preuve, ses mots tonnent, laissant peser une menace cachée derrière chacun d’eux.

Il est temps pour toi de faire un choix, celui de battre en retraite, ou celui de nous affronter et de mourir ici même.
En homme de dialogue, je prenais le ton de la raison plutôt que celui de l’homme d’arme que je ne suis.

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Tout à coup tout s’accélère, Fred me menace de son arme, Beregorn s’interpose entre nous et reçoit le coup qui m’était destiné. Puis surgissent Amadeus et Hombeline, suivis de près par Angeline et Mael. Nous faisons tous front tandis que Beregorn tombe à genoux devant moi, la hache fichée dans son dos.

Beregorn vient de me sauver la vie en sacrifiant la sienne, moi qui l’ai si mal traité. Je relève lentement mes yeux du visage livide de mon sauveur et pose un regard froid sur Fred. Sans plus réfléchir je contourne Beregorn et arrache la lourde hache de son dos, serrant les dents tout en priant pour qu’il me pardonne cette douleur supplémentaire que je lui inflige.

Je me tourne alors face à Fred et met toute ma rage dans mes yeux. Une voix glaciale, ancien vestige de mon pèlerinage dans les ténèbres, sort de ma bouche et s’élève dans le silence de la pièce.

Maintenant c’est moi qui vais t’ouvrir le ventre. Veux tu voir qu’elle puissance il reste dans mon bras ?

Je tiens la hache à deux mains au dessus de ma tête. Je sais que je ne tiendrai pas longtemps comme ça. Dans quelques instants le couperet tombera.

Fille de l'ombre Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 22/05/2006

Tien tien… voici les petits humains venus à la rescousse. Amusant…

Fred envoie un coup pied raid et puissant, de quoi faire crouler le plus solide des hommes. Mais un coup de pied pas hasardeux du tout.

Amadeus s’en remettra t-il ? Et ses petites valseuses, comment vont-elle ?

Et toi Angeline ! Tu m’as blessé… je meurs…

Fred tombe à genoux et s’adosse contre le mur. Son bras tombe sur le sol, elle laisse glisser la hache de sa main.
Ses yeux se ferment, puis s’ouvrent pour regarder le néant, vide, sa vie s’échappe…
Sa tête roule vers l’avant.

Sa main ressert le manche de la hache et un rire glaçant sort de la bouche de Fred. Elle relève la tête.

Je vous ai vu !

Elle se relève, hache en main…

Angeline, Angeline… tsssss, tu n’as pas écouté Cornélia. La colère, Angeline, la colère !

Tu m’as frappé avec colère, Cornélia t’avait prévenu… Et sais-tu ce qui arrive ensuite…

Fred se fait encore piquer son petit joujou par Dragonnia.

Alors mon canard, on veut jouer au couteau ?

Fred envoi un coup de poing dans la figure de Dragonnia, rugit un petit coup pour se donner un air gentil et récupère la hache au vol.

Nananèreeee…

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIaaaaAAAAaaaïïïÏeeeeuuuuhhhh !!!!hurle-je dans un son anormalement aigü

je m'écroule au sol, le souffle court, le ventre en flammes,les deux mains posées sur cette partie de mon anatomie ô combien sensible...

PETITE SALOOOOOPE !!!!! Je la crèverai......

Fichtre diantre de milles furies... Je ne vois plus rien autour de moi, proche de l'inconscience, je tâche de souffler à intervalles réguliers... Sang noir ! Elle vient de m'exploser les roustons ! Peut être ne serais je plus jamais le même

Visiblement oublié durant l’échauffourée, je me fais petit, attendant le bon moment pour intervenir.
Amadeus est au tapis, mais s’en remettra, je lui souhaite… C’est le goût de vivre qu’il risque de perdre avec un tel coup bas. Le sale môme se joue de nous, théâtralise les frappes qui lui sont sans effet, et danse puérilement, à la moindre opportunité.

Je capte le regard de Dragonnia.
La fenêtre… Peut-être que…
Je rengaine ma lame profitant du tumulte de l’affrontement, et glisse silencieusement dans le dos de la jeune femme.

J’inspire profondément, lentement, l’angoisse m’enserre les entrailles. Mes jambes sont cotonneuses, pourtant, je n’ai pas le choix, c’est maintenant à moi d’agir. Elle semble m’avoir oublié ou délaissé, menace trop insignifiante pour que l’on y prête trop d’importance.

Je me rue sur elle dans une charge tête baisser. Frappe ses reins de l’épaule, enserre sa taille et tente de la pousser sans ménagement en direction de la fenêtre, qui n’est plus qu’à un mètre ou deux. Avec un peu de chance, je réussirai à l’y balancer avant qu’elle ne réagisse…

Beaucoup trop sûre d'elle, cette sale gamine... Primo je ne l'ai pas encore frappée, que je sache, et secundo je n'éprouve pas de colère, rien qu'une ferme volonté de l'écarter de notre chemin.

De deux choses l'une. Ou son verbiage est un signe de peur et une tentative de gagner du temps (ce dont je doute), ou elle tente de jeter le trouble en nous. Je penche pour ça. Et en ce qui me conserne c'est raté. C'est une nuisible, pas un être humain, et à quoi bon éprouver de la colère envers une bête ?

Amadeus A reçu un coup de pied bien cruel et semble avoir du mal à s'en remettre, par contre Maël s'est glissé derrière elle. Je tente de ne pas le regarder, de toute évidence il prépare un coup.

Mais ça... Il la bouscule, la pousse violemment en direction de la fenêtre. Il veut la faire tomber. Et en une fraction de seconde je le vois tomber avec elle...

Non, ça n'arrivera pas.

En alerte, je me prépare à lui agripper les jambes, la ceinture, n'importe quoi. Pas question de lâcher l'Epée cependant tant que cette petite saleté est toujours dans la pièce...

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Avant que j’ai pu réagir, Fred m’assène un coup de poing en pleine figure. Sonnée je recule de quelques pas et me retrouve acculée dans un recoin de la pièce, juste à côté de la fenêtre grande ouverte. Mon regard croise alors celui de Mael, nous avons la même idée mais il faut agir vite.

Il se glisse derrière Fred et la pousse vers l’ouverture. Ils s’avancent rapidement vers moi, l’un poussant l’autre. Je sens bientôt le tranchant de la hache frôler mes jambes. Il n’est plus temps de réfléchir, je prend le poignet de Fred et serre rageusement. Ses doigts lâchent prises me permettant ainsi de récupèrer la hache dans ma main.

Je quitte alors mon réduis, cours vers la porte et lance la hache dans les escaliers. Dans sa folle descente l’instrument de mort martèle les marches avec violence, faisant vibrer lugubrement toute la cage d’escalier.

En retrait très de la porte de la tour, je les regarde s'en prendre à cette horrible gamine à la langue bien pendue, engeance de l'ombre.

Mais... Mais... mais que vois-je ? cet avatar de chucky s'en prend à mon noblion ! Par tous les feux sacrés, je vais aller lui botter son arrière train, gamine ou pas.

Ah bah non... je ne pourrais pas cette fois-ci puisque mes compagnons s'en charge d'eux-même, même Dragonnia, revenue à des desseins plus honorifiques. Hum Honorifique... ça reste à voir. J'ai bien vu Amadeus essayer de reluquer sous ses jupons lorsqu'il montait les escalier. Bouffée de jalousie. Colère.

En attendant, il est plié en deux, pleurant sur ses roustons hypertrophiés... Mouahaha ! qu'est quon s'éclate dans cette taule dites donc !

Bien fait pour ta pomme ! ce n'est que justice rendue pour un homme qui prétend m'aimer.

Discrètement, je m'approche de lui, m'agenouille à ses côtés et lui attrape d'une main ses bourses entravés de la toile de son pantalon.

"Oooooh mon pauvre chéri. Que ça doit faire mal...."

Plus si tendre, voire plus tendre du tout, j'en rajoute une couche en lui serrant au maximum les bourses, le faisant hurler de plus belle.

"Et bien tu vas avoir doublement mal !!! Tu aimais la sensualité abrupte, dangereuse de Méliane. Et bien méfies toi de la mienne.... regardes encore une fois sur les jupons d'une femme et je te les coupes aussi sec !" lui siffle-je à l'oreille avant de lui prendre sauvagement les lèvres.

Démon Majeur Nombre de messages : 89 Date d'inscription : 13/05/2006

Surgit de nulle part, un souffle glacé, un hurlement terrifiant, l’ombre apparaît au milieu d’une brume qui se désagrége peu à peu.

Son cri à figé tout le monde sur place, sa colère est immense…

Comment osez-vous, mortel !

L’ombre repousse sa capuche sur ses épaules, il dévoile un visage d’horreur…

Il rejète la tête en arrière, par chaque orifice sort une fumée étrange, putride et écœurante, la fumée entoure l’ombre, l’englobe comme un habit. Un faisceau de fumée se dirige vers fred et l’enveloppe elle aussi.

Puis, l’ombre lève les bras en croix et hurle, les paumes des mains dirigées vers le plafond. Un cri terrifiant, effroyable, un cri qui assourdit chaque invité.

Des lézardes se forment dans la pierre, elles glissent et fendillent le plafond. Des pierres commencent à se détacher et viennent se rompre sur le sol dans un fracas effrayant. Certaines chutent sur l’ombre, mais elle ne font que se briser sur son habit de fumée.

Fuyez pendant qu’il est encore temps… larves !

L’ombre retourne ses paumes vers le sol, le plafond s’effondre.

*Encore un peu affaiblit du coup de hache, Beregorn ne peut qu'observer la salle. Il les vois, qui un à un tentent de se défendre face à celle qui les tuera sans doute tous*
"Vous n'avez... aucune chance... Fuyez!"
*Ce faible murmure perdu dans le nénant, l'ombre apparait, et dévoilant enfin son visage, il commence à s'amuser en écroulant mur et plafond. Les pierres tombent, certainent tombent sur les bras de Beregorn, mais il ne semble pas souffrir*
"Toi... qui prétend être démon... qui prétend pouvoir nous tuer... pourquoi tout cela? Cherche tu à te venger de ton humanité perdue?"
*Il relève doucement la tête, s'appuyant sur son épée, et se tient, droit face à l'ombre, entre les autres personnes et le démon*
"Tu ne peut saisir la vie des autres sous prétexte de te venger de la tienne. Tu peux avoir souffert par le passé, tu peux toutefois être secourue, si cel est possible... et si tu y conscent..."
*Il toisa le démon quelques instants. Il se retourna vers les autres invités. Dragonnia, Maël, hombeline, Tissia, Angeline, Amadeus... tous des innoncents venus ici sans but, et maintenant n'ayant que celui de survivre*
"Tu ne les tuera pas... Pas avant de m'avoir tué, moi!"
*Il regarda de nouveau le démon. Ses yeux s'emplirent d'une haine grandissante. Il sentait son passé, celui dui chasseur, du traqueur, remonter du fond de lui même. Un sourire sadique, mélé du sang qui coulait encore, illumina son visage*
"Jouons maintenant!"
*Dans un hurlement, il planta son épée, et commenca à proférer des incantations, tout en pensant dans son fort intérieur*

Pourvu que mes souvenirs suffisent à les protéger, tous...

La poussée exercée sur Fred me permet de gagner rapidement du chemin vers la fenêtre. Des gouttelettes de sueur perlent à mon front. Je poursuis mon effort, constatant que mon idée provoque une émulsion, tous oeuvrons dans un même mouvement.
Ensemble enfin, nous sommes forts, plus forts que jamais !

Une clameur retentit dans la tour. Le croquemitaine apparaît, plus furieux que jamais. La puissance de sa colère est à la mesure de notre succès. Des volutes au relents nauséabonds se forment autour de l’adolescente à qui je me destiné à lui donner son premier et ultime cours de vol. L’immobilité nous frappe, tel une enclume, je n’arrive plus à la bouger, ne serait-ce d’un pouce.

Tout l’édifice tremble, de la poussière tombe en pluie, puis des grêlons de pierre chutent du plafond. Je jette un œil par-dessous mon bras pour voir l’Ombre œuvrer à notre destruction. L’heure est venue de battre en retraite comme la cadavérique créature nous l’a suggéré.

Je lâche mon fardeau et fait volte-face. La voûte menace de s’effondrer sur nos têtes.
Je me donne deux petites secondes pour observer mes compagnons.

Angeline et Dragonnia sont à l’entrée de la pièce. Amadeus est toujours allongé, mais je ne doute qu’il trouvera l’énergie suffisante pour fuir accompagné de sa douce. Reste Tissia, toujours apathique et Beregorn qui se met en transe…

J’attrape Tissia par le poignet et tire dessus comme si nos vies en dépendaient, ce qui est le cas. D’une voix forte et claire dominant le tumulte ambiant, j’hurle, non j'ordonne, tel un chef d'armée.
Battons en retraite. Maintenant !

Traînant la femme-chat, je pousse, bouscule vers la sortie tous ces amis, saisissant au passage un pan de vêtement d’Amadeus pour l’aider à se relever. Donnant plus une allure de retraite organisée au mouvement qu’à une débâcle, c’est bien une victoire que nous venons de gagner là.

Le chaos s'abat sur nous. Alors que le cri de l'Ombre résonne encore autour de nous, les premiers blocs de pierre s'écrasent à nos pieds. Maël fait volte-face en nous hurlant quelque chose que le grondement assourdissant rend incompréhensible, mais il n'est pas difficile de savoir ce qu'il dit...

Il attrape la femme-chat au passage. L'Epée remise au fourreau, je rejoins Hombeline en deux pas pour l'aider à relever Amadeus toujours prostré suite à l'attaque de l'enfant monstre, et que les soins de sa bien-aimée n'ont apparemment pas beaucoup soulagé... Alors que je l'attrape sous un bras pour le tirer vers la sortie, je balaye du regard la pièce qui s'effondre. Maël derrière moi avec Tissia, Amadeus et Hombeline, Dragonnia près de la porte, nous sommes...

Nous ne sommes pas au complet. Toujours figé au milieu de la salle, défi agonisant à la colère de l'Ombre, Beregorn est resté seul, en arrière. Mais que fait-il ? Laissant Amadeus à Hombeline, je me retourne vers lui comme Maël passe à côté de moi, remorquant toujours Tissia.

- Beregorn ! Il faut partir !!!

En est-il seulement capable ? J'hésite, partagée entre l'horreur de l'idée qu'il reste seul face au monstre, sous la mortelle pluie de moëllons, et ma couardise...

Ca suffit. Le laisser là, je ne me le pardonnerais jamais. Sans plus atermoyer, je m'élance vers lui, en criant son nom.

*Encore plongé dans son incantation, Beregorn entendit des cirs. des cris qui clamaient son nom. Il n'y prêta gare, et dans un dernier sursaut, lanca un sort qui généra un bouclier entre les différents invités et l'Ombre*

ceci ne la retiendra pas indéfiniement, mais qui sait, peut être suffisament

*Il avait hélas épuisé ses dernières forces, et empoignant son épée, il regarda une dernière fois l'ombre, avec un sourire... avant de tomber au sol. Les pierres tombaient encore autour de son corps, mais cela, il n'en avait rien à faire. Seul comptait pour lui désormais la survie de ceux qu'il avait tenté de protéger. Il murmura ces quelques mots*
"Pardonnez moi, pour toute la bêtise que j'ai pu répandre jusqu'ici. Puisse ceux qui ont combattus autrefois avec moi me pardonner aussi..."
*Il perdit alors connaissances, étalé sur le sol, son épée en main, face contre terre, tandis que le plafond menacait de s'écrouler...*

Je mène la troupe à l’escalier, seul endroit encore stable dans ce théâtre d’apocalypse qui se produit. Arrivé à bon port, je fais le compte, terrible angoisse, deux personnes sont manquantes.
Angeline… Beregorn est inanimé sur le sol.
Vu le gabarit du guerrier, seule elle n’arrivera à l’extraire de la pièce.

Jamais, je ne te laisserais… parole de vaurien.
Promesse faite, il n’y a pas si longtemps, je souris à cette pensée, puis me rue à la suite de ma jeune inconsciente. Mes appréhensions viennent de s'envoler.
La taille crescendo des pierres se descellant du plafond laisse peu de doute quant à l’avenir de l’édifice et l’imminence de sa destruction.

Nous arrivons à hauteur du blessé. Je lui lance un regard inquiet, nous savoir si proche soudainement de l’Ombre m’effraie, elle qui lui a tant nui.

Pas le temps d’y penser, j’attrape le guerrier par les épaules, mes forces décuplées par l’adrénaline. Et me glisse en dessous, enroule mon bras sous le sien, soulève son corps en basculant son poids sur mon épaule.
Aide-moi à la hisser.
Mais le tumulte est maintenant si fort que ma voix ne porte plus. Les vibrations diffusées par la battisse, résonnent dans mon thorax. La clameur à mes oreilles donne à mes perceptions une impression onirique.

Pas vraiment le temps de tergiverser…
Saisi de l’autre bras sa cuisse, une petite impulsion répartit la masse de ce corps inerte, et des jambes, je pousse pour me rétablir. Angeline se saisi de l’épée abandonnée et participe à la manœuvre, stabilisant l’étrange enchevêtrement.

La couvrant du guerrier, tel un parapluie, nous nous extirpons de cette scène de ce désastre, pour nous lancer à la suite de la troupe vers l’escalier salutaire.

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

A peine le silence revenu, un hurlement provenant de la pièce que je viens de quitter me fait me retourner brusquement. L’Ombre se tient dressée à la place exacte où se trouvait Fred à mon arrivée. Elle semble très en colère ce qui prouve que nous l’avons touchée… Son point faible est donc bien sa fille.

Une épaisse fumée envahit soudain la pièce et me cache en partie la scène. J’entraperçois néanmoins Beregorn se dresser devant l’Ombre tandis que des blocs de pierres se détachent du plafond. Tout le monde se rue vers la porte, sauf Angeline et Mael qui tentent d’évacuer Beregorn qui a épuisé ses dernières forces pour protéger notre retraite. Je me recule un peu pour laisser passer les rescapés, j’ai décidé que je quitterai les lieux la dernière, lorsque je me serai assurée que tous sont bien sains et sauf.

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

Aïe

Ouille,

hop hop hop

Aïeuuuh !

Cette descente de marches est un supplice, Ma douce m'aide du mieux qu'elle le peut, je tâche de ne point trop faire ma chochotte mais tout de même, en plus ces escaliers sont irréguliers..

Aïe

Chaque choc de mes talons me lance dans l'entrejambe, j'ai les larmes aux yeux, allez allez Amadeus, tu étais sur le point de te transformer en héros sans peur, a t-on déjà vu un héros avec des hémorroïdes au cul ou des morbacks ? Que nenni, le héros est asséxué, c'est connu, il peut pas avoir mal aux..

Ouilles...

Bordel de marches glissantes, Aïe, hop, que ?

HEEEEEEeeeeeeeeee !!!!

Je tombe dans l'escalier, entraînant Hombeline avec moi

*bong*

Aïlle, ouh les reins..

*zbaf*

Et meeeeerde !!!

*bong bong zbaf bong bing bong zbaf zbaf*

Aïe Aïe Aïe Aïe Aïe Aïe Aïe Aïe

*Splaaaaaaaaaaaaaaaaffff*

à plat ventre, tous les membres endoloris, la tête en deux, mes bourses plus douloureuses que jamais, le souffle court, je ressemble à un pantin désarticulé en bas de l'escalier, mon acte de bravoure involontaire aura été d'amortir la chute de ma douce...
Comme quoi un héros qui s'apparente à une poupée de chiffon les couilles en feu, ça peut exister.

Gnumm.. mmuhhh.. On.. est chauvé ?... Dis je héroïquement

Nous dévalons l'escalier, moi et Amadeus en quatrième vitesse avant le la tour ne s'écroule définitivement sur nous. Je le soutiens du mieux que je peux. Si j'avais su ce que l'Ombre nous réservait, ma petite vengeance aurait attendu un peu.

Je vois Dragonnia devant nous mais je n'entends pas le bruit de pas derrière nous. Où sont donc Angéline, Maël et Beregorn ?

Une marche ratée, et je tombe avec mon doux dans les escalier. Chute amortie par son corps sur lequel je me laisse peser. Apparemment je n'ai pas eu trop de mal. Des battements de coeur résonnent dans mes oreilles. Les miens à n'en pas douter mais ceux qui y font écho ? pas ceux d'Amadeus puisque ma tête n'est pas posée sur sa poitrine...

Me redressant, je me pose à califourchon sur Amadeus, et regarde autour de moi comme une bête traquée, cherchant leur propriétaire. Mais bien évidemment celui-ci ne se manifeste pas.

BOUM BOUM

Ils deviennent plus forts m'assourdissant, m'étourdissant.

BOUM BOUM

Ma tête commence à tourner, je me sens moins assurée dans mes gestes, dans ma position assise.

BOUM BOUM

Subitement je me mets à avoir faim, mais par une faim ordinaire. Plus qu'une fringale, je serais prête à bouffer une vache entière crue. Je regarde Amadeus au sol... Chair tendre...

Ma langue lèche de gourmandise mes lèvres à la vue de ce potentiel repas. Des images de moi croquant dans sa chair, arrachant des morceaux de viande de mes dents, les machant, traversent ma tête...

"Oui tu es Sauvé chéri... mais plus pour longtemps..."

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Hombeline et Amadeus sont les premiers à quitter la pièce. Ils passent devant moi, l’un soutenant l’autre et commencent à descendre l’escalier avec difficulté. Amadeus semble souffrir à chaque mouvement qu’il fait, le coup bas de Fred a apparemment occasionné de sérieux dégâts. J’ai beau me dire qu’on est toujours puni par où on a pêché, j’ai quant même un peu pitié de lui en le voyant peiner ainsi, marche après marche.

Je reporte soudain mon attention sur l’autre convoi qui arrive presque à ma hauteur Beregorn est gravement touché et il a visiblement perdu connaissance. L’équipement encombrant de notre héros semble entraver quelque peu son évacuation. Je m’élance pour récupérer l’épée de Beregorn qu’il tient toujours en main lorsqu’un bruit de dégringolade me fait sursauter.

Je reste figée de stupeur, une marche ratée était certainement à l’origine de ce tohu-bohu. Mes yeux s’agrandissent d’effroi en imaginant la scène au pied de l’escalier. Un regard vers Mael et Angeline pour vérifier qu’ils sauront se débrouiller seuls et je m’élance pour leur porter secours.

Descente des escaliers, quatre à quatre, non sans heurts et chocs supplémentaires pour le malheureux guerrier utilisé comme couvre-chef. Mes muscles se rebellent, hurlent leur mécontentement. De la sueur perle le long de mes tempes, court sur mon visage et plonge dans l’immensité du vertige très relatif de ma hauteur. Mon cœur s’emballe, mes jambes ploient sous l’effort. Ma cheville se tord sur une marche, pris dans un déséquilibre précaire, une vaine tentative de compenser ma chute. Au final, je termine ma course dans un mur, mon fardeau amorti le choc.

J’entends le pas rassurant d’Angeline dans mon dos. Enfin, les dernières marches, tandis que le haut de l’édifice termine s’écrouler. Je pose un genou au sol, dépose ma cargaison à terre. Je halète, me laissant quelques instants pour récupérer, relève la tête et observe au travers du rideau de transpiration. Angeline me flatte la nuque, du bout des doigts, doux réconfort. Je reçois la caresse de bonne grâce, pliant subrepticement la tête. Hombeline et Amadues sont dans une bien étrange posture, je les regarde intrigués, un objet métallique brille non loin… La hache de Fred ! Dragonnia est toujours avec nous, je suis heureux, presque fier de l’avoir aidé à renier sa servilité. Finalement, je reporte mon attention sur l’homme à mes pieds, je détaille cet individu athlétique, fouille du regard le moindre détail de son abdomen…
Non pas un bourlet. Grrr, mais où cache t’il tout ce poids ?

La trace sanguinolente dans son dos, s’est tarie. Il respire calmement, épuisé, mais vivant.

Ne traînons pas trop par ici. A moins que vous vouliez faire la conversation aux deux là-haut ?
Je propose que nous allions, vous savez où pour panser nos plaies avant de repartir.

[Hrp : Et si nous allions dans la pièce aux grimoires ?]

Allié d'Irène Nombre de messages : 426 Date d'inscription : 10/05/2006

Mal partout..
Ma douce se pose sur moi, délicieuse perspective, si je pouvais bouger le moindre doigt, je la besognerais là, en bas de l'escalier, Ahaaa, je récupère vite moi, un vrai étalon...
Mais bon, mon état ne me permettrais point de me prêter aux plaisirs de la chair av...

Ce regaaaaaard !!! Je savais avoir révélé une lionne, mais là, pfiouuuu, elle me dévorerait dis donc..
Une mi dure mi molle se forme dans mon pantalon, mais peine à se faire conquérante, c'est que ses yeux m'inspirent comme un malaise, elle a envie de chair, ça c'est indéniable, mais au sens propre ou figuré, là est la question vu comment elle me reluque...

Maël arrive enfin ! Nous sommes au complet, c'est la première fois qu'un tête à tête avec ma douce ne m'enchante pas plus que ça.. M'enfin, j'agrippe ses seins de mes deux mains, comme pour m'en servir de prise pour me dégager...

Heu.... Une âme charitable m'aiderais à me relever ?

[oui, la pièce aux grimoires, la pièce aux grimoires !!]

Une clameur, envahit les couloirs, dernières vibrations de la battisse propagées dans tous les couloirs du château. Le souffle poussiéreux nous submerge en volutes grisâtres. Odeur piquante, bientôt nous sommes privés de notre vue. Seul persiste le petit corps blottit à mon côté, chaleur rassurante d’Angeline, et le guerrier posé à mes genoux.

Tous sommes soumis à des quintes de toux, notre glotte ne tolérant pas ce traitement. Le nuage retombe, s’éclairci. Des silhouettes diaphanes réapparaissent, formes déformées de mes compagnons. Finalement, la légère brume persistante donne à la scène une allure irréelle. J’observe, compte et recompte, tous sont là. Leur visage, leurs vêtements, tous sont gris. Teint de revenant, mine patibulaires, les beaux autours sont monochromes désormais... Détaillant la figure d’Angeline, je ne peux m’empêcher de sourire. Elle répond à mon rictus, barrant d’un trait rosé la grisaille de sa peau. C’en est trop pour rester sérieux, un ricanement naît dans le fond de ma gorge pour finir en une toux, mon larynx soudainement irrité par cette poussiéreuse expérience.

Beregorn bouge légèrement à mes pieds, il semble reprendre conscience. Me relevant, hissant le guerrier à mes côtés, je reprends mon pas lent et besogneux dans les couloirs.
Bientôt, nous pourrons faire une pause, bientôt…

[HRP : direction la salle des grimoires.]

Succube Nombre de messages : 258 Age : 72 Date d'inscription : 09/05/2006

Mon cœur se serre lorsque je franchis le dernier tournant de l’escalier. Je m’attendais à voir une scène apocalyptique, je reste ébahie par le spectacle qui s’offre à mes yeux. Point de sang, point de cri, mais une Hombeline au meilleur de sa forme sur un Amadeus qui semble quelque peu secoué lui par contre.

Je pousse un soupir de soulagement en voyant la hache de Fred tâchée de sang qui trône à quelques millimètres seulement d’eux. Ils ne semblent pas blessés, ils ont vraiment eu beaucoup de chance.

Le pas lourd de Mael suivi du plus léger d’Angeline me distrait de cette scène pour le moins étrange. Mael semble épuisé, des perles de sueur ont envahi son front, c’est vrai que Beregorn ne doit pas être léger et cet escalier en colimaçon est bien traitre.

Ma vision est soudain obstruée par un nuage de poussière qui me fait rapidement larmoyer. Nous décidons de quitter au plus tôt ces lieux devenus insalubres.

Mael après quelques instants de repos, reprend son lourd fardeau, je le devance pour lui ouvrir le chemin. La pièce aux grimoires sera notre havre de paix pour soigner nos blessés et tous récupérer un peu.

[Suite salle des grimoires]

Ils descendent tous, m'empêchant de réaliser mon dessein, proposant d'aller dans un endroit plus sur que cette tour qui s'écroule pierre par pierre. Des crampes soulèvent mon estomac, le font grogner d'impatience et une petite voix fielleuse se fait entendre dans ma tête.

"Miam... Miam... repas . Mange... Mange"

Mon regard se porte sur un Amadeus désemparé qui quémande de l'aide pour se relever. Je geinsde dépit. Je pourrais attendre que tout le monde s'en aille et me jeter à son cou, planter mes dents dans sa chair tendre et fraîche, mais quelque chose m'en empêche.... l'amour pardi !

Je me relève et la voix me gronde.

"Maaaaaaaaange !!! Faim si faim !"

Un bras appuyé sur ce ventre qui me fait si mal, une main qui se tend vers celle d'Amadeus, si aggripe et le pousse vers le haut d'une force que je ne soupçonnais pas. qu'est ce qui m'arrive...

Un haut de coeur. Une nausée qui se fait plus pressante. Ma tête qui tourne toujours autant et cette voix qui pleure dans ma tête réclamant nourriture. En bas des marches, je plante là Amadeus, en essayant de garder une face aimable et non pas prédatrice.

"Suivez les autres, je vous rejoindrai ! j'ai un petit besoin pressant qui ne peut plus attendre et qui ne se fait que dans l'intimité... Que Dieu soit avec vous !"

"Que l'Ombre soit avec lui ouiiiiiiiiiii ! gniark gniark gniark !!!"

Petit baiser au coin de ses lèvres, je me détourne et suis la troupe hors de cette tour mais prends la direction opposée, à la recherche d'un expédient quelconque qui fera taire cette faim et cette ignoble petite voix.

[La où y a de la bouffe... la salle commune]

» Le haut de la tour