La piscine & le Bar d'Isaac

Plouf! Nous dive together à nouveau dans la piscine.
Un coup de foot malencontreux m'atterit sur le front.
Ouch!
Désorienté un instant, I don't realize tout de suite où j'en suis.

Water? Down, up?

Mes mains trouvent something.
Quelque chose de doux et warm, que je would recognize partout!
La cuisse of Margueraïte!
Je remonte, de l'air, at last!
But même pas le temps d'open les yeux, une main me remet la tête underwater.

Blub?

Blublublub??

Blublubuublllbubuublblububublbbbbblllll!!!!!

My feet reprennent leur place sur le fond de la piscine.
Now, je peux me relever.
Poussant sur mes jambes, la hand qui me tenait ne résiste plus.

Je sors of the water, pour trouver Marguerite with an air indéfinissable on her face.
Ow yeah!

Is that still ton jeu?

You will voir...

Je la prend par les hanches, la jette on my shoulder, like le bon vieux temps.
Je la tiens fermement while walking jusqu'à sortir de la piscine.

Elle se débat, but I don't care pour l'instant.

J'attrape au passage two towels, et j'emporte ma fashion victim façon sac de patates vers la salle de réception, en face...


[Suite in the Elisabeth]

Merci.
Un autre.

en plein soleil, ça va être de l'enivrement efficace, ça mon sven...
Booon..voyons autour de nous.. Ah, ça barbote, ça papote... Et moi je n'attire que les moustiques..

Scloac ! Paf, celui dans mon cou vient de finr sa misérable vie à pomper un misérable sang, hé hé..

Hop, je prend mon verre, je je marche autour de la piscine.. Un peu de monde, sympa dis donc, ce soir ça va être une sacrée iesta, chic alors, j'ai une de ces envies de passer à l'an 2000 moi...

sérieusement, je crois que pendant que tous ces ahuris feront la chenille en s'empiffrant de p'tits gâteaux, je vais m'endormir une bouteille de champagne pour me mettre la tête dans ma cabien tout seul, tranquille.. Aaah, avec un bon tourne disque je me mettrai un vieux son bien chialant 60's.. Mais bon..

Alors, qu'est ce qu'on a.. Ah.. Les deux minettes que convoitait le braman filent à la baignade, et là bas.. Oh, une empoignade de minettes, super, c'est pathétique, tout ce que j'aime, j'hésite.. Mater les deux naïades comme si j'avais une espèce de chance d'attirer leur regard ou aller compter les points...

Mon choix est ait, hop, je passe près des deux femmes...

Chouette baignade.
Elle a l'air bonne.
Je me laisserais bien tenter.
à tout à l'heure.

...

En même temps avec ce quej'ai bu et le soleil, c'est un truc à couler à pic.
Chouette.


Arf, encore raté...
Booon.. Petit salon ?
Piscine ?

Allez, je vire mes pompes et mes chaussetes, et m'asseoit au bord, pour aire faire trempette à mes petons.. Et enquile le verre cul sec..

Whaouuuu ! Il s'est pas foutu de ma gueule le barman

23 heures. Quartier de Chinatown, Manhattan

Je m’suis rempli les poches, la partie du siècle.
Je la sentais cette partie, putain je la sentais. J’avais la vaine d’un cocu, le jeu qui poissait pour les autres, des gros ricains, gras comme des porcs et ça transpirait sous l’bras, des grosses gouttes sur le front, et s’putain de ventilo qui refroidissait pas les tas de graisses, la tignasse grasse, on aurait dit des gominés sortis d’un Scorcèse.

Bordel, pas b’soin de recettes épicuriennes, rien que du classique, du mauvais cliché.
J’avais payé la rouquine pour qu’elle m’apporte whisky sur Whisky.
Du thé. Même couleur, mais ça trompe toujours le petit joueur occasionnel, celui qui se cherche des émotions autour d’une table de poker et qui croit en jeter en sortant les gros billets.
Ceux-là, tout le monde les avait repéré, et moi j'les ai plumé.

J’ai quitté la table les poches pleines de billets, et pas d’la p’tite monnaie, rien que du lourd.
Une douche, une sieste et je me retrouve dans ce quartier.
Chinatown, le quartier des táng rén jiē, c’est gravé sur tous les murs ici.
J’viens souvent traîner par ici la nuit, je viens claquer la recette, boire jusqu’au p’tit matin, et me ramasser une petite pute asiatique, juste pour finir la nuit.
Toujours eu un faible pour les Asiatiques.

Je suis entré dans ce claque. Pas le grand luxe, saveurs locales, du pittoresque asiatique. J’aime cette ambiance moite, ces gueules cassées qui viennent traîner leur merde au pied du comptoir et mater les danseuses nues.
J’cherchais pas les emmerdes, j’étais juste là pour siroter quelques Whisky et m’envoyer en l’air.

A peine un pied dans l’ambiance, que j’ai senti l’embrouille.
Y avait ces connards aux premières loges qui braillaient devant les danseuses.
Ça sentait pas bon tout ça, y gueulaient trop fort, et le Chinois faut pas l’faire chier avec ça. Le bizness, c’est une affaire de Sun Yee On. Et on chie pas dans la soupe, benef direct à la mafia local.

J’ai posé mon whisky sur une petite table. Tranquille. Et c’est là que les emmerdes ont commencé.
J’lai tout de suite repérée celle qui se déhanchée mieux que les autres, elle bougeait son cul bridé avec la classe d’une bagnole de luxe, et le regard Geisha qui m’a dessoudé la Rebane. Elle était en train de mettre le feu sur la scène et dans l’froc des mateurs. Ça bavait de tous les cotés, les connards léchaient le bois et gueulaient encore plus fort.

Fallait pas toucher la bridée…

Ils leur sont tombés d’ssus à trois, pas des p ‘tites fiotes, du bon gros chinetoques bien gras et sous l’gras, du gros muscle. De la bidoche stéroïdée, le tout trempé à la sauce karaté.
J’voulais pas salir mon costard neuf, mais bordel, quand y en a un qui a essayé d’chopper la danseuse, et qu’elle lui a collé une pointe d’escarpin entre les dents, j’ai pas résisté…
Fallait que j’connaisse le p’tit lot capable de faire tomber cinq dents sans s’décoiffer.

Elle a foutu le camp en coulisse, et moi j’ai foncé dans le tas. Ou alors c’est le tas qui m’a foncé dessus… ça m’a un peu froissé l’costard, et je me suis pété un doigt et une arcade.
Quelques coups dans la gueule, et je me suis retrouver devant la porte de sa loge, l’œil qui pissait le sang.

(…)

Tout va bien Lady, masse…

J’me laisse caresser le poil, elle sait y faire Lady.
J’ai failli m’rendormir, quand j’ai entendu la star gueuler dans tout le bateau.
Putain, c’est pas l’marché au poisson merde !
En même temps, s’il gueule à débrider ma Lady, c’est qu’y a embrouille avec la baronne…
Va m’faciliter la tache et on va finir par être potes tous les deux…

Je passe la main dans son cou, et lui plaque un baisé de mort de soif.
Gaffe à la crampe, Trapp.

Un poker, ch'e n'est pas que j'adore ch'e jeu mais ch'est la pression qui me fait vibrer.
Moi c'est le galbe! Et là, j'ai l'oeil qui virevolte. De courbes en cotes, il manque plus que des cols et c'est le tour de France.
cesses tes sournoiseries Serpent! Achille n'est même pas déconcentré par tes bêtises...
Ca des bêtises, sournoiseries ? Mais c'est l'essence de la vie humaine. Attraction et répulsion, ils s'attirent et se repoussent, vont et viennent! C'est ça l'homme et la femme.
Elles ont l'air de s'amuser au fond.Et la pression de la nuit s'envole ainsi.
Oui elles ch'ont ch'urtout bruyantes. Mais il y a ch'ette jeune femme si bonne dans le groupe, alors laich'ons les faire ch'e qu'elles veulent. que'ch'e qu'on peut y faire.
Des photos?
Ah oui! Malin! et puis il n'y a pas que les jeunes femmes, l'ech'thète sait apprécih'ier la beauté dans toute forme.

Il cherche dans sa poche...

Zut mon appareil, il a du tomber. Ch'i ch'est le planton qui l'a trouvé je ch'uis mal. Il faut que je le récupère d'urgench'e.

N'ayant toujours pas regardé les cartes qui lui ont été distribuées, il pose la blind...Et ne manifeste aucune volonté de voir son jeu, jetant négligemment un regard sur les bousculades dans la piscine:
Alors Comte ?

Je reste là, ma carte en main, mais quelle sensation ... ça ne m’étais jamais arrivé de ressentir un tel effet, que peut-il avoir cet homme ? J’aimerais bien le savoir ...

Je le vois s’approcher de nous, j’irais bien à sa rencontre, mais pour l’instant, j’ai trop envie de me rafraîchir dans la piscine ! Alors je fais de même que Lyana, et fini mon verre presque cul sec ! Elle me tire aussi la main ! Ça m’encourage d’autant plus à aller m’amuser dans la piscine !

Comme elle me l’incite, je range ma lame dans mon sac, bien au chaud avec toutes celle qui l’accompagne ! Puis écrase ma cigarette dans un cendrier tout proche.

Déjà les habits de Lyana repose sur son Transat, et elle se dirige vers le rebord de la piscine.. Je la regarde s’éloigner au loin, je suis vraiment contente de l’avoir rencontrée, je sens que bien d’autres choses vont troubler cette soi-disant paisible Croisière ...

Je préfère ne pas m’attarder sur l’obscurité qui commence à intégrer mon esprit ... Quoi qu’il arrive, je me devrai de faire face..

Tout comme Lyana auparavant, je retire ma petite robe et la dépose sur mon Transat, me voilà prête à affronter les eaux du bar dans un maillot de bain deux pièce aux couleurs ocre.

Je jette un petit regard autour de moi, histoire de voir si j’ai rien laissé traîné et me dirige gentiment vers Lyana ..

Dans ma progression, je passe tout à côté de l’homme que Lyana a remarqué juste avant, j’y adresse un beau sourire puis passe mon chemin ... Je le regarde encore une fois avant de détourner ma tête ...

Quelque chose en lui, il à quelque chose de plus ... Arrivera t’il à surmonter toute l’agitation qui va certainement s’en suivre ... Je l’espère ... J’ai comme l’impression que je le reverrai pas tout de suite ...

Arrivée à hauteur de Lyana , j’observe encore un moment le ciel ... Comme tout à l’air calme ... Mais pour combien de temps ?

Un peu plus loin, il m’a semblé qu’on s’adressait à nous ... Mais je ne suis pas sûre !

Oh, je revois l’homme qui était avec Elena il y a un moment, tient, d’ailleurs, je me demande ou elle est ... Il tournicote autour de la piscine, observe ce qui s’y passe, rhooo mais comme il me fait pitié, il m’a l’air bien seul ! Enfin, il retire ses chaussure, et ses chaussettes, et s’installe au bord de l’eau et y commence à y tremper ses pieds ... Il boit un verre aussi ...

Il est tout proche de nous ... Je jette un regard à Lyana , pis comme si soudain j’avais un brin de folie qui s’insinue dans ma tête ... Je prends Lyana par le bras et l’entraîne dans mon saut !!

SSSPPLLLAACCHHHH...

Le petit Monsieur assis avec ses petons dans l’eau doit être légèrement mouillé ... Je profite de faire quelques brasses sous l’eau, hop, hop, pis je me dirige vers le pauvre dépressif, et alors juste devant lui, je sors ma tête de l’eau et appuie mes coudes sur le rebord du bac, je me passe ensuite la main dans les cheveux pour les remettre en arrière ...

Ohh veuillez m’excusez, on vous à mouillé je crois ... Un petit sourire moqueur se dessine sur le coin de ma bouche ...

Je regarde un instant autour de moi pour voir si j’aperçois Lyana ... Elle pourra venir me rejoindre ...

J’en reviens à ce cher Monsieur ...

Dites moi, vous étiez bien avec Elena avant ...Comment va-t-elle ?

Quelque chose me démange, j’ai bien envie de le mettre tout habillé dans la flotte, juste pour le voir peut-être un petit peu s’amuser ...

-Tout va bien Lady, masse…

Bien chef...Je déborde sur la droite de son dos, et les souvenirs m'emportent.

Je lève la jambe bien haut, perpendiculaire à ma hanche.
Demi-tour gauche, j'attrappe la barre métallique et me frotte langoureusement dessus, pas trop, juste le temps d'échauffer un peu plus les gros tas affalés sur le devant de la scène.
D'habitude, je les préfère plus jeunes et un peu moins enfoncés dans la graisse mais du moment qu'le portefeuille est bien rempli...
C'est que j'dois un bon paquet au boss, moi, il dit que j'peux gagner plus que ça en une nuit, quitte les prendre par grappe de quatre...
J'ai bien essayé de lui faire comprendre que je me démenais et que quatre mecs dans mon plumard, ça me dégoûterai plus qu'autre chose, mais quand le boss dit quelque chose, le boss a raison, il ne faut pas contarier le boss, et n'allez pas essayer de lui prouver qu'il a tort, sinon, il vous accueille avec une baffe...

Je tente donc le tout pour le tout, quitte à passer pour la pire des catins du quartier, il me les faut, les trois gros de devant.
Je tire le poignard de ma poche. Je redoute ce moment du show, ça me fais toujours un peu peur, je crains de me couper où quoi que ce soit.
Donc, couteau entre les dents, j'improvise quelques déhanchements, un brin de strip-tease, puis, d'un coup de la lame acérée, je tranche les lacets qui tiennent mon bustier dans mon dos.
Le tissu tombe, laissant apparaître une lingerie dorées avec une bonne quantité de médaillons assortis.
Sifflements déchaînés de la foule. Bande de pervers, pense-je amèrement.

Je le vois, enfin...Un coup de projecteur sur lui me révèle son visage. J'ai jamais pu lui mettre le grappin dessus, c'est toujours Miss Shu'kan, ou Meï-Starlett qu'il s'est tapée.
Des surnoms tout ça...je les déteste. Comme le mien. Lady Sushi. C'est pitoyable, risible et ironique.

Ce soir, mon beau, c'est toi que j'aurai dans mon plumard...
Je lui décoche un clin d'oeil...et c'est là que tout se passe.

Un des tas de devant bondit sur scène, excité comme une bête, avec une tête à faire peur.
Le pied est parti.
J'ai pas pu résister, c'était trop tentant.
Pan, le talon percute les dents de l'ivrogne.
Merde, les autres rappliquent, fous comme des taureaux enragés, le pantalon tendu comme un string, mais la furie dans le regard.
Déjà bien chauffés par mon numéro, le coup de pied dans les dents du premier téméraire, c'était la goutte de trop.

Un gros tas, ça va, deux autres à la fois, c'est au-dessus de mes capacités...
Je fuis dans les coulisses. J'en peux plus de ce sale boulot, je suis dégueulasse, impure, et je me fais même pas bien payée...réduite à arnaquer les p'tites mémés...Répugnant.
J'en peux plus. Fini. I'm faut une clope.
Je court dans ma loge, referme la porte, mais quelqu'un me rattrappe et tire sur la poignée...
Un des tas m'a rattrappée, je pense...Je pèse de tout mon poids sur la porte pour pouvoir tirer le verrou, mais un coup sec sur le battant me fais lâcher prise...

Il est là, devant moi, lui debout et grand, moi allongée sur le sol à moitié nue...

Quelques heures plus tard, il sort de ma chambre. Un papier traîne sur ma commode : "Rendez-vous à 15 heures, Bar de l'as de trèfle. Trapp."
Il ne m'a pas payée. Je l'en ai remerciée.

Tous ces souvenirs qui remontent...S'en est trop pour moi. Il faut que j'me secoue.

- Trapp...Je te laisse un moment...à tout à l'heure...

[ direction, le salon orchestra. ]

Ah ? Les naïades ont l'air de s'intéresser à mon cas.. Boarf, de la pitié sûrement.. C'est pas bien gratifiant pour mon ego, mais bon, voilà un contact social dis donc, avec des sujets femelle en plus !
En revanche le soleil décline, faudrait pas qu'elles prennent froid, ben oui, à me fréquenter de trop près la poisse risque de les frapper elles aussi.. J'appellerais ça la malédiction Larsson, putain ça envoie comme nom ça, hé hé hé, après tout j'étais pas si mauvais dans la com', même si mon boss m'a mis au placard..

Elle s'approche, sympa le bikini...


Splaaaatch...

Ah ? La rouquine s'en mèle, je suis à moitié trempé, sympa, vraiment, chic chic chic, il ne m'arrive que des gags, là, Sven... t'es une blague.

Elle me tire, me tire, me tiiiiiiiireeee...


sploootch...

La tête sous l'eau on est bien, passé la moitié de seconde de surprise, on voit trouble, on est dans sa bulle, le monde extérieur parait tellement loin, tellement futile... Plus qu'un vague et doux brouhaha comme son, colporté dans l'eau par vagues irrégulières.. Qu'on est bien sous l'eau, j'y reste un peu... Elle est bonne et...
Putain faut qu'je respire là !!!!

Splooofff..


aaaaah !!! Hi hi.
Chic.

Putain je rêve elle m'a foutu tout habillé à la flotte ! Le dindon de la farce, je suis ridicule, elles semblent se marrer, hi hi hi, on a foutu le pauvre type sans intérêt à l'eau... Pffff..


Bon..
et maintenant ?
On fait les fous dans l'eau ?
Chic alors.
Je propose qu'on fasse le poirier !

M'arnacher la cravate au fond si possible.. Et vite..
Je vire ma veste et la balançe sur le bord..

Moi c'est Sven.
Et vous c'est comment ?
Helena ?

...

Je lui ai bouffé la chatte, et en 69 encore !! Mais en fait je rêvais..
hum
Poirier alors ?


houlaaaa, Sven Sven Sven... Faut te reprendre..

Hum, ca tourne au n'importe quoi. les demoiselles font mumuse dans la piscine, entrainant apparament tous les mâles qui passent à leur portée. Quant aux deux couples, encore quelques minutes et ca tourne à la baston.

Enfin, ils s'amusent tant mieux... Et me donne furieusement envie de m'amuser moi aussi! Seulement voilà, l'eau ca n'a jamais été mon truc... Sans doute parce que mon corps à moitié nu me fait honte... Ou ptêt pour une autre raison? Bah qu'importe après tout.

Je me lève tranquillement et m'approchant de l'eau, mes grosses rangers résonnants de manière pesante sur le dallage entourant la piscine, je les observe, tous, les uns après les autres. Ma foi, qu'ils s'amusent, après tout c'est une croisière nan? Et merdre au patron qui veut que je bosse. le boulot attendra un peu.

Un léger coup d'oeil sur la droite. Tient, voilà qui va être sympathique. Je sais pas ce que ce truc fait là, sans doute pour remplir la piscine

"Alors mesdames, on s'amuse avec ce pauvre monsieur? Tsss pas très raisonnable de s'attaquer à quelqu'un sans défense. Attaquez vous plutôt à quelqu'un de votre taille!"

Hop, ni une ni deux, je choppe le tuyau qui trainait sur le côté, et commence à arroser abondamment les baigneurs dans la piscine, plein débit bien sûr. Moi aussi, j'ai le droit de rire!

A peine le temps de commencer mon petit délire qu'une femme inconnue jusque là, et qui semblait vouloir faire bronzette, s'approche de moi, sourcils froncés. Encore une nerveuse de première, uen chieuse de plus sur ce bateau, à croire que ya quasiment que de ca, elles passent toutes leru temps à râler. Alala, j'vous jure.
Nan, mais qu'est ce que

SPLAAACHHH !!


"Vous sembliez vouloir vous rafraîchir. Ne me remerciez pas!"

Mais elle est tarée! Remontant (péniblement) avec mes vêtements complétement trempés, je lui fais barrage entre elle et son transat. Dégoulinant complétement, les cheveux devant le visage, j'esquisse un sourire mauvais

"C'est trop d'honneur madame. Mais je vous en prie, après vous"

Et hop, je l'a choppe par la taille, et sans hésiter, la jette directement à l'eau, avant d'esquisser un nouveau sourire, moqueur celui là, tout en retirant ma veste de cuir, laissant apparaitre mon gilet juste en dessous

"Alors, elle est bonne?"

Ahhh ca fait du bien de rire un bon coup, dans l’eau ce qu’on est bien ... Je vois Lyana qui se rapproche de moi, elle est maintenant à mes côté .... Rien qu’en la voyant, je sais bien ce qu’elle à envie de faire, de toute façon, je l’approuve ...

Je regarde alors l’Homme au costume vieillot ... Hop et ni une, ni deux, il à pas le temps de répondre à mes questions que Lyana le tire de toute ces forces !!

SSPPLLAACCHHH

Le voilà qui traîne sous l’eau, je ne peux m’empêcher de rire !! J’espère quand même, qu’il va se décider à remonter ... Ses idées noires, il faut qu’il les oublies ! Au final, je le vois gentiment remonter à la surface ... Et le voilà debout retirant sa veste et la posant sur le rebord ...

Moi c'est Sven.
Et vous c'est comment ?

Il me dit quelque chose avec un 69 ... Ohh beh, il n’a pas du s’ennuyer lui ! J’esquisse alors un petit sourire ...

Nous sommes toute les deux entrain de l'écouter ...

Je m’appelle Rayana, enchanté Sven ...

Je n’ai pas le temps de continuer ma phrase, lorsqu’un immense Jet d’eau m’arrive dessus... J’essaie alors de diriger mon regard vers celui qui s’amuse à nous arroser ... C’est que l’eau de se tuyau est glacée par rapport à celle de la piscine ...

Lyana je ne la vois plus avec toute cette eau qui m’arrive en plein visage, alors je plonge sous l’eau, puis fait le tour de Sven, je me pose ensuite derrière lui ... Là au moins, je vais pouvoir respirer un petit coup !!

Le pauvre il ramasse tout en pleine figure ... Soudain, un autre Spppllaaacchhh se fait entendre puis, le jet qui nous arrosait si ardemment il y a quelques minutes repose dans la piscine. Provoquant quelques remous ...

Là, c’est le cas, de le dire l’arroseur est arrosé ... Je regarde encore quelques minutes le ciel, le soleil commence à bien descendre, les festivités vont bientôt commencer ...

Je me repositionne alors devant Sven ...

Le poirier, je crois qu’il va devoir attendre, je suis ravie de vous avoir vu esquisser un petit rire d’amusement ... Je vais sortir et me préparer pour le Réveillon, vous devriez en faire de même, rester seul dans votre cabine serait dommage, j’espère vous voir à la Réception ...

Je retrouve enfin Lyana, qui doit pas bien être loin, et y dit que je sors de l’eau ... Je sais pas si elle m'a entendue, elle se dirige dejà vers la sortie.

On va se retrouver au bord, elle sembla allé bien mieux !

Avec quelques brasses, je rejoins le bord de l’échelle, l’homme qui nous à arrosé n’a pas l’air très content ... Effectivement il remonte avec peine à la surface et gravit les quelques échelons ... Pis sans attendre son reste, il plonge une femme se tenant un peu plus loin !

Regardant cette scène avec amusement, je rejoins mon transat et glisse A Lyana que oui, je vais venir manger. Et commence à me sécher ... Je détache mes cheveux, et y passe la serviette ...

Oui Lyana, je suis là, je vien aussi manger, j'ai une de ces faims moi là !

Juste le temps de finir de me sécher, puis je gagnerai la salle qui se trouve en face ...

Vu l’état de la taule, je me suis dit que ça devait coincer quelque part. Alors j’ai tiré.
Un bruit plus loin, je l’ai vu, affalée sur le sol, presque nue et belle…
Elle a soigné mon arcade, j’ai soigné sont p’tit corps.
Une nuit comme j’en avais jamais passé.
Le Kama sutra dans tous ses états, à l’endroit et en verlan.

Au matin, j’ai écrit quelques mots sur un bout de papier. Un rendez-vous.
Pas question que j’la laisse filer celle là.

J’ai pas payé, je pouvais pas payer cette fille. Elle est pas comme les autres, j’aurais eu l’impression de lui cracher au visage.
C’est un peu comme l’œuf mayo. L’un sans l’autre c’est fade. Sauf qu’elle, avec ou sans mayo, on en boufferait à s’rendre malade..
Lady, elle est plus pétillante que le champagne, et elle a le goût des fruits sauvages, des épices les plus raffinées et aussi des piments qui sont les plus piquants.

J’savais que je rentrais droit dans un mur d’emmerdes, mais j’étais à cran, raid dingue.
Fallait qu’je la revoie, que j’la sorte de ce guêpier…
J’pouvais pas la laisser dans ce fumier, elle méritait mieux que ça.

J’ai vidé mon compte en banque, j’ai rendu les clés de mon appart sous enveloppe postée.
Plus de trace, je disparaissais.
Direction l’inconnu,
Bar de l’As de trèfle.

(…)

« - Trapp...Je te laisse un moment...à tout à l'heure... »

Lady !?

Merde, je crois que mon humeur vient de lui repeindre la cervelle.

Pour le coup, j’en oublie la baronne et son pantin de star.
Je dégage, faut que j’retrouve ma p’tite caille asiatique…

Bon, jet d'eau glaçée à la tronche, super ! L'arroseur à la flotte, et autant d'éclaboussures, encore mieux ! Puis la nouvelle venue, là, yahou.

Le soleil décline sérieusement, je commence à cailler, c'est pour qui la crève ? C'est pour Sveeen !

Elles sont bizarres mes deux nouvelles super copine, je m'éfforce de rester de mauvais compagnie ne leur sortant des cochonneries comme le plus gras des football-addicts de base, elles en ont rien à foutre !

C'est de pire en pire, si je fais plus du tout réagir les gens, là..

Booon.. sortir de l'eau, et vite, je me sens frissoner.. Lyana me tend la main, je l'accepte et sort.
Je peine à mettre un ppied devant l'autre, ma démarche émet des splotch splotch très très classes je trouve..
Je ramasse ma veste..
Elle m'invite à rejoindre la fête de ce soir..


Chic.
Je ne manquerais ça pour rien au monde.
Mais là je vais aller me sécher et me changer.
Pour me faire beau.
Parce que ce soir c'est la super bamboula.
Ticadikatum Ticadikatum ohé ohé.
À tout à l'heure.

splotch splotch sploth, je file direction les cabines..


Aaaaatchaa ! sniiiiif..
...
Putain je le savais...

Après quelques minutes d’intensif séchage, je suis pratiquement bonne.. Ceci dit, je vais vite faire un petit détour par ma cabine pour me doucher, et enlever ce chlore qui domine ma peau ...

Je regarde alors avec amusement Lyana et Sven ... Lui, fait quelques pas puis, se dirige aussi à l’extérieur pour rejoindre sa cabine, compréhensible il est détrempé.. Il va certainement nous rejoindre après ...

Mes pensées soudain deviennent très sombre ... Des choses se passes là, en ce moment ... Une grande intuition parcours mon être et me donne le frisson... Je baisse alors la tête et essaye de ne pas trop prêtre attention à ce signal ... Pour l’instant, je préfère l’ignorer !

Je me détourne ensuite et pose mon regard sur Lyana... Avec elle il sera entre de bonne main, j’en suis convaincue ! Ca me fait sourire peut-être malgré moi ! Peu importe ... Ce que je veux, c’est me sentir en sécurité, mais ici, je ne le suis pas vraiment !

Je ramasse alors mes affaire, puis mon sac, je tire une cigarette de mon paquet.. et la pince entre mes lèvres... Je l’allume.. La prends ensuite entre les doigts...

Lyana, j’y vais, on se retrouve tout à l’heure ? Pour le repas Oki ? Pas de folie hein !

Je lui adresse un clin d’œil à la fin de ma phrase ! Et prends la direction de ma cabine !

Je sais pas, on va passer encore une sacrée soirée, je me méfie, il s’est passé quelque chose d’important ici.. Je craint que ma tranquillité soit très vite troublée, alors j’accélère le pas..



[Hrp : passage éclair à ma cabine, puis salon Elisabeth]

Rayana est en train de se sécher vigoureusement tandis que je dis a Sven de nous rejoindre pour dîner... Il repart trempé se changer dans sa cabine...

Atchoum...

Arf je crois qu'il a pris froid.. c'est ma faute en plus c'est malin pour une fois qu'un homme semblait s'intéresser a moi j'le rend malade...

Enfin Rayana a fini de se sécher et me dit" Lyana, j’y vais, on se retrouve tout à l’heure ? Pour le repas Oki ? Pas de folie hein ! "

Je lui répond d'un signe de tête et me dirige rapidement a mon transat, la nuit est tombée maintenant le soleil point a peine a l'horizon et une petite brise vient caresser ma peau... Je frisonne... Je ne sais me l'expliquer c'est comme si je venait de vivre une après midi heureuse qui serait p'tet pas prête de se reproduire...

J'attache ma serviette autour de mes hanches et prend sous mon bras mes affaires... Je plonge ma main dans mon paquet de clopes et j'en porte une a mes lèvres... Je m'approche doucement de la rambarde donnant vue sur l'horizon, admire une dernière fois le paysage tandis que je tire sur ma clope...

D'une petite pichenette je la jette a la mer.. Allez c'est l'heure d'aller se preparer...

Je me dirige vers ma cabine...

[Hrp : ma cabine si si j'en est une même que tu sais la 8 XD lool et hop rendez vous au salon elisabeth :p ]

Oupch'! Déja la nuit?

Monch'ieur le Comte que diriez vous si nous remettions ch'ette petite partie à plus tard. La nuit est là et je ne voudrais pas manquer le retour de ch'ette créature.

Pas de'auch'i pres ch'ette fois ch'est tout.

Achille range les cartes et le Tapis dans son sac. Prenant soin de ne pas regarder les jeux avant de mélanger.

Comme ch'a pas de regret hein? Ch'i nous allions profiter de ch'e repas?

Achille, l'ambiance ne me semble pas propice aux agappes!
Lache lui justement l'agappe ! Oh je la sens super cette soirée.

Achille se rend à la salle Elisabeth.

Trempé...Va falloir se changer pour ce soir mine de rien
Bon aller, je laisse partir la dame on ne peut plus exaspérante, et file picoher dans ma reserve spéciale. J'espère avoir prit des rechanges!

[HRP=> quelque part XD puis salon elisabteh]

Bar l’As de trefle.


Elle était là, assise à une table.
Belle à croquer.
Le menton appuyée sur la main.

Impossible de résister.

Je suis resté un moment avant d’pousser la porte et d’entrer dans s’putain de bar.
Je l’ai regardé, sa chevelure ébène, longue, le tout enveloppé comme du papier cadeau.
Une robe fendue jusqu’au nombril, la cuisse rien qu’pour le plaisir de l’œil.
Ça bavait un peu aux autres tables, mais celle-là, elle est pour moi.

L’hésitation, elle a pas fini le tour du quartier, et je suis sur qu’en cherchant, elle y est encore.
Quand on croise une fille comme elle, on s’pose plus de question. On l’embarque, et même si on sait qu’c’est une signature directe sur une assurance décès.
Un pacte avec les emmerdes, ça c’est sur.

Pognon en poche, j’ai commandé un double Whisky.
Fallait bien ça pour m’filer un encore peu d’tripes.

Direction la table de Lady, je lui ai tout expliqué au creux de l’oreille.
Elle a pas dit un mot.
On a franchi le seuil de la porte
On a foncé dans l’premier taxi
Bye bye Manhattan.

Voila, ça fait 5 ans qu’on tourne ensemble avec Lady.
Not’ bizness, l’arnaque. A toutes les sauces, de toutes les couleurs, autour des tables de jeux ou dans le froc des vieux milliardaires. On s’démerde plutôt pas mal.
La vie d’château, le luxe et on s’balade dans tous les pays.

Tout allait sur des roulettes de jeu, quand mon pote de Manhattan m’a appelé pour me dire que les Sun Yee On nous avaient repéré.
Putain d’emmerdes.

(…)

Message du Captain Stupid : le bateau va heurter un récif, veuillez vous rendre aux canots qui se trouve sur les ponts. Que chacun garde son calme et son sang-froid.

Bordel !

C’est quoi s’tarnaque ?!

Lady ! Faut que j’retrouve Lady !


(>Salle de Réception « Elisabeth »)