La piscine & le Bar d'Isaac

Bon... Ben retour à la case départ.. M'en vais reboire un coup, moi, whaouuu, quelle ambiance.. tiens, encore du monde à la piscine, de leur plein gré cette fois ci...
Bon, je dois donner de plus en plus envie de me faire la conversation, moi... Avec ma gueule pleine de scotch..

M'enfin... J'ai presque failli tirer un coup, j'ai l'humeur aussi légère qu'un boulet de canon..

Je marche guilleret, si j'avais croisé une glace je suis sûr que j'aurais pu y lire un léger sourire, si si si !

Je salue avec tout l'entrain qui mecaractériqe les autres passagers présents...

Chic.
Bonjour bonjour... Bien dormi ?
Il fait si beau.
Je suis content.
Chouette, hello barman.


...


Putain met moi un truc fort de chez retourne tes boyaux, j'en ai besoin...

Froide, gelée, glacée, givrée ...
Je sors tanpis, les lèvres bleues me vont très mal au teins !

Ah mais non je ne sors pas, mais qu’est ce que tu fais Johnny ? on n'est pas au lac des cygnes !
Bon d’accord, va pour un petit spectacle, mais tu ne me fais pas le tourniquet ou je ....
J’ai dit non !

Tantpis ... mais t’a pas intérêt de me soulever !
Ah ben tu vois tu écoutes quand tu veux,
Donc je tourne, je tourne, j’en ai même mal au ventre ...

Oh tout ce joli monde autour de la piscine .... faites pas cette tête voyons, on est le 31, vous n'allez tout de même pas commencer une nouvelle année avec une humeur, à vous sortir des rides sur le visage d’un nouveau né ?
Je tourne toujours ...

Groumpf !!!

Trapp !!!!!! le pauvre, il se fait molester par l’autre, t’aurais dû faire attention mon coco, ça se voit de suite qu’elle aime le genre sado-maso l’orientale ! fallait pas la taper si fort !
Elle risque de te coller le train pendant tout le voyage maintenant, tu veux que je m’en occupe ?
Biensure que tu veux, la preuve tu me l’apporte sur un plateau d’argent .

SSSSSPPPPPLLLLAAAASSSSHHHH

Bon le poulet est dans le bouillon, mon pauvre Trapp je te pardonne même cette petite maladresse, mais tu vises vraiment mal mon chou, faut faire quelque chose, quand on serra sur terre je vais t’inscrire au club de tire de père .

SPLASH

Et .... à la piscine de mère aussi pendant qu’on y est .
Mais au fait pourquoi tu plonges ? je me débrouillerais très bien toute seule tu sais .
Ah biensure tu veux voir ça de près ...

Hé mais elle veut me le noyer la cocotte !

Johnny vite il fait faire quelque chose ! elle va le noyer !!!!

Pas si viiiite Johnny, le bouche-à-bouche faut bien que je le pratique de temps en temps sinon je risque de l’oublier !
Non Johnny je vais pas faire de bouche-à-bouche à la demoiselle, ça c’est ton rayon ! Moi je prends ce qui reste !

Tom regardait l’horizon comme imprégné par cette ligne droite, sans imperfection. Il voulait admirer ces richesses de paysages pour une éternité. Ils s’amusaient mais lui rêvassait …. comme toujours. Le calme de la mer berçait son esprit, la brise légère faisait virevolter légèrement ses longs cheveux chatain. La chaleur du soleil sur son visage était douceur après tout ces événements. Perdue entre le rêve et le néant, son esprit voyagé aux limites de l’univers connu pour s’engouffrer dans des mondes extraordinaires, peuplés par rêves, cauchemars et sérénades.

Soudain son conscient donna un uppercut dans l’inconscient au mot sérénade ! Les yeux exorbités, tom fit tomber son verre vide et fut saisi d’un stress léger mais inquiétant. Seul quelques mots sortir de sa bouche :

« Damned ! … m.. mo … mon .. mon violon ! Avec la pluie, la tempête et tout, je l’ai oublié sur le pont supérieur. Vite pas de temps à perdre, faut que je le récupère ! »

Sur ces mots, il fit tomber son tabouret dans la précipitation et couru enjambant les marches vers le pont supérieur, il s’arrêta un instant, se pris la tête dans les mains en disant :

« Rhaaa, imbécile, il doit être dans un sale état maintenant ! Rhhaaa, Thomas, tu est bête ! Dire qu’il n’a pas de prix pour ton cœur, il vaut toutes les richesses du monde, et d’ailleurs son pesant d’or. »

Puis, sur ces mots, je m’engouffrai sur le pont supérieur dans l’espoir de retrouver ce précieux objet dans un état inconnu…

[Direction pont supérieur]

My Daisy darling, qu'est-ce que tu say? They can also nager ensemble, non?
Let them donc, et allons get a bite, ça creuse de swimming.

Non mais c'est pas vrai ? qu’est ce que tu racontes là ? nager ENSEMBLE ? tu te moques de moi c’est ça ? encore une de tes blagues à humour british que je n’ai jamais compris ?
De un ils nagent pas, elle le coule et de deux, "ensemble" n’est pas un mot qui leur convient !
Il y a Trapp et l’orientale, c’est deux personnes distinctes et tu n'as rien à dire !
Et en plus tu ne fais pas ce que je te dis de faire, pourtant tu as déjà passé l’âge de ta crise d’adolescence non ?

Est-ce que you come?

Non mais attends tu ne vas vraiment pas aller l’aider mon Trapp, tu oserais ? Heureusement que l’eau est froide, je t’en aurais collé une, là tu n'aurais rien compris .
Johnny !!!!!!
Hmmm, alors comme ça tu joue ton rebelle ....
D'accords tu me cherches, tu me trouves !

Yes,yes merci de m’aider

Bon faut faire vite, elle est toujours en train de le massacrer sous l’eau ...

J’attrape sa main et .....

SSSSPPPPPPPLLLLLLAAAAAASSSSSSHHHHHH

Le Johnny dans mes bras, enfin non, d’abord dans l’eau ensuite dans mes bras .

Wanna play Johnny honey ?
Et le petit sourire chippie qui va avec ...

Mais d’abord .... un joli plongeon les fesses bien en l’air
Ou est-ce qu’ils sont tous les deux, rhaaaa Johnny t’aurais dû faire moins de bulles en tombant !

Pas encore fait trois longueurs, que ça m'fatigue déjà.
Pas mon élément l’eau, ni pour faire des remous, ni pour mettre dans mon verre.
Vas-y baronne, montre c’que tu sais faire…
Mais elle m’énerve la, bordel !!
Elle en fait trop…

PLOUF

Sur le coup, ça fait drôle.
Et après, c’est pareil.

Trapp, t’as pas l’impression qu’tes pieds touchent le fond… est-ce bien raisonnable… Si je touche le fond, c’est que l’eau est au-dessus de moi.
Putain, j’me noie !

Ohlla…

J’ai la Rebane qui prend l’eau par le hublot.
Les yeux mouillées
Et miracle de la libido, j’arrive à percevoir deux flotteurs…
Lady et ses p’tits obus, durs comme du Pirelli, et le téton dressé sous le tissu.
J’en oublie la noyade, j’ai déjà les écailles qui poussent et la nageoire qui tire sur le caleçon JP Gaultier.

Bouche à bouche dans les profondeurs de la piscine, pour le coup, on va s’faire la plongée sous-marine, selon Lady.

Planquez les enfants, je sors le sous-marin !

Faut que j’pense à respirer moi…

[HRP : http://www.radioblogclub.com/open/69228/baywatch/tv%20themes%20-%20baywatch A écouter à fond...]

Un pas preste raisonne dans le couloir...
Sautillant et sifflotant, Gapher se rend vers les cabines de l'équipage.
Devant ce qui semble être sa porte, à moitié défoncée, il farfouille dans ses poches.
Petit haussement d'épaule... Sourire coquin...

*Baaaam*

... Et grand coup de pied.
Le genre de coup de latte qui fait pas du bien, même à une pauvre porte martyrisée.
Esquissant quelques pas de valse, il ouvre son armoire d'un geste souple.

(Pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, mais aussi de nos aînés, nous ne décrirons pas la scène suivante qui été censurée... Nous ne diffuserons donc que la bande son. Merci de votre aimable coopération.)

- Je ne sais pas son nom je ne sais rien de luiiiii !
Il m'a aimé toute la nuiiiit, mon légiooonaaiiire !
Il y avait du soleil sur sa peaaaau !

(Nous pouvons reprendre le recit dans des conditions normales. Veuillez nous excuser pour le dérangement occasionné)

Gapher referma son placard.
Il s'admirait à présent dans la glace, se touchant ce qu'il semblait être des pectoraux, puis sourit, visiblement content de lui.

Parfait ! Je vais faire un Malheur...

Maillot de Bain moulant rouge et flotteur rouge dédicassé par David Haselhoff.
Il se mettait à présent à siffler à tue tête "La Mer",de Charles Trenet.
Arrivée presque au ralenti aux abords de la piscine.
Cheveux aux quatres vents, l'air un peu rebelle.
Le flotteur sur l'épaule il se met à déclamer, tel un Jaurès à la Tribune :

- Ne craignez pas la Noyade chers passagers !
Car Gapher le splendide maître Nageur veille sur vous !

Il s'asseya sur une chaise au coin du bassin, puis scruta l'eau en tourna la tête de droite à gauche, la main sur son front pour se protéger du soleil.
Toujours le même sourire greffé sur le visage, espérant de pouvoir mettre ses talents aussi minces soit ils à profit...
Après un instant, il posa amoureusement son flotteur, et fit des allers retours entre l'interieur et l'extérieur du bateau, ramenant à chaque fois de quoi dresser un buffet digne de ce nom...
Il ne manquait jamais de s'arreter entre chaque plat déposé pour vérifier que tout ce passait bien dans l'eau.

Okay okay okay... Dis donc, ils sont assoifés sur cette croisière ma parole ! c'est l'effet an 2000 ça !

Zouuuu, je distribue les verres, habile et véloce, hop, un brandy ici, on cocktail de fruit là, hop hop hop, la classe Isaac, le service première classe !

Ah, ça batifole dans l'eau, très bien ça, la soirée risque d'être de feu ! Hé hé hé !

Hop, je prend un plateau, et y dépose deux Pacific Cocktails pour les demoiselles sur les transats, hé hé, toujours l'oeil Isaac, on va pas me la faire à moi..

Démarche assurée, plateau bien en l'air sur la peaume, petites plaisanteries de circonstance aux passagers queje croise, et me voilà planté face aux deux plantes, petite révérence en leur présentant le plateau, héhé, je suis rôdé, je suis au top, petit sourire charmeur...



Et deux Pacific Princess Cocktails pour les princesses du bal ! Hé hé !

Trapp on rentre le sous-marin au port.
On sert les fesses
On s’parfume la libido au chloroforme.

Retour en surface, je gobe une putain de bouffée d’air à attraper un rhume.

Lady, arrête de frotter ton p’tit corps contre moi, j’reponds plus de rien !

Viens ma poule on va s’taper des cocktails, j’ai b’soin de noyer le moteur, et toi, passe une parka ! Tu m’rendras service…

Lady, c’est du concentré de phéromone. Tu la plantes sur le trottoir, t’a tout Manhattan qui déboule, chiens et chat compris.
Faut s’armer de répulsif pour aller au resto, sinon le serveur bave dans tes moules frites.

Faudra que je vous raconte comment on s’est rencontré, ça valait le détour, et les détours, Lady elle aime ça.

Un coup d’œil sur la baronne qui s’pavanne comme une langouste, et je prends l’escalier, sortie des artistes. L’échelle c’est pour la p’tite envergure.
J’te fais une sortie de l’eau genre James Bond, les rides en moins.
Je manque de glisser sur la margelle.
Putain, c’est pas mon jour.

On s’rattrape aux portières Trapp.

Serviettes, passage des mains dans la crinière, ajustement de la Rebane, et je reprends ma position d’observation sur un bain de soleil.
Normalement, Lady devrait nous faire une sortie remarquée.
Marcher lascivement, attraper une serviette et se réchauffer la chevelure, sensuelle à tomber sur le front, et si elle est de bonne humeur, elle ramènera un whisky à tonton Trapp.

Nous voilà installées sur les transats ... Lyana qui me paraît fort pensive semble se détendre un petit peu ... Le soleil nous réchauffe, avec ce qu’on à subi en si peu de temps..

Je suis contente de la voir un peu rigoler au batifolage de ceux de la piscine, on est sur la bonne voie ! Patience dans ce cas, ce qu’on à vécu restera à jamais gravé dans notre chair et dans notre esprit !

J’observe le va et vient qui se joue autour du Bar, je reste un moment sur tes un vrai charmeur cher Isaac, merci ... Mmhh ça m’a l’air d’être trèsl’Homme qui a de fort problèmes de dépression, je ne l’ai même pas salué, je m’en veux un petit peu quand même, il à l’air si triste, même qu’il essaie de faire paraitre que ca va et qu’il respire la joie de vivre, enfin, si l’on peut dire !

Elle sait Lyana qu’il va se passer encore des choses ici... Il est vrai que tout le laisse à croire ! Elle à raison de craindre !

Lyana, ne t’en fait pas, quoi qu’il arrive, on va rester bien ensemble si tu en as envie ... Je sais que tu sais que ce qu’il se passe ici et intriguant et loin d’être normal, mais je crois qu’en fait, il n’y a pas d’explication scientifique.. J’ai peur aussi ...

Je la regarde ensuite, mais soudain, de l’espoir remonte en moi ... Peut-être un signe, peut-être une résolution, je ne le sais pas vraiment ! ... Alors mon regard recommence à pétiller et recommence à vivre, il n’est plus éteint !

Tout le monde à sa destinée bien tracée, libre à soi de se faire guider sur cette voie, ou à essayer de l’éviter .. C’est comme ça !

D’où je viens, oh, eh bien, je viens de ci et de là, j’ai beaucoup voyagé, et je n’ai jamais pu me décider à m’installer vraiment quelque part ... Et Toi Lyana que fait tu comme métier, je dois dire que tu avais l’air de savoir de quoi tu parlais pour les soins de l’infirmerie ...

Un peu gênée de remettre l’infirmerie sur le tapis, je lui envoie un regard d’excuse...

Je vois alors s’approcher Isaac, il porte son plateau bien haut, il se dirige dans notre direction ! Avec son charme inégalé, il se baisse et se tient à notre hauteur ...

C’est vrai qu’il a de belle petites fesses L’Isaac.. Bref, quand même, ça me ressemble pas ça.. Depuis quand je mate comme ça les culs ... Décidemment, cette croisière réserve bien des surprises ... Je crains le pire !

Ohh les princesses du bal, mais vous êtes un vrai charmeur cher Isaac, merci ... Mmhh ça m’a l’air d’être très bon, ce que vous nous avez préparé !

Je le regarde toujours, puis je trempe mes lèvres dans ce nectar peu commun, d'ailleurs, j'ai presque failli avalé de travers en voyant le bô gosse presque s'étaler sous nos yeux! Je me tourne ensuite vers Lyana et m’assure que son début de détente ne soit pas éphémère.

Trottoir
Le soir, la nuit
L’errance, la colère.
Trapp, c’est comme ça qu’on m’appellera.

Je serais grand, et je bâtirais mon monde, je construirais mon quartier et les putes n’auront plus froid dehors, les maques seront leurs toutous qu’elles promèneront en laisse.
Et le voisin qui dégueule dans le palier, il sera mort.
Je l’aurais tué.
Il touchera plus jamais à ses enfants
Sa femme ne pleurera plus, elle ne portera plus des lunettes de soleil, les jours de pluie.
Et le palier sera propre.

Je regarde passer les voitures. Pas celles qu’on voit dans le quartier. Dès qui sont pas d’ici, du quartier d’en face, du quartier qui sent bon.
Là où les trottoirs sont propres, lavés tôt le matin.
Là qu’y a des belles dames, avec des petits chapeaux et des belle robes.
Elles ont toutes un petit chien couché sur leur bras, pas des qui remuent la tête et qu’on pose sur la plage arrière des voitures.
Ici, on a les chats qui puent l’égout et qui lancent la patte si on les touches même pas.

Je suis perché sur le balcon, je regarde la ville. Je suis pas triste, je veux juste, pas être là.
Quelqu’un a écrit un livre « c’est beau une ville, la nuit », je l’ai vu dans la vitrine du libraire. Sauf que c’est moche quand y fait jour, et que la nuit, c’est pas beau non plus.
Pas ici, pas dans le quartier des gens qui pointent aux assedic.
Quand je serais grand, je partirais loin.
J’irais dans le quartier d’en face.
Mais j’aurais pas de chien.

« -Trapp...Tu veux pas me passer ton verre ? »

Putain ! Je m’suis endormi.

Lady, j’crois que tu m’as épuisé cette nuit.

Elle est là, derrière moi, et moi qui fait celui qui fait de beaux rêves, petits mensonges ordinaires.

Le soleil Lady, il a du me frapper la tête un peu trop fort.

J’suis aussi gaie que mamy le jour de l’enterrement de papy, par temps de pluie et la bagnole qui transporte le cercueil qui tombe en panne.

J’prends le verre et cul-sec, j’le descends pour pas avoir à le remonter. Ça va chasser l’idée noire. Et j’lui tends le verre vide…

Masse, Lady… masse.

En quelques heures et dans l'ordre Achille a récupéré son crucifix précieux, évitant de peu une confrontation brutale avec la dure réalité policière.
Puis il s'est fait soigner par le docteur, a mangé et dormi...La journée est finie...


Arrivant des entrailles du bateau Achille s'accoude à une rembarde, il est vétu d'un smoking noir, simple et porte une sacoche à la main.
Dure journée hein petit père?
Oui..Trop...regarde les ch'ébattre dans l'eau comme ch'il ne ch'était rien pach'é..comme ch'il n'allait rien ch'e pach'er, les idiots.
Ils ont raison, il faut savoir profiter du présent; à quoi sert sinon la liberté que dieu a donnée à l'homme?

Il aperçoit le Comte, et se dirige vers lui, calmement en regardant chacun, sans trop insister sur les jeunes couples qui s'amusent dans l'eau.

"Auriez vous quelques minutes à m'accorder Monch'ieur le Comte, j'ai eu une rude journée et vous auch'i je ch'uppose,ch'ependant nous pourrions peut être finir notre partie, qu'en dites vous?"

Je n'était pas très bien dès le moment ou j'ai mis le pied sur ce bateau. Tout ce tanguage dont je n'était guère habitué m'avait quelque peu retourné l'estomac c'est pourquoi j'étais resté tout ce temps dans ma cabine à tenter de reprendre mes esprits.

Maintenant tout va beaucoup mieux j'ai enfin réussi à m'enlever ce désagréable arrière gout qui me hantait ces dernières nuits, et après une bonne douche je me dirige vers la piscine pour profiter enfin de ma croisière.

Il fait très beau et les filles autour de l'étendue d'eau attire déjà mon attention.

C'est vrai que j'étais venu seul, abandonné au dernier moment par une amie à qui j'avais proposé de venir...bref, par conséquent la compagnie d'une de ses charmantes demoiselles ne serait pas du luxe vu ma situation.

Avec mon simple short et une serviette à la main, je marche le long du bord du bassin et scrute derrière mes lunettes noires les créatures de rêves qui embellissent le paysage.

Pas un mot pour le moment...laissons le charme agir tout simplement.

Toujours ce vent glacial, toujours cet atmosphère rapeux, comme une poudre puante qui ne s'en irait pas.

Oui ce bateau pu, il pu l'inconscience, il pu les hormones, il sent le souffre et la moiteur.



Deux yeux intenses fixent les croisièristes.

Il y a quelques heures encore je me battait contre un démon invisible, une peur sans nom dans le salon de ce bateau. L'interlude est d'une durée indetermnée, mais ça et là ils continuent de festoyer comme si de rien n'était, pauvres imbéciles..
Profitez de ce comptoir, de ce bar, de ce luxe. Si j'en crois mon intuition, bientôt nous boirons de l'eau croupie et mangerons ceux qui n'ont pas eu la chance de survivre.

"Auriez vous quelques minutes à m'accorder Monch'ieur le Comte, j'ai eu une rude journée et vous auch'i je ch'uppose,ch'ependant nous pourrions peut être finir notre partie, qu'en dites vous?"

Cette remarque, le surpris presque, trop plongé dans ses pensées obscures.

Il n'y avait pas 2 passagers ayant cet accent grec prononcé. Malgré les déboires qu'Achille et lui même avaient vécus ensemble, le comte n'arrivait pas à éprouver une quelconque compassion ou sympathie pour cet homme. Il avait ce regard , celui d'un homme sur un brasier ardent prêt à tout sacrifier pour sa propre vie..

Ma foi, vous me voyez bien las ce soir, mais j'accepte cette invitation Achille. Pensez vous que la table sera accessible et prête à une partie?

"Ma foi, mon cher Comte, ch'e barman ch'aura bien nous aider à assouvir notre petit plaisir."

Achille va cherche un jeu de cartes et une mallette de jetons auprés du barman et revient avec en plus une nappe verte adaptée et deux verres d'ouzo.

"C'est typique de chez moi, je vous en prie, ch'i le coeur vous en dit."

Boon Pépère, nous y revoilà, mais cette fois il a du être un peu destabilisé par les évènements. Si ça se trouve il y aura du hasard dans cette partie.
Achille, le jeu ne doit pas obscurcir la réalité du moment. Le démon rode.
Ouais y en a un en face, et t'en as un avec toi..Ca équilibre.
Bon taisez vous ch'i vous ne comptez pas m'aider. Je veux ch'avoir ch'e qu'il a dans les tripes ch'et homme là. Il me faut des compagnons ch'olides ch'i je veux ch'ruvivre..Et je le veux.
OUi d'ailleurs il ne t'a toujours pas remercié pour cette nuit..
Zut j'avais oublié..bon on verra.

S'asseyant à table qu'il vient de mettre en place:
Cher Comte que diriez vous de reprendre une blind à 20 dollars? Plus tard nous pourrions voir...Pour dautres mises...

Je me sens de mieux en mieux, à présent, Serais-ce le Cocktail d’Isaac ? Pourtant je sais que ce soir, au passage de ce nouveau millénaire, trop ne sera pas que joie et indifférence ... Mais maintenant, je me permets un moment de bien –être ...

Isaac est toujours prêt de nous ... Lyana lui à proposé de se joindre à nous ... Ca m’amuse je l’avoue.

Ahh la Fac de Médecine, bravo, ce doit être énormément de travaille !

Pourtant elle doute Lyana, la situation que l’ont à vécu la déstabilise ... Elle à peur de ne plus être à la Hauteur ... Malgré tout, je sais qu’elle se débrouille très bien, il est vrai que nous n’avons pas tout les jours des scènes comme celle que l’ont à vécue !

Ne dit pas ça Lyana, tu sais face à la réalité, des fois nous agissons pour instinct, et l’on oublie ce que l’on à appris et c’est légitime !! Franchement, je suis sûre que tu a choisi la bonne voie ! J’en suis même convaincue !

Une envie d’eau fraîche me vogue dans l’esprit ... C’est vrai qu’un petit plongeon avant le les festivités ne serait pas du luxe ! J’ai bien envie aussi d’aller nager !

Le regard de Lyana est attiré par un homme qui vient d’arrivé, lui, je ne l’ai pas croisé à l’embarcation... Il est bel homme effectivement !

Elle se penche ensuite vers mon oreille, avec toute mon attention, je l’écoute !

T’as vu là-bas ?

Avec un sourire je l’approuve et dans son oreille je lui fais part de mon ressenti !

Miam, il est bel homme, il dégage une aura pas trop négative je trouve, il a beaucoup de charme !

Ca me fait du bien de m’attarder sur cet homme, je le regarde aussi, J’en oublie presque tout le reste qui m’entour, cet homme me fait voyager rien qu’en le regardant, comme c’est étrange ! Je tends alors ma main vers mon petit sac, puis avant d’y sortir une cigarette, de mon Tarot, j’en extirpe une carte !

Visiblement, cet homme ne devait pas embarquer seul ... Est-ce là de la chance ??

Avant d'y poser cette question qui me taraude, je met ma cigarette sur mes lèvre et l'allume ... J'en tire une petit boufée et recrache la fumée!

Lyana , tu veux piquer une tête dans la piscine ?

Avec un grand sourire complice je la regarde ! Pour sûr que ca va nous faire du bien avant de replonger dans l’inconnu une petite dose de connu n’est pas à négocier !

Le soleil qui cognait fort, réchauffe ma peau et me donne une sensation de bien être. Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé cet état.
De plus, toute l'animation qui se déroule autour de la piscine ne m'est pas déplaisante...

Quand on pense que ça aurait pu être tout le contraire si...

Mais que vois je ? Non loin de moi assises sur des transats, deux ravissantes jeunes femmes sirotent quelques cocktails...L'une d'elle m'a remarqué et en fait part à son amie, qui parait il semble troublé par mon arrivée.

Ellle a les cheveux long d'une couleur magnifique, je ne saurait la décrire avec exactitude mais néanmoins très différente des autres jeunes femmes du ponteau...je dirais ambré peut etre...
Elle glisse la main dans son sac et en sort quelquechose. Je ne suis pas assez près pour distinguer.
Je m'avance un peu vers ces deux créatures de rêves.
Celle qui m'avait remarqué ne m'avait pas encore laché du regard. Elle était très belle, cheveux chatains et une frimousse qui m'aspirait l'innoncence.
Je leur souris, tout en enlevant mes lunettes et m'approche lentement pour aller à leur rencontre.

Ploufffff

Johnny pas les cheveux !!!!Cinquième brushing du voyage qui part en sucette ! En plus elle est toujours aussi froide cet eau !

Mais lâche mon pied tu veux avoir ma mort sur la conscience ou quoi ?
Ah oui tu ne veux pas lâcher, tes sur ? alors prend ça !
Un petit coup de pied, tout a fait innocent, en plein visage, non mais excusez moi mais je panique quand je suis sous l’eau !

Les deux pieds bien à plat au fond, je me redresse, un coup de tête en arrière histoire de faire voltiger la chevelure, gardons au moins un reste de dignité .Et j’attends biensure, c’est qu’il a de grand poumons mon Johnny .

Il en manque quelques uns là, non ?
Toute vide cette piscine d’un coup ....

Non attends Johnny pas maintenant j’ai du monde à retrouver, j’ai dit tu ne ressors pas encore ! Mais c’est pas vrai il n’en fait qu’a sa tête !
Il n’y a que les grands moyens qui te parlent ? d’accord, une main sur sa crane et replouff .
Faut pas vous inquieter, je vous dit, c’est incroyable le temps qu’il peut rester sous l’eau .

En plein milieu de la piscine, une main qui se ballade le long de mes cheveux, l’autre qui retient le Johnny, on dirait Poseidon en version "petit déjeuner chez Tiffany" .

Pas discrètement du tout, je scrute l’assemblée, plein de monde au bar, rien à faire, deux demoiselles en train de draguer le barman, vous avez remarqué, c’est étrange cette attirance vers tout ce qui est barman, dj, ou autre du genre . Je comprends se laissé envouter par un footballeur, chanteur, au moins ils ont de quoi vous payer vos sucreries, les jours de crises, mais un barman ? tssss
Enfin passons, donc les deux demoiselles et .... ahaaa te voilà toi !

Elle te colle toujours ? mais c‘est qu’elle est têtue !
Ha! la coquine, elle en profite pendant que tu dors ! Héhé tu crois que je ne l’ai pas remarqué ton petit manege et tes petits coups d’oeil .
Non, non ma chère tu ne risques pas de me duper, va !
D’ailleurs ce n’est pas avec de la violence que tu vas le retenir !

Massage ?! Ah là tu marques un point, mais Trapp qu’est ce que tu fais ! tu ne vas pas te laisser faire !
Ah ben si ....
D’accord si c’est comme ça que tu le vois

Je sors, enfin plutôt je me jette hors de la piscine, les ongles bien limées en pointe, et je fonce droit sur l’orientale histoire de lui dérider les yeux . Ceci fait, une petite bataille de poules à coup de tire de cheveux et vas y que je t’en arrache la moitié pour m’en faire une perruque de fête . Le tout couronné par un jet de japonaise par dessus bord, celui qui fait le plus beau jet gagne une semaine à Hawaï tout frais compris !

Johnny j’ai besoin de toi, alors tu refais surface et tu me retiens, avant que je ne mette mes pulsions en pratique .
Pas vraiment envie de me donner en spectacle ... pour le moment .