La salle commune

"C'EST A BOIRE QU4IL NOUS FAUT? YOH OH!!!!!!!!!!!"

Torak fit irruption dans la salle commune avec les 2 tonneaux sur ses épaules et les autres lévitant pour aller se déposer près de la table

"Héhéhéhéhé, non ce n'est pas moi, le coup des tonneaux volants, aaaah, ces tarlouzes en robes prétentieux, arf arf"

SLANEEEEESSSHHH????"

"Tiens, il m'avait semblé............"

Il aperçut l'orc ronflant comme une armée dans le fauteuil

"Tant mieux, qu'il cuve, cela fera plus de bière, ahah !!!"

Il aperçut un invité attablé, entrain de se délecter avec du poulet

"Salutations, Torak, barbare" dit-il en donnant une tape amicale sur l'épaule de Valheru

** Bouffff **

qui manqua de s'étouffer avec un pilon

Le barbare vida un tonneau pour sh'umecter le gosier ce qui lui permit de faire un rot sonore à faire trembler les murs

"Allez, mangeons, puisque la nourriture est là!!!"

Et il s'attabla

[HRP: Bien bien je pense que c'est à mon tour de venir me présenter au manoir]

Alaskan se réveilla, sa tête lui faisait mal, trop d'alcool la veille au soir? Pas très plausible car ses derniers souvenirs remontaient au matin. Il tenta de se relever et se cogna. le plafond? Si bas? Il faisait bien noir dans cette pièce et il se sentait à l'étroit. Après quelques tatonnements il réussit à ouvrir quelque chose et pu sortir sa tête. Visiblement il était dans un ...coffre ?? La porte de la pièce était entrouverte et une lueur était visible. Tout ankylosé il sortit du coffre et se dirigea vers la porte. Du bruit? On dirait une réunion mondaine ou une fête, seuls des éclats de voix lui parvenaient. Il ouvrit la porte et sortit de la pièce.
Des chandelles étaient accrochées au mur, régulièrement alignées tous les quelques mètres, un grand lustre innondait la pièce de sa lumière sur sa gauche. Visiblement il se trouvait à l'étage car un escalier descendait dix mètres devant lui également sur sa gauche pour passer sous le lustre.
Quelque chose le gênait, il regarda ses vêtements et s'apercut qu'il était habillé en..laquais !!
Mais quelle sorcellerie est-ce là?

N'y tenant plus il se dirigea rapidement vers l'escalier pour rejoindre les éclats de voix et éclaircir ce mystère.

La porte du petit salon était restée ouverte. Je quittais ce lieu traîné par la faim. Sans cette robe, je revivais pleinement ma polymorphe. Mais je devais nourrir mon coté animal, sinon il devrait tuer. Les rats ne sont pas de mon goût à cette heure tardive.
Je retrouva sans difficulté la grande salle. Un nombre grandissant de convives s’y tenait. J’avais eu mon compte. Je ne cherchais que des victuailles.
Sans chercher une place, je passais la main par-dessus des têtes et attrapa un gigot fort en chair.
Je m’installa loin des convives, et observais la scène.
Des effluves capiteux me parvenaient

(hrp : a lire après l'arrivée au manoir...)

Une imposante silhouette se découpe dans l'embrasure de ce qui reste de la porte,
la bête s'avance alors le long du couloir, sentant la présence d'êtres, la bave coule abondamment, le festin approche...

Sa massue traîne à ses pieds, il fait machinalement grincer ses dents, ses crocs, aiguisés à force de ronger les os de ses victimes, lors des rares occasions où ses maîtres le lâchent dans la nature...

Il entend de multiples voix provenant du fond du hall et pénètre la pièce où le festin l'attend et charge le premier humanoïde qu'il aperçoit, la massue relevée au dessus de la tête, les yeux fous...

"Oups, crotte, Kal est là"

Torak jeta son pilon et coura vers lui

"Non, Kal, NON, NON!!!!"

torak attrapa la chaîne du barbare pour le retenir, il commençait à salir la moquette avec sa bave

"tout doux, mon grand, héhéhéhéhéhéhé, tu vas pas te mettre à saccager, hein???

Ce sont des amis, mon petit Kal" dit-il en caressant sa tête hirsute

"AMIS!!!!" cria-t-il. A ce moment, Kalbyrsh se mit accroupi, se grattant un bras et reniflant autour de lui

"Bah, si on arrive à le tenir, il y a moyen de le contenir..... mais il est très jouette, vous savez, un exemple?? héhéhéhéhé

"Kal??"

"MuffFFF" fit-il en tournant la tête vers Torak

"Tu vois l'orc, là???"

"Grrrrrr" en montrant ses gençives, les yeux mi-clos

"BAASSTOOOOOON!!!"

Kalbyrsh se propulsa sur ses jambes et commença à traverser la piéce traînant derrière lui Torak qui, avec peine, tira sur sa chaîne, essayant de l'arrêter en cherchant de ses pieds, un moyen de se caler et le retenir......

Les yeux rouges, injectés de sangs, il grognait dans toutes la pièce faisant peur à presque tous les invités.

torak réussi à la maîtriser lorsqu'ils arrivaient prêt de l'orc

"Ami, KAL, AMI AMI AMI!!!!"

Il s'arrêta........ se mit à renifler l'orc, gratouillant sa tête

"Aaaaaaaah, il est efficace quand il veut, huk huk huk"

"Bon, Kal, il y a à manger là, tu peux manger MAIS TOUT DOUX!!!!!!!!!!" dit-il en montrant sa massue à la bête enragée

Après avoir enfilé sa nouvelle tenue, Jessaryn avait arpenté les couloirs de l'étage, à la recherche d'un miroir, ou de quelque chose s'y rapprochant.... Sa recherche avait été vaine, mais elle n'avait pas osé fouillé partout.

Aussi était-elle descendu, pour aller à la Salle Commune, avant son entrée, elle entendit d'étranges grognements, ne connaissant pas tous les convives, elle s'interrogea sur la source de ce bruit.

Remettant une énième fois sa mèche de cheveux en place, elle pénétra dans la Salle Commune, où la nourriture qui se trouvait sur la table avait déjà visiblement diminuée de volume.

Puis sans dire un mot, elle alla s'asseoir non loin de l'Orc qui dormait toujours comme un bienheureux, tout en observant avec un mélange de crainte et de méfiance la créature qui semblait être maitrisé par le dénommé Torak.

Elle avait alors ni soif, ni faim, ni envie de partir, ni envie de rester, elle attendait...

Mon gigot terminé, je regardais amusée le va et vient des invités.
Cette bête étrange enchaîné me fascinait. Mais trop de monde autour de moi.
Mercenaire solitaire, je n'affectionnais pas la compagnie. En ce lieux trop de monde, je cherchais un coin plus approprié à un repos mérité.
Je me levais et doucement m’approchais de cette bête étrange nommé Karlbyrsh.
Torak le tenait tant bien que mal. Je m’en amusais assez.
D’un sourire carnassier, je tendis ma main vers l’animal insolite.
Non, de plus prés il n’en avais que l’air, pas l’apparence.
Je posais ma main animal sur lui. Il ne bougea pas un poils !

Sans dire une mot, je continua mon chemin en frôlant Torak au bout de la chaîne.

Tiens un nouveau pensais je, en voyant entrer Alaskan ?
Je pris une pomme et la croqua à pleine dent, je repartais sur un des canapés.
Attendre l’arrivé de notre Hôte ou continuer la visite ?
Chasser peut être ?

- AIEEEEEEEEEEEE

Il retira vite sa main. Une grande marque de griffes zébrait le dessus de sa main, sous le coup de la douleur il avait tenté de se redresser et s'etait cogné la tête. Heureusement que la table était de grande taille et en chene massif sinon il l'aurait renversé.
Tout penaud il crapahuta pour sortir de sous la table.

Il jeta un regard noir à la félidé qui se trouvait devant lui. De sa main valide il chercha dans ses poches un mouchoir pour bander sa main meurtrie.

** ah la sale bête !!! **

Alaskan attrappa une carafe d'eau et humidifia son mouchoir avant de l'appliquer sur sa main blessée.

Il s'éloigna du félin furieux, furibard et fulminant.

** Bouffff **

Il aurait pu y aller un peu plus doucement tout de même

Mis à part ce barbare, personne ne l'interrompit. Il continuait donc de manger tranquillement, ne faisant point attention à tous les hôtes qui faisaient leur va et vient sauf...

AIIIEEEEE

Il leva la tête, voyant une créature efféminée griffes toutes sorties, un collier autour du cou. En face d'elle se trouvait un pauvre laquais la main ensanglanté.

Il n'entendit point leurs paroles, les regards étaient furieux, sévères, noirs de haine.

Le laquais venait à présent dans sa direction...

Baissant la tête il dit d'une voix calme et reposée :

Venez ici messire, de la nurriture vous attend, de plus je crois que je peux vous être utile pour votre main si toutefois vous le souhaiter, a moins que vous ne préfériez votre mouchoir...

Etant le nez dans son assiette et ayant garder sa capuche, il ne remarqua point la réaction du domestique à son appel.

Gaïanne entra dans la pièce telle une furie.

Le regard vide, elle s'empressa de s'aseoir sur l'un des fauteur qui se trouvaient tout le tour de la pièce contre les murs.

Elle ne regardait rien ni personne, et ne vis même pas Torak qui tenait en laisse l'imense créature.

Elle se contenta de s'aseoir pour regarder de loin tout ce qui se tramait dans l'imense pièce.

Son escapade au grenier l'avait renfrogné

Détournant son regard de la porte maudite, Yassinda se retourne, quelque peu surprise par le nombre d'invités maintenant présent dans la salle commune. Elle dépose ses tonneaux sur le sol dans un bruit sourd, son ventre la tenaille, elle a faim.

«Je mange un peu, puis je m'en vais...» se dit-elle plus pour se convaincre d'avoir la capacité de sortir de ce foutue manoir.

La jeune femme inspecte les gens, certains on l'air de s'amuser, mais la plupart on l'expression mystérieuse, l'air de cacher de grands secrets, ça ne lui plait guère. Se dirigeant vers les victuailles, elle s'arrête soudainement en chemin. Une légère lumière, un reflet pour être exact, retiens son attention sur l'un des buffets est posée une petite fiole bleu. Curieuse, Yassinda se dirige vers l'objet, il jure avec les autres éléments de la pièce, il semble avoir été posé là il y a peu de temps. Elle regarde de plus près, il y a un liquide à l'intérieur. En l'ouvrant, elle découvre la plus merveilleuse des odeurs, doux mélange entre l'alcool elfique et la bière naine, mieux encore.

«Si ça sent si bon, ça ne peut être mauvais...»

Elle porte alors la fiole à ses lèvres... Yassinda manque s'étrangler, le goût est odieux. En vérifiant bien autour d'elle que personne ne l'as vu, elle repose le flacon avec une mine dégoutée. Mais au delà de l'arrière goût infecte, il lui reste une impression bizarre, des picotements, un léger etourdissement.

La jeune femme fait comme si de rien n'était, s'assoie à la table et se surprend à remplir son assiette avec beaucoup plus de choses qu'elle ne peut en avaler. Encore plus surprenant, elle se jette dedans sans pouvoir se controler, en éclaboussant les alentours. Déconcertée, elle fait un sourire gêné aux autres convives afin de pousser le plus dégoutant des rots.

Yassinda plaque rapidement sa main sur sa bouche, les yeux écartillés. Il lui faut tout les efforts du monde pour ne pas raconter une blague vulgaire, elle a soudainement envie de fumer la pipe, ce qu'elle déteste normalement. Son estomac crie toujours famine, elle a envie de mordre dans un gros morceau de mammouth, elle qui ne mange jamais de viande.

«Que m'arrive-t-il?»

Trop de bruit en ce lieu de festivité. Je ne savais si la brume qui m’envahissait venait de la bière ou de mon esprit. Je devais trouver un lieu ou me reposer. Cette demeure pesait sur chacun de nous. Que cherchait-elle à révéler, son mystère restait entier, était ce, elle ou nous qui étions visée ?
Au demeurant, je me levais avec une certaine difficulté. Non, que trop peu d’alcool ingurgité pour un effet pareil !
Je prenais sur ma moitié pour me soutenir. Je laissais l’instinct me guider. Sortir devenait une priorité. Je ne connaissais pas encore ce don que la vie m’offrait. Il n’y avait que peu de temps depuis ma fuite du néant.

Trop d’odeur, de sueur et de peur. La peur, substrat qu’affectionnait mon Indomptable. Je devais l’isoler pour éviter un accident. Personne ne fit attention à ma sortie.
Je retrouvais ce couloir sans fin. Les portes se multipliaient, réalité ou altération de mon esprit ?
Je n’aurais pu en être sur à cet instant précis. Mon genou fléchissait, le mur m’offrit un appui. Un bourdonnement accompagnait mes pas. Une porte, mais la quelle ? Le manoir déciderait pour moi, j’en étais presque sur.

Un déclic se fit entendre à mon oreille, elle s’ouvrit et m’invitait. Doucement le lieu se révéla à ma vue.

Le Manoir se remplissait peu à peu de personnes de tout horizon. Tous avaient été conviés ici, aucun n’avait rejeté l’invitation d’un inconnu, qui, tous l’espéraient, apparaîtrait bientôt pour leur expliquer l’objet de cette fête.

Dans le hall du Manoir, un homme se tenait immobile. Une cape le recouvrait complètement. Quelques gouttes d’eau roulaient sur son visage fatigué. Il venait de pénétrer dans cette demeure, et observait la pièce et son architecture. L’aspect poussiéreux et ancien le fit sourire.

Il entendit alors des murmures et des éclats de voix. Ils provenaient de cette porte face à lui.
Sans attendre, il s’avança d’un pas lent et assuré dans cette direction, puis s’arrêta et se rapprocha de ces vieux tableaux qui ornaient les murs du corridor.

Il fut presque surpris de la ressemblance qu’avaient toutes les personnes représentées. Les visages se confondaient à s’y méprendre, et il éprouvait en chacun une sensation de mal être.
Cela parut le troubler un instant, puis il regarda si un nom était inscrit sur les petites plaques cuivrées au bas des peintures.
Il passa un doigt lentement sur la couche de poussière qui recouvrait la plus proche.
Rien n’était inscrit.
Il regarda sur les autres plaques et fit la même constatation.

Il recula alors d’un pas pour observer à nouveau ces personnages insolites, et s’en détourna pour saisir la poignée de la porte.
Elle grinça légèrement et il l’ouvrit pour découvrir une salle imposante.
Le silence se fit, et des paires d’yeux se braquèrent sur lui.

Aénoria sursauta en entendant une voix au niveau de ses hanches:

"Hé ho! Et si tu m'expliquais un peu ce qui se passe, ici?"

Le nain n'était pas de meilleure humeur, il était même d'encore plus mauvais poil d'avoir été oublié. Il en oubliait presque sa trouvaille de la cave: son tonneau de bière.

Ne se souciant même plus de faire bonne figure, Yassinda reniffla avec force avant de s'essuyer avec le revert de sa main avant de se tourner vers Aenoria.

«mwshhh?»

Elle n'arriva même pas a prononcer un mot, la bouche pleine de nourriture. Elle avala difficilement puis leva son verre vers l'elfe.

«Et si tu me servais encore un peu de bière ma jolie?»

En finissant sa phrase, elle donne une petite tape sur les fesses d'Aenoria. Yassinda a à peine le temps de s'insurger pour son affreux comportement que son envie de boire dépasse déjà l'entendement.